Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films qui ont raté leurs époques.
Comme précédemment, "Blood Rage" est un Slash Movie, qui date celui ci, de 1987. Le genre évolue, mais la réalisation, elle, fera déjà défaut a ce film, manquant cruellement de recherche et d'imagination artistiques. Du coup, cette histoire de frères jumeaux dont l'un pète les plombs au début du film, et finit dans un asile, ne réinvente rien, quand quelques années plus tard, le frère un taré, va reprendre là ou il s'était arrêté. Pourtant, en 1987, on commençait un peu a évolué en matière de film fantastique, voir d'horreur. Mais ici, ce "Blood Rage", ressemble plus a un slash movie de la fin des années 70, début 80 qu'autre chose. Et ce n'est pas faux, car c'est en effet le défaut de ce film, qui en réalité avait été tourné en 1983, sous le titre de "Nightmare at Shadow Wood", mais pour des raisons inconnues (sans doute de rachat ou de faillite de la maison de production) sortira en fait en 1987, dans un nombre limité de salle, sous son nouveau titre, et dans une version remontée, avant de finir directe en vidéo. Il faudra attendre en réalité son édition DVD de 2004, pour avoir le montage original qui fait apparaître des scènes qui avaient été coupée dans la version de 87. Mais cela ne retire en rien en réalité la qualité médiocre du film, qui finalement a eut le défaut de ne pas être sorti, a la bonne époque.
Nous sommes en 1979, et sort sur les écrans américains ce "Tourist Trap", réalisé par David Schmoeller, avec quand même, en tête d'affiche, Chuck Connors, qui a cette époque, variait entre apparitions cinémas hollywoodiens, cinémas internationaux et séries B. Ici, c'est un film fantastique, qui nous conte l'histoire de 4 amis, qui..... bon, la suite vous la connaissez, vu que c'est toujours le même scénario. Et le grand méchant loup, est un tueur psychopathe, qui en plus, possède un pouvoir télékinétique. Un film qui rentre dans la série des "slash movies" qui aura ses heures de gloire durant pas mal d'année, dans des genres différents, et évoluant évidemment, d'une génération a une autre. Sauf qu'ici, le scénario s'aventure dans une excentricité, et un style, qui n'aurait pas déplu a Stephen King, qui d'ailleurs qualifiera ce film "d'obscure classique", du fait que si le film fut un plantage total en exploitation salle, trouvera son public grâce a la vidéo. Et d'ailleurs, ce "Tourist Trap" restera longtemps l'un des titres les plus demandé dans les vidéo club, par un public de jeunes, cible première de ce genre de film. Une perle pour les uns, un merde pour les autres, "Tourist Trap" a bien évidemment disparu des vidéoclubs depuis très très longtemps, mais reste une référence, de film fantastique improbable, qui fut considéré pendant longtemps comme le précurseur du genre "slash movie" s'inscrivant évidemment dans une inspiration clairement issue des "Halloween" et "Vendredi 13".
Dans le grenier, des films sortis un jour, oui, un jour.....
1991, sort au Canada et aux USA, ce "Psychic", réalisé par George Mihalka, avec quand même un petit casting pour connaisseur. Car on retrouve Zach Galligan, qu'on avait vu dans les 2 "Gremlins", Catherine Mary Stewart, qu'on avait vu dans "Night of the Comet", et "The Last Starfighter", ou encore Michael Nouri, dont la tête ne sera pas inconnu aux explorateurs de films du grenier, ayant jouer aussi dans des films grands publics, comme "The Terminal", "The Proposal" ou même "Flashdance" entre autre une multitude de séries télés. Mais malgré çà, le film va raté le coche sur une histoire d'un étudiant qui, a ses dépends, va découvrir que dans son établissement, officie en réalité un tueur en série, mais dont personne ne croit les allégations du fait que ce pseudo professeur est exemplaire, attentionné, et convoité. Mais au final, la réalisation est tellement sans originalité, avec une mise en scène vieillotte, que le film fera un véritable flop. Du coup, pas de distribution à l'international, et direct en vidéo.
Dans le grenier, des films genre thriller, avec du beau monde, mais pas assez pour lancer réellement le produit.
