Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films dit "classiques" pour connaisseurs.
1984, est une année relativement considérée comme un grand cru dans le cinéma. Mais moins connus, et passer aussi inaperçus en France, il y eut quelques films qui deviendront avec le temps, des classiques confidentiels pour connaisseurs. Et ce "Night of the Comet" en fait parti. Réalisé par Thom Eberhardt, le film nous faisait suivre les mésaventures de quelques survivants d'un phénomène qui a fait disparaître, comme vaporisé, 90% de la population mondiale. Seuls restent sans doute quelques humains, mais aussi des sortes de zombie ou être déshumanisés, contre lesquels nos survivants vont devoir se protéger. Pourtant considéré comme un film de série B, "Night of the Comet" rencontrera un relativement bon succès aux USA, étant même très rentable. Le film ne sera disponible en France que par la vidéo dés 1985, mais reste même encore aujourd'hui assez rare à trouver dans une version française.
Dans le grenier, des films de guerre sur des histoires de héros.
Retour sur le cinéma coréen, avec cette histoire fictive sortie en 2016 qui se pose sur un événement pourtant historique. L'Opération Chromite était cette opération américaine de débarquement dans la ville d'Incheon, pour prendre à revers les positions de l'armée communiste de Corée. Pour cela, Mc Arthur, commandant en chef des forces armées de la coalition, décide de monter une opération clandestine pour s'assurer un maximum d'informations sur le lieu de débarquement qui ne fait pas l'hunanimité dans les commandements alliés. Pour cela, il va faire confiance à l'unité spéciale de la marine sud coréenne dirigé par le capitaine Jang Hak-Soo pour infiltrer la zone, et tenter de préparer le terrain pour garantir le succès de cette opération top secrète. Film de guerre coréen, comme le cinéma sud coréen sait les faire, en s'associant quand même un nom non négligeable, en la présence de Iam Neeson dans le rôle de Mc Arthur, et permettre de glisser le film dans une exploitation internationale qui restera pourtant très timide. Mais suffisante pour permettre au film d'être très rentable et motiver une suite, "La bataille de Jangsari 9.15 " sorti en 2019, dans le cadre d'une trilogie qui pour le moment a été mis en suspend du fait que la pandémie a coupé en plein vol l'exploitation de ce second film.
Dans le grenier, des films en leurs versions perdues.
"Highlander" est aujourd'hui indissociable de son réalisateur Russell Mulcahy et même s'il est question depuis quelques années d'en faire une remake, difficile de voir quelqu'un d'autre que Christophe Lambert dans le rôle de Connor MacLeod. Pourtant, Mulcahy se laissera tenter par une suite après que son premier film, sorti en 1986, rencontrera une seconde carrière grâce à la vidéo, du fait que le film en salle, n'avait pas très bien marché à l'époque. Du coup, une suite, c'était un peu casse gueule du fait que dans le film original, "il ne pouvait en rester qu'un". Comment donc redonner vie à une histoire d'immortels, logiquement clôturée ? Et bien ça donnera "Highlander : The Quickening" en 1991 qui sera.... comment dire..... la preuve que parfois il faudrait avoir la descence de ne plus retoucher une toile de maître. Car Mulcahy fera une offre plus que brinquebalante, ou l'on ira chercher les origines encore plus loin, dans un autre monde, dans une autre époque, avec un petit arrière goût écologique. Forcément, ce qui faisait toute la magie et le mystère de l'existence de ces immortels, allait finalement trouver une origine sans queue ni tête, dans une quelconque histoire de survivants d'une planète avec le retour de Ramirez d'un coup de baguette magique qui ne fera revenir en réalité Sean Connery dans ce rôle, que pour une vingtaine de minute dans le film. En résumé, une suite pas du tout à la hauteur, voir même délirante, qui avant même sa sortie en salle avait déjà été taillée en pièce par une critique assassine que la production ne pourra empêcher de ternir le film avant même sa sortie. Ca n'empêchera pas Highlander de devenir une franchise qui en 1992 deviendra une série télé, qui motivera de refaire deux autres films par la suite, mais qui, pour ceux ci comme pour la série, oublieront complètement l'existence de ce deuxième film, de ce qu'il raconte, de ce qu'il apporte. Mais en 1995, une édition vidéo tenta d'offrir un remontage intitulé "Highlander 2 : The Renegade Version" tentant d'altérer le fait que nos immortels seraient des extra terrestre. Ce qui ne donnera pas plus l'envie de reconnaître le film qui restera comme étant un mauvais film, disparaissant pratiquement dans toutes les références postérieures (le troisième film, "The Sorcerer", se placera en fait en suite logique du premier film). Voici donc la fameuse version qui devait soit disant réhabilité ce second opus, mais sans jamais y arriver.
Dans le grenier, des films de guerre made in Russia.
Le cinéma russe s'impose de plus en plus dans les réseaux indépendants et plus particulièrement sur le marché de la vidéo, et à terme sur le streaming. Et à terme le plus grand nombre se rendra compte que le cinéma russe n'a rien à apprendre du cinéma occidentale, plus particulièrement américain, tant il sait désormais trouver son style dans du film grand spectacle comme de guerre. Car évidemment, en matières de film de guerre, les russes ont pleins d'histoires à racontés, souvent emprunter à leurs histoires, contemporaines comme historiques. Ce qui ne manque pas d'ailleurs certaines critiques d'y trouver là aussi une forme de propagande, comme si être fier d'une histoire, c'était évidemment faire de la propagande, surtout quand c'est made in Russia. Exemple avec ce "Panfilov's 28", inspiré de l'épisode de 1941 et de la 316th Rifle Division, sous le commandement du General Ivan Panfilov. Episode qui fait parti de la bataille, dite "de Moscou", ou les russes réussiront à stopper l'avancée de la 11th Panzer Division, d'ou la raison pour laquelle, le film sera aussi exploiter sous le titre "Bataille de Moscou". Sorti en 2016, réalisé par Kim Druzhinin et Andrey Shalopa, ce film fut un succès honorable, surtout lorsqu'on sait que sa production à été compliqué car au départ devant se faire avec un financement participatif, mais qui sera par la suite soutenu par des financements des gouvernements russe et kazakh. D'ou l'accent malgré les assez bonnes réceptions, sur le fait que ce film se baserait sur un phénomène de propagande russes, dont la véracité historique reste contesté. Mais cela ne retire en rien la qualité du film qui sera évidemment peu promu à l'international, sortant essentiellement dans les pays limitrophes de la Russie, et directement en vidéo, sur le marché international.