Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films improbables, mais qui n'ont pas fait de honte a ceux qui l'ont fait.
"Voyage of Rock Aliens", est un film datant de 1984, réaliser par James Fargo, et qui raconte l'histoire d'un jeune rocker et de sa petite amie, dans un collège de Speelburgh, qui vont devoir affronter en battle rock, un groupe un peu particulier. Des extraterrestres arrivés dans un vaisseau en forme de guitare. Là on est dans le délire le plus totale. Mais qui aura pour conséquence que l'actrice de ce film, une certain Pia Zadora, retrounera vite fait a son premier métier de chanteuse. Un film très 80's dans la tendance, mais avec un scénario, dont on ce demande si finalement, ceux qui ont produit çà, ce prenaient vraiment aux sérieux ou non.
Dans le grenier, des films catastrophes, comme il en existe à la pelle.
On avait eu le droit a Volcano à Los Angeles. Cette fois-ci, on fait tous péter à New York. Sauf que pour cette production télé, il est étrange d'y trouver une certain Robert Zemeckis aux commandes. Datant de 2006, le réalisateur semble ne pas avoir eu le choix, en tant que film de commande (un film imposer à un réalisateur par le studio qui est son employeur). Évidence du scénario, quant on imagine New York en proie a des failles volcaniques, qui semblent amuser les scénaristes en mal de créativité pour des films catastrophes. D'autant plus que quasiment toutes les grandes villes des USA, ont eu leurs lots de catastrophes en tous genres, il serait difficilement crédible de faire un film avec le titre, "Volcano in Trifouillis les deux églises". Un film catastrophe de plus, qui ne verra pas les écrans français, ayant été pourtant négocier pour une exploitation en salle a l'international (étant à l'origine commandé pour la télévision).
Dans le grenier, des films qui sont la preuve que le cinéma russe s'éveille de plus en plus.
Voici "Dark Fantasy", ou "Temnyy Mir" dans son titre original, film datant de 2010, réaliser Anton Megerdichev. L'histoire d'une jeune étudiante anthropologue, qui lors d'une sortie universitaire, découvre un bouclier, qui lui transmettra malgré elle, un pouvoir qui s'avérera fort utile pour lutter contre un mal, incarné par une certain Kostya, prêt a dévaster le monde. Un scénario un peu à l'emporte pièce, mais qui s'adapte plutot bien a ce délire visuel, comme on en avait pas vu depuis les NightWatch. Preuve une fois de plus que le cinéma russe est digne de figurer au même titre que les grandes productions a grand spectacle, avec un style assez particulier qui permet ainsi de se démarqué d'une narration anglo saxonne, à l'image de ce que Timur Bekmambetov a tenter de convertir à Hollywood.
"Deathstalker", pure produit issue de la vague Heroic Fantasy intronisé par Conan, et quelques autres films spaghettis. Un film qui ne vient pas des USA, mais d'Argentine, réalisé par James Sbardellati, en 1983. L'histoire d'un guerrier à qui une sorcière confit la tâche de récupérer une épée, un calice et une amulette, afin de lutter contre le terrible Munkar. Bon, c'est du barbare à la petite semaine, avec du décor qui ressemble plus à du parc d'attraction à la Disney, sans parler des jeux d'acteurs à la hauteur d'un budget, c'est à dire surjouer et raz les pâquerettes. C'est un peu à l'image d'un grand nombre de films qui furent réaliser au début des années 80, et dont aujourd'hui, on ne peu trouver que des versions copiés de VHS, de mauvaises qualités. Un bon petit délire a ce mettre sous la dent, et si çà vous tentes, sachez qu'il en existe un deuxième opus datant de 1985.
Dans le grenier, des thrillers fantastiques d'une autre age.
Un bon vieux thriller fantastique, signé Altman, datant de 1979, c'est "Quintet", une confrontation, une survie, dans un jeu de labyrinthe, dans le nord glaciale et blanc de ce qu'il reste de la civilisation sous le coup d'une ère glacière. Essex, avec sa femme, atterrissent dans une ville ou ce pratique un jeu, le Quintet, ou les participants doivent survivre à des épreuves dans une sorte de Labyrinthe. Essex, assiste impuissant à la mort de sa femme dans un incendie, et ce retrouve en tant que challenger d'une partie qui va être décisive. Un film peu connu avec en tête d'affiche un Paul Newman toujours aussi charismatique. Un tournage qui eu lieu dans les lieux de l'exposition universelle de Montreal de 1967, afin d'avoir ce coté futuriste. Mais ce qui fut délicat pour l'époque, c'était évidemment de proposer du film fantastique post apocalyptique, alors que le genre commençait a reprendre du poil de la bête dans un style plus violent, brutal, que ce qui avait été fait jusqu'a présent. Un film rare, difficile à trouver.
Dans le grenier, des films improbables, et pourtant.