Martin Landau, Kris Kristofferson, Drew Barrymore, un trio de star pour un film signé Richard Danus, produit par Cannon, que demandé de plus. Et bien, juste un scénario. Parce que "No Place to Hide" nous raconte le meurtre étrange d'une ballerine, et dont un inspecteur va devoir élucidé le mystère, non sans devoir supporter la soeur de la ballerine, une gamine de 14 ans, assez turbulente et indomptable. La casant dans un orphelinat, il ne faudra pas longtemps avant que la donzelle, elle aussi, se fasse attaqué. Du coup, notre inspecteur la prend sous sa protection, tout en essayant d'élucidé un épais mystère lié a une société secrète. Sauf que le film n'est pas franchement une réussite, voir carrément descendu par la critique, pour une réalisation fade et sans saveur, qui ne met pas en valeur des acteurs qui eux même, sont un peu paumé dans leurs propres rôles. Un fiasco qui pourtant avait sans doute subit un remontage, du fait d'avoir été tourné en 1991, et présenté à la vente en 1993. Mais finalement, le film finira directement dans le marché de la vidéo. Un film qui a ceci de particulier de montré le début du déclin de la Cannon, dont on a déjà parlé.
Dans le grenier, des films cultes, mais pas pour leurs contenus.
Petit retour sur le cinéma italien, a ses heures de gloire (pléonasme) dans le fantastique, filmé en anglais, pour évidemment, remplir les catalogues des indépendants américains, et surtout du marché de la vidéo. Car ce "Manhattan Baby" de 1982, reste évidemment d'une réalisation sommaire, avec une histoire d'amulette, qu'un archéologue découvre, non sans quelques frayeurs, en Egypte, et ramène avec sa petite famille à New York. Mais des événements étranges vont arrivé, et plus particulièrement a la fillette du couple. Mais ce qui est particulier concernant ce film, c'est son réalisateur, du nom de Lucio Fulci. Ça y est, vous vous souvenez avoir vu ce nom sur les affiches de ce genre de film tous droit sorti des 80's. Oui, Lucio Fulci, ce réalisateur italien prolifique qui a oeuvré de 1953, jusqu'en 1996, année de sa mort. D'ailleurs, Fulci fait une apparition dans ce film, dans le rôle d'un professeur dans l'hôpital. Mais on peu dire que ce "Manhatan Baby" est l'une de ses oeuvres qui aura le plus marqué les amateurs de films de série B italien des années 80, ces films fantastiques et de Science Fiction souvent réalisé avec peu de moyen. D'autant plus que ce film viendra avant sa fresque héroic fantasy qu'il réalisera en 1983,"Conquest" et son post apocalyptique "The New Gladiator", faisant entré Fulci dans sa période de film de genre qui donnera des films tels que "Aenigma", "The Curse", "Demonia", ou son "Zombi 3", souvent confondu comme étant une suite des films de Romero. Et évidemment, dans ce film, on retrouve cette post synchro aussi spécifique et démente, qui fut longtemps la particularité du cinéma italien (les productions italiennes, pour faire des économies, ne faisait pas de prise de son directe et préféraient faire une post synchro).
Dans le grenier, des films qui eurent une carrière cinéma laborieuse, mais devinrent des succès par la vidéo.
