Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films rares d'une époque révolue
Fut un cinéma productif en matière de film d'horreur, c'est bien le cinéma italien, aidé parfois par des production américaine. Ce fut le cas de "Démoni" en 1985 qui par son petit succès en salle, engendra une suite, "Démoni II" ou "Demon 2" pour le marché à l'international, seulement un an plus tard. Réalisé par Lamberto Bava, spécialiste du genre, aidé par Dario Argento entre autre, qui avait déjà sa notoriété tant en Europe qu'aux USA. Même si la critique sera sévère sur le jeu des acteurs, le film tiendra sa notoriété par des maquillages et effets spéciaux bien sanguinolent. Devenu un classique dans le genre horreur, si vous n'avez pas vu le premier, ça n'a pas grande importance, car ça ne retirera en rien le spectacle.
Dans le grenier, des films inspirés, d'une époque révolue ou oubliée
Si vous connaissez la chanson de Lionel Ritchie "Say you, Say me", ou "Separate Lives" avec Phil Collins et Marilyn Martin, vous devez connaitre le film dont ces titres ont été de la bande originale. "White Nights", ou en français "Soleil de Nuit" est ce film sorti en 1985, réalisé par Taylor Hackford qui nous contait la mésaventure d'un danseur de ballet russe, Nikolai, qui malheureusement pour lui, ayant réussit à fuir l'URSS, se retrouve arrêter après le crash de son avion en retour depuis Tokyo. Reconnu, il est mis en résidence surveiller, du fait d'être un grand nom du ballet international, et se voit coller à ses basque pour un spectacle, un américain de tap dance lui aussi, ayant été piégé en union soviétique. Raymond et Nikolai ne s'apprécient pas mais derrière cette animosité, va se construire un objectif commun. Tenter de fuir car Raymond ne veut pas voir sa femme donner naissance à son enfant dans ce pays. Un film fort et d'une réalisation efficace, qui plus est embauchant Mikhail Nikolayevich Baryshnikov, célèbre danseur de ballet renommé, qui lui même avait fuit l'URSS en 1974. Evidemment ce film s'inscrit dans les dernières années de ces films avec toile de fond la guerre froide, ou des personnalités, oeuvres, films, contaient ces histoires de fuites de l'union soviétique, qui aujourd'hui sont devenus désuets et d'une époque révolue.
Dans le grenier, des films en fin de queue des playlists films de profondeur.
Produit dans la ligne des tendances des films sous marin des années 90, c'est Stephen Sommers qui sera en charge de réaliser ce "Deep Rising", un film de 1998, avec un coût de 45 millions de dollars. Une histoire de grosse bête aquatique qui attaque un navire sur lequel va se retrouver un chef de mercenaires avec son équipe. Mais clairement, on se demande ou sont passé les 45 millions de dollars ? Du fait aussi de ses critiques très mauvaise, le film finira en vidéo sur le marché international.
Dans le grenier, des films qui resteront les meilleurs dans leurs origines.
Avec le temps, on a pu voir dans les films du grenier des suites, des reboots, mais qui ne sont jamais arriver à l'équivalent de leurs sources. Le cas "The Philadelphia Experiment" est l'une de ces démonstrations. Ce film sortie en 1982 trouvera une suite en 1993 et un reboot en 2003. Mais il n'égaleront jamais son aîné, qui fera son petit bout de chemin jusque sur les écrans français. Aujourd'hui, ce film est un peu oublié, mais reste un classique sur cet extrapolation d'une légende autour d'une expérience qui aurait mal tourné durant la seconde guerre mondiale, connu sous le même nom du titre du film. L'occasion de retrouver deux acteurs qui n'eurent pas la carrière qu'ils méritaient, Michael Paré et Nancy Allen, qui ont disparus des blockbusters américaines dans les années 90.
Dans le grenier, des films qui n'y seront jamais !
Plaisir coupable de vous proposer mon film fétiche, datant de 1982, dans sa 7ème et définitive version dite "Director's Cut". Blade Runner, cultissime, que celui qui dit qu'il aime le cinéma mais qui n'en a jamais entendu parler est légitimement accusable d'être inculte. Ridley Scott, son réalisateur, n'aurait jamais imaginé avoir conçu un des films les plus important du cinéma, alors que pourtant, lors de sa sortie en 1982 ne rencontrera pas le succès escompté. Ce ne sera qu'au fil des années 80, l'avènement de la cyber culture des années 90 que Blade Runner rentrera au panthéon des films inégalés et unique en son genre. L'engouement, l'influence qu'il aura, finira par donner naissance à une suite, sous la direction de Denis Villeneuve mais sous le regard attentif de Scott. Villeneuve qui eut le génie de s'approprier l'oeuvre et de ne pas en faire un copier coller. Car Blade Runner reste unique, inimitable, même si pendant ces 40 dernières années, certains ont essayé de l'imiter, de s'en inspirer. Si vous n'avez jamais vu ce film, temps est venu pour vous de vous installer, maintenant, et d'appuyer sur "play" et de vous laissez bercer au son de Vangelis, dans l'univers de Los Angeles 2019, des réplicants, et du chasseur nommé Blade Runner, qui n'effectue pas d'élimination, mais des "retraits".
