Dans le grenier, des films cultes mais uniquement pour avertis.
Enki Bilal est un nom dans l'univers de la BD, dont l'un des best seller est "la Foire aux Immortels". Mais Enki Bilal c'est aussi un style, un visuel, une patte, qui ne pouvait pas échappé au cinéma. Et c'est dans ce "Bunker Palace Hotel" datant de 1989, que le scénariste dessinateur se lancera pour la première fois dans la réalisation. L'histoire est celle d'un régime quasi totalitaire qui s'effondre, et ou des dignitaires et le président sont introuvables. Normal, ils se sont réfugiés dans un Bunker Hotel, en attendant que l'orage passer et trouver par la suite une issue pour soit reprendre le pouvoir, ou fuir. Mais un révolutionnaire réussit à substituer l'identité d'un des convives du "bunker", conçu par monsieur Holm, chargé d'accueillir tous ses hôtes de marques, en fuite. Tous sont plus ou moins arrivé dans ce bunker aux allures de palace. Mais très vite, l'inquiétude règne car personne n'a de nouvelle du président. Pire, ils ont été averti qu'un espion est parmi eux. Notre homme n'a plus beaucoup de temps avant d'être éventuellement démasqué dans sa mission de capturer, ou de tuer le président en fuite. Un film qui correspond tout à fait à l'univers de Bilal, et qui en plus, c'était à l'époque très inspiré de l'actualité, vu que nous étions en pleine phase de l'effondrement de l'empire soviétique. Pourtant, le film passera un peu inaperçu dans les salles, si ce n'est pour les connaisseurs. Le film sera par contre un succès au japon, ou le cinéma français perçait plutôt bien à cette époque. Car en effet, l'ambiance du film est particulière, et est assez loin de ce que le cinéma américain abreuvait déjà depuis plusieurs années. Mais certains amateurs du genre firent parfois une comparaison minime a une esthétique qui ne serait pas étrangère à un univers à la Blade Runner. Même si esthétiquement parlant, le film se rapproche plus à une conception artistique correspondant à un pays de l'Est (le film fut tourné essentiellement en Yougoslavie, à Belgrade, avant de tourner ensuite en Serbie). Mais le film n'aura pas marqué outre mesure et sera oublié dans la mémoire collective. Une réhabilitation avec les supports laser ont permis à une nouvelle génération de découvrir ce film, qui, il est vrai, a un petit peu vieilli sur l'esthétique mais reste d'actualité scénaristiquement parlant.
TRAILER
V.O.-française
Directed by | Enki Bilal |
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Produced by | Maurice Bernart |
Written by | Enki Bilal Pierre Christin |
Starring | Jean-Louis Trintignant Carole Bouquet |
Music by | Arnaud Devos Philippe Eidel |
Cinematography | Philippe Welt |
Edited by | Thierry Derocles |
Distributed by | Bac Films |
Release dates
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Running time
| 95 minutes |
Country | France |
Language | French |
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