On pourrait difficilement le croire aujourd'hui, mais "Equilibrium" fut en effet un échec commercial lors de sa sortie en salle. Réalisé par Kurt Wimmer, le film arrivait pourtant avec un budget limité, a rivalisé avec les films SF de l'époque qui prenaient parfois plus du double. Sorti en 2002, le film nous racontait dans une société dystopique, l'évolution d'un agent clérical, dans une société post apocalypse, ou grâce a un substance, on désinhibe tout les sentiments, considéré comme la source de toutes violences qui a mené l'humanité a s'autodétruire. Le monde d'avant doit laisser place a l'ordre des Tetragrammaton, ordre totalitaire dirigé par celui qui se fait appelé "père", et qui a décrété que tous ce qui vient du passé, doit être détruit. Musique, art, livre, jusqu'au animaux de compagnie, tous ce qui a généré et cultivé l'émotionnel. Mais dans les bas fonds, existe encore des résistants qui ne prennent pas le fameux Prozium, et qui veulent retrouver la liberté de penser, d'exister, d'éprouver. Notre agent se voit alors confier une mission. Tenté d'infiltré la résistance et l'éradiqué de l'intérieur. Mais pour cela, il doit comprendre ce qu'est l'émotion. Erreur fatale, car alors qu'il n'a pas prit son Prozium, il est submergé par un tas d'émotions qui lui font prendre conscience que finalement cet ordre n'est pas la solution. C'est une mort. Un mort qui se caractérise par une résistante qui va être exécuté et qui va changé a sa manière le cours de sa vie, lui permettant de rencontré le chef de la résistance. Mais ce ne sera pas sans mal, car parmi les hauts gradés, un autre Clérical ambitieux veut le voir chuter pour prendre sa place en tant que plus haut et respecté clérical de l'ordre. Un film qui pourtant reprenait pas mal de thème des sociétés autoritaires, dictatoriale, de contrôle de masse, digne des romans d'Orwell et d'Huxley. Si le film a des allures de "Métropolis", avec une touche d'architecture qui n'est pas sans rappeler celle de l'époque soviétique, c'est aussi avec une petite touches de nazisme qu'on voit s'établir cette société relativement froide et sans saveur, écrasante et sans humanité, alors qu'elle se prétend justement vouloir être l'issue a la survie de cette même humanité. Même si esthétiquement et en matière de conception artistique, il y a quelques ratés, il n'en reste pas moins un film intriguant et intéressant qui rentrera dans la liste des films SF avec un fond et une forme relativement bien ficelé. Et en effet, ce ne sera que lors de sa sorti en vidéo que le film va acquérir sa notoriété, et devenir un classique du genre. Si on devait trouver un film dans la ligne de "THX1138", certainement qu'"Equilibrium" en serait le digne héritier. Même si la critique ne fut pas tendre, trouvant évidemment dans ce film des inspirations assumées de "1984" et "Le Meilleur des monde".
On le sait, les films touchant la religion et ses symboles, trouvent toujours une clientèle. Surtout aux USA, ou la religion chrétienne est considérablement implanté, et parfois influente. On a pu voir a plusieurs reprises dans les films du grenier, que certains films ont été produit dans le but de montré, d'honoré, de communiqué, sur des points cruciaux des textes bibliques, parfois dans un marché intimiste, indépendant, comme aussi parfois grand public. Mais ce film ne s'inscrit pourtant pas dans cette optique, puisque relate un épisode fictif de la vie de Jésus. En l'occurrence comme l'indique le titre, la jeunesse du messie, ou quand Jésus revint d'Egypte en terre de Nazareth, là ou à l'age de 7 ans, il va peu à peu prendre conscience de son existence, de son identité, convaincu d'être bel et bien, fils de dieu. Mais le sujet ne sera pas porteur. Tous du moins pour la cible, étant informé qu'il ne s'agit la que d'une fiction, inspiré par un roman d'Anne Rice, "Christ the lord : Out of Egypt". Donc en faisant presque un film blasphématoire aux yeux des puristes. Du coup, échec total lors de sa sortie en salle, qui condamnera le film sur le marché international, et poussera même les producteurs a sortir la vidéo plus tôt que prévu. Le film, se voulait pourtant tenté l'aventure de faire le buzz justement avec son sujet qui pouvait être contesté et contestable par l'église. Mais le buzz n'a pas eut lieu et du coup, le messie va finalement tombé dans l'oublis.
Dans le grenier, des films en guise d'adaptation sur une tendance nostalgique.