Voici ce que le cinéma indépendant peu parfois sortir d'aussi improbable que stupide. "The 25th Reich" est un film de 2012, réaliser par Stephen Amis et qui conte l'histoire de 5 soldats américains, qui, pendant la seconde guerre, vont ce retrouver 50 000 ans en arrière, a cause d'une machine a remonter le temps, afin de trouver le moyen de battre Hitler, détenteur d'un vaisseau extraterrestre. Je vous l'avez dit, çà n'a ni queue ni tête. Mais il faut croire que certains producteurs aiment jeter l'argent par les fenêtres a ce point. Pas grave, çà vient grossir les films du grenier, ceux dont on ne parle pas, par honte de les avoir vu.
Dans le grenier, des petits films d'avant l'heure.
Une production Centropolis, qui, rappelons le, est la société fondé par Roland Emmerich, fraîchement rendu riche avec les succès de Stargate, ID4 et d'un Godzilla des plus douteux, mais qui engendrera suffisamment de recette. Réaliser par Josef Rusnak, ce "Passé Virtuel", titre français de "The Thirteenth Floor", était l'un des challenger en 1999, d'un autre film qui eu plus de succès, Matrix. Car le point commun de ces deux films, c'est que l'histoire ce balade entre différents mondes, ou il est une notion de monde virtuel ou réel. L'histoire d'un homme qui malgré lui, va devoir découvrir qui à tuer son associés, coutumier de quelques plaisantes intrusions dans un monde virtuel à l'image des années 30, et qui tenta de rendre compte a celui-ci, d'une découverte stupéfiante et effroyable. Bien loin des gros budgets, le film reste efficace et permet d'avoir une intrigue ou la surprise est bien évidement en fin. Peu vu lors de sa sortie en salle, le film acquiers une petite notoriété par le biais de la vidéo. Un film à voir si tenté que personne ne viennent à vous révéler la fin.
Dans le grenier, des comédies farfelues mais avec du sacré casting.
"Les Secrets Professionnels du Docteur Apfelgluck", est une co-réalisation d'Alessandro Capone, Stéphane Clavier, Hervé Palud, Mathias Ledoux et Thierry Lhermitte, datant de 1991. Film tournant autour d'un psychiatre, qui par ses patients, déroule des sketchs sur des histoires différentes. Un homme paumé en pleine campagne (Jacques Villeret) tombe dans une auberge aux personnages louches (clin d'oeil a Psychose d'Hitchcock). Un acteur dans un film italien, ou une scène va tourner au cauchemar à cause d'une bougie. Un jeu de télé qui voit un candidat odieux et manquant d'éducation (Roland Giraud), faire péter les plombs aux présentateurs de celui-ci (Alain Chabat et Zabou Breitman). Apfelgluck qui rêve de sa mort et ce retrouvant dans un paradis qui ressemble à un lotissement. Le tous parsemé de situations qui permettent une multitudes d'apparitions d'acteurs, souvent des potes de l'ex troupe du splendid. Un film qui finalement n'aura pas le succès escompté, au vu pourtant d'un nombre de noms du cinéma. Film qui sera aussi l'occasion de retrouver certains noms qui vont quelques années plus tard, percé dans le cinéma, et non des moindres (Chabat qui fera son Didier, tous comme Zabou Breithman qui réussira dans la réalisation). Un film rare, peu connu, mais qui mérite le détour.
Dans le grenier, des films qui sont passer en coup de vent.
Ce fut le cas de ce film datant de 2004,"The Last Shot", réaliser par Jeff Nathanson, et qui incluait dans son casting, des anciennes têtes d'affiches et non des moindres, pour tenter d'attirer les foules. Sauf que Alec Baldwin et Matthew Broderick, ainsi que Toni Collette, Tim Blake Nelson, Joan Cusack, Tony Shalhoub, Buck Henry, Ray Liotta, Calista Flockhart ne feront pas prendre la sauce plus que çà. Une histoire de piège organiser par un agent du FBI, qui va utiliser une jeune scénariste pour tenter de coincer un chef mafieux. Un gouffre financier, qui ne récoltera même pas 500 000 $, comparativement au 8 millions du budget initial. Il faut bien avouer que depuis quelques années, Baldwin comme Broderick ne font autant recette et font souvent plus les "guest" que les stars.
Sortis en 2011, Bunraku est un film réaliser par Guy Moshe, dont il est également le scénariste. Un film un peu particulier, dans lequel on retrouve des acteurs tels que Josh Hartnett, Demi Moore, Woody Harrelson, Ron Perlman, et qui n'est pas sans avoir une petite inspiration à la Kill Bill, même si le réalisateur c'est plutôt inspiré des bunraku, d'ou le titre du film, qui sont des spectacles de marionnette de papiers, issue de la tradition Japonaise. On peu considérer ce film comme une sorte de western samourai, dont l'histoire tourne autour d'une vengeance contre le terrible "bucheron", devenu le chef dominant de l'Est Atlantique, après que le monde ce soit extirpé d'une troisième guerre mondiale, ou finalement, toutes les armes à feu furent définitivement interdites et détruites. Reléguant ainsi les bandes et gangs, à une domination à la force de l'épée, ou des arts martiaux. Mais dans la ville proche du camp du Bucheron, protéger par les hommes en rouge, et des hommes de mains, un inconnu débarque avec une allure de cowboy, ainsi qu'un paysan japonais, fils d'un grand maître d'art martiaux. Tous deux vont finalement ce croiser, et s'allier avec l'aide d'un tenancier de bar au passé mystérieux, pour trouver le Bucheron, et l'éliminé. Une histoire somme toutes qui reprend les grandes lignes de l'histoire de vengeance classique, si ce n'est le design du film qui peu quelque peu dérouté, reprenant l'idée conceptuel déjà usé par Zack Snyder, c'est à dire compléter des décors par des paysages et effets empruntés dans le style, a cet art Japonais du Bunraku. Mais le film n'aura pas les grâces du public américains, qui avant même sa sortie en salle, était déjà condamné à finir en VOD. Mais malgré çà le film est assez plaisant pour qui prendra le courage d'essayer de rentré dans cet univers et cette ambiance si particulière.