Dans le grenier, des films bien portant d'une époque révolue.
Nous sommes en 1993 et c'est directement en vidéo que sortira ce film australien, "Body Melt" réalisé par Phillip Brophy, un touche à tous qui s'investira dans beaucoup d'aspect de ce film qui sent bon les années 90. Il réussira quand même à trouver une édition DVD en 2006, pour ceux qui auraient pu en entendre parler, à tout hasard !
Dans le grenier, des films pourtant classique mais qui disparaissent dans la culture des jeunes générations.
Les films du grenier ce ne sont plus seulement des films de seconde zone ou des films de série B. Ce sont aussi des classiques. Et ce "Logan's Run" en fait partie, avec cette histoire dans un futur lointain, ou une civilisation à pu être préservée de la destruction totale, enfermé dans des domes. Mais ayant des capacités limités, la population doit être régulée et c'est ainsi qu'à l'âge de 30 ans, les citoyens de la citée des domes s'offrent au carousel. Mais un "limier", chargé de la sécurité, se voit la mission d'infiltré une organisation qui pense qu'il y peut être un sanctuaire, dehors, loin de cette société réglée comme du papier à musique. Un film qui eut son petit succès à l'époque de sa sortie en 1976, et s'offrira même dés 1977 une série télé qui reprendra en guise de reboot, le principe du film. Mais étrangement, alors que depuis quelques années on voit des productions aller piocher dans les classiques des années70 et 80 pour faire des remakes, ce Logan's Run, connu sous son titre français de "l'Age de Cristal" ne connaîtra pas cet engouement. Pour cause, le film dénonçait déjà à l'époque, une société dystopique ou la liberté individuelle n'existe pas, et ou tout les individus sont destinés, suivis, programmés dés leurs naissances. Un petit souffle du "Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, pour cette adaptation du roman de William F. Nolan et George Clayton Johnson. Un film a redécouvrir, ou a découvrir immédiatement.
Dans le grenier, des films en prolongement d'une série culte.
Qui n'a jamais entendu parler de "The Twilight Zone", ou dans sa traduction française "la Quatrième Dimension". Série créée par Rod Serling en 1954 et qui depuis n'a jamais cesser de trouver des producteurs pour en relancer une nouvelle saison. Les 4 premières saisons devinrent évidemment cultes et bercera pas mal de jeunes réalisateurs qui deviendront des pointures. C'est pour cela qu'en 1983, Spielberg et Landis produiront un long métrage en guise d'hommage, dont ils réaliseront aussi chacun un sketch entre autres ceux réalisés par John Miller et Joe Dante. Le film eut un succès mitigé, étant couvert d'une critique assez mélangée, surtout pour l'épisode de Spielberg et de Landis mais permettra aussi dés 1986 de relancer la franchise avec une nouvelle série pour CBS qui s'étalera sur 2 saisons, avant d'autres retours qui s'étallerons jusqu'à nos jours avec 2 saisons en 2020. Le film tant qu'à lui, rentrera comme un classique servit par des grandes pointures de l'époque, même si aujourd'hui, les jeunes générations en ignorent parfois l'existance ! Un film posthume également, car c'est durant le tournage qui disparaîtra l'excellent Vic Morrow
Dans le grenier, des films uniques dans leurs genres
Alex Proyas est souvent attendu au tournant. Car en 1998 il offrit ce "Dark City" ambitieux et original. Un film trop méconnu et trop oublié parce que son fond aborde quand même la manipulation, le contrôle de masse, dans une histoire de monde "laboratoire", que je ne peux en dire plus pour ne pas spoilier. Un film rare, qu'il faut avoir vu pour comprendre et connaître ce que parfois le cinéma peut engendrer en perle rare, jamais égalé.
Dans le grenier, des films d'antans, classiques d'une époque.
"Panic in Year Zero" est un classique des films basés sur la troisième guerre mondiale, à coup de missiles nucléaires. Nous sommes en 1962, et la tension est toujours là dans cette guerre froide qui fait peser la guerre nucléaire sur la tête des américains. Et le cinéma s'en est évidemment saisi a de nombreuse reprise. Ici, une famille assiste de loin à des attaques nucléaires sur Los Angeles. A partir de là, ce qui devait être un week end en famille avec la caravane, va se transformer en parcours de survie, dans une amérique ou ça va devenir chacun pour soit. Un film qui reste encore d'actualité car met en évidence la dérive et l'effondrement de la civilisation ou petit à petit les besoins primordiaux vont pousser les gens à finalement commencer à s'entretuer.