En Europe, peu connaissent cette bande de gamin. Mais aux USA, c'est une anthologie qui est né dés les années 20 dans des films court, créer par Hal Roach sous le titre "Our Gang". Le principe simple, une bande de gamins qui font les 400 coups, et ou l'on a intégré évidemment une représentation de la diversité de la société américaine. Les "Little Rascals" reviendront évidemment en format télévisuel dés les années 50 pour finir par devenir des références de la culture télévisuelle américaine. Et c'est évidemment naturellement qu'Amblin Entertainment, la compagnie de Spielberg, décida de dépoussiéré la bande de copain, pour un nouvelle version en 1994. Réalisé par Penelope Spheeris, le film reprenait une histoire d'amourette déchue a cause justement de la bande, de la part d'un des principaux personnage. Mais même si le film s'adressait a un public évidemment enfant, le film rata carrément sa cible, car évidemment trop en décalage par rapport au centre d'intérêt des gosses de l'époque. Par son coté trop "gnangnan", trop policé, le film fut assez mal noté par la critique, et fut un échec commercial retentissant pour la firme. Du coup, l'exploitation à l'internationale fut compromise, jugeant évidemment que si le film fut un échec aux USA, difficile de le vendre ailleurs, surtout avec des personnages qui font partie de la culture américaine, et peu répandu dans le monde, sinon a quelques exceptions prêt de rediffusion de vieux épisodes des années 50 sur quelques chaînes européennes. L'expérience n'empêchera pas Universal, alors distributeur d'Amblin à l'époque, de renouveler l'expérience en 2014, mais pour un film destiné directement à la vidéo, sous le titre de "Little Rascals Save the Day". Mais il est clair que ces personnages qui sont rentré dans l'histoire de la télévision, ne retrouveront certainement pas le grand écran, du fait d'être issue d'une époque révolue.
Dans le grenier, des films a en faire des indigestions.
Beaucoup de gens se souviennent sans doute de ce monsieur, l'air impassible, qui faisait pirouetté ses adversaire avec des prises d’aïkido. Oui, ce grand gars, brun ténébreux du nom de Steven Seagal. Il est vrai qu'il a fait parti de ces stars de films d'actions entre le début des années 80 et le milieu des années 90. Car depuis, tous comme Jean Claude Van Damme, le succès n'a pas été au rendez vous, et le monsieur n'a plus tourné que dans des productions de seconde zone. Et c'est comme çà depuis plus de 20 ans pour Steven qui a vieillit, mais qui continu a nous la jouer gros bras. Et c'est dans ces innombrables productions actuelles ou il fait parfois la tête d'affiche, comme parfois du second rôle. "Absolution" fait parti de cette longue série de films essentiellement destinés à la Vidéo et à la VOD, ou l'on retrouve en général le même schéma. Ici, il joue sous la direction de Keoni Waxman un tueur, qui va devoir à un moment choisir entre ses engagements envers un mafieux jouer par Vinnie Jones (lui aussi devenu adepte des série B) et la protection d'une jeune femme, en lien avec des corruptions politiques, qui vont le faire renouer avec une agence gouvernementale ou il avait oeuvré autrefois. Autant dire du chef d'oeuvre, puisque nous aussi dans une production anglophone Roumaine, symbolisant ces productions de plus en plus massive en provenance d'Europe Centrale et de l'Est. Sauf que pour vendre la marchandise, ces production ont besoin de têtes d'affiches, et de ce fait, on y retrouve pas mal de nom tels que Seagal, Van Damme, Lamas, Dukikov, bref, les acteurs d'actions des années 80, vieillissant, mais qui ont encore un nom pour remplir une affiche. Et a ce petit jeu, Seagal n'a pas moins enchaîné 8 films en un ans, tous destinés à la VOD, en autre une apparition dans "Machete" de Rodriguez, en 2010. Jusqu'a aujourd'hui, Seagal n'a toujours pas accepté de participé à la franchise de Stalonne, en tant que vedette d'action de la même époque.
Graffeurs, Break Dancers, cocktail suffisant surfant sur les tendances d'époque, voici "Body Rock", un film sur une bande de jeune à New York et dans sa banlieue, qui tentent de percé, dans des compétitions qui avec une prime à la clé, leurs permettraient de sortir des bas fonds, de la pauvreté, dans une amérique qui déjà, n'offre pas son rêve a tous. Et dans cette univers, Chilly va avoir sa chance, et va grimpé les échelons.... non sans quelques tracas, au passage. Mais on ne s'improvise pas "succès" sur de la tendance. Musicalement, le film offrira quelques titres que les mélomanes reconnaîtront sans aucun doute, mais ce sera là la seule qualité du film. Dans le rôle titre, un certain Lorenzo Lamas, qui finalement a bien fait de troqué son allure de break dancer avec celui de "Renegate" (série télé ou il jouait un flic rebel recherché qui jouait les bon samaritain sur son Harley, les cheveux au vent) car dans ce film, son talent d'acteur lui vaudra un "Razzy", la récompense du plus mauvais acteur de l'année. Dans les parties musicales, la voix de Laura Branigan, célèbre chanteuse, elle aussi, d'époque ! Du coup, le film va se ramassé grave, portant le titre de plus mauvais film de l'année sur le marché américain, et faisant ainsi perdre ses chances de s'exporté à l'étranger.