Un petit film de Joe Wright, production germano anglo américaine qui passa un peu aux oubliettes en France, mais qui eu un jolie parcours lors de sa sortie en 2011. Parcours essentiellement européen, qui permis a ce film de rentabiliser haut la main ses 30 millions d'euro de budget, avec une jeune actrice totalement inconnu, mais qui porte sur ses épaules un personnage qu'elle tient à la fois avec beaucoup de crédibilité et de sensibilité. Entouré d'un casting plus connu, comme Kate Blanchett, Eric Bana, ou Tom Hollander, la jeune actrice irlandaise, Saoirse Ronan, campe ici une jeune fille de 16 ans, qui depuis l'age de 2 ans, vit avec son père, reculé de tous, dans une coin coin paumé non loin du cercle artique de Finlande, loin de toutes civilisations. Et pour cause, car son père lui enseigna tout les rudiments pour devenir une tueuse. Ce sentant prête pour oeuvrer dans le monde, elle enclenche la balise qui permet à une agence secrète américaine de la retrouver et de l’emmener loin de son père, au Maroc. Là, la suspicion règne sur les réelles intentions de cette agence, et la jeune fille va alors s'enfuir, afin de tenter de protéger sa famille, menacer par l'origine même de son existence. Au fil du temps, et de sa cavale, elle découvrira qu'elle n'est peut-être pas seulement qu'une jeune fille entraîner à l'art de tuer, mais un secret encore plus inavouable, quant elle découvrira que l'agence avait lancer un projet basé sur la manipulation génétique, afin de modifier l'ADN, et rendre plus résistant, plus fort, de futurs agents, une futur armée....
Talent de ce film, rendre le personnage attachant, qui n'est pas sans rappeler autrement, le Nikita de Luc Besson, dans un genre différent mais pas si loin dans le but. L'actrice rend le personnage à la fois dur et sensible, qui finalement, aspire a trouver sa paix, sa liberté, loin des ambitions de ceux qui voulaient en faire un cobaye. La mise en scène est de qualité, et il n'y a pas de superflus outre mesure, en faisant certainement de ce film, un bon mixage d'un cinéma américain d'action, et la qualité d'un montage et d'une image très européene. Un film à voir.
Dans le grenier, des films qui naissent du fait de l'envie d'un public.
"Hobo with a Shotgun", est à l'origine une des fausses bandes annonces du film original Gindhouse, concocté par Tarantino et Rodriguez, et qui avait demander a d'autres réalisateurs de faire des fausses bandes annonces, dans le plus pur style des films de série B, pour ne pas dire Z. Mais face à l'engouement des fans des deux réalisateur, Rodriguez pensa qu'il y avait là un filon. Et c'est après un concour sur, quelle autre bande annonce voudriez vous voir réaliser en long métrage, qu'Hobo finit premier, considérant Macheté hors concours, puisque déjà en route pour devenir un vrai film. Hobo, c'est un clodo, qui vit donc le jour sous une production canadienne, datant de 2010, réaliser par Jason Eisener sur un scénario de John Davies. Acteur de choix pour incarné ce sans abris, Rudger Hauer, qui va débarque dans une petite ville qui est sous le joute d'un homme qui ce fait appelé The Drakes. Ses deux fils étant également des terreurs de la petite ville de HopeTown. Rudger Hauer, magistral Hobo, va se retrouver malgré lui, embarquer dans un chaos, alors qu'il aspirait repartir de zéro, en achetant une tondeuse à gazon, pour tenter de repartir dans la vie. Tous les clichés sont là pour faire de ce film, un petit délire presque amateur, mais volontairement construit comme un de ses films d'antan, tous droit sortis des 70's. Tout à fait dans la ligné de ce que Tarantino et Rodriguez ont remis au gout du jour, c'est à dire de la caricature, du violent, du drôle. Un film qui ne verra pas les salles française et sortira directement en vidéo, pour la grande joie des amateurs du genres, qui finalement, n'auront pas à attendre le délai de sortie national, condamnant parfois certains films au profit de la VOD. Et c'est aussi l'occasion de retrouver un Rudger Hauer en forme, malgré ses 67 ans.