Dans le grenier, des films cultes pour une génération, mais qui ont finalement disparue des mémoires.
Qui dans les années 80 n'a jamais entendu parlé, ou jamais lu dans la presse spécialisée, sur "Class of 1984", en étant amateur de cinéma de genre et américain de surcroît. Car si ce film n'est pas rester à l'affiche très longtemps en France, du fait d'une violence pour l'époque qui poussa les instances a l'interdire au moins de 18 ans, il n'en est pas moins resté un objet de curiosité pour bon nombre d'ados. Car le film extrapolait en réalité l'état de certaines écoles, plus précisément l'équivalent de lycée pour nous, ou la délinquance, la violence, étaient devenues de réelles problèmes. Même si le film se dit être "dans un futur proche", il n'en reste pas moins inspiré, selon les scénaristes, de ce qui existait déjà dans des établissements dit "sensibles". Réalisé par Mark Lester, le film contait l'histoire d'un professeur, arrivant dans sa nouvelle école, pour y enseigné la musique. Mais très vite, il va se rendre compte que l'autorité des chefs d'établissements est totalement dépassé et que certaines bandes arrivent par faire la loi, surtout celle d'un petit caïd, qui fait régné sa terreur. Mais notre professeur va tenté de poussé les élèves qui en veulent, vers le haut, s'opposant évidemment a ce caïd, et sa racaille, qui vont bien évidemment monté d'un cran la violence, jusqu'a s'attaqué directement a notre professeur. On remarquera que déjà dans ce film, un personnage du nom d'Arthur, est interprété par un acteur qui n'est pas déjà tous jeune mais dont l'allure en fait un éternel adolescent, c'est Michael J Fox, qui trois ans plus tard explosera dans Retour vers le Futur, après une petite carrière remarquée à la télévision et quelques comédies pour ados. Dans le rôle principal Perry King qui a cette époque, se remettait d'avoir échoué au casting d'un film réalisé 5 ans plus tôt, pour lequel il concourrait pour le rôle d'un certain, Han Solo. Mais sa carrière n'en sera pas moins remplie, pour deux ans plus tard, partagé le succès de la série Riptide, et quelques rôles dans des films télévisés, s'étant un peu éloigné du cinéma, ou l'on a pu le voir pour la dernière fois dans le rôle de président des USA, dans le "Jour d'Après", de Emmerich. Au casting, on retrouvera aussi Roddy McDowall, qui fut rendu célèbre pour son rôle "maquillé" de la saga Planète des Singes et également, à la musique Lalo Schifrin pour le coté classique, et Alice Cooper pour le coté rock.... autant dire du beau monde pour finalement un film qui aura nettement plus de succès sur le marché de la vidéo, que lors de sa sortie en salle. Car en effet, difficile de vendre un produit qui ne montre pas l'amérique sous son meilleur jour. D'autant plus que cela donnait aussi un avant goût de ce que les écoles publics allait devenir à terme, dans des quartiers extrêmement affligés par le chômages, les problèmes sociaux, et surtout les trafics de drogues. Des thèmes que le cinéma a mainte fois montré sur l'abandon et les dérives d'une partie de sa société, ou encore aujourd'hui, les stigmates peuvent se voir et se sentir, même si à terme, il a été décidé de remettre de la sécurité dans ces écoles, quand celles ci ne furent pas simplement et définitivement fermées, démolis, rasées, obligeant a relocalisé des élèves parfois en échec scolaire dans des établissements ou finalement, ils furent virés et renvoyé dans la rue. Depuis, le film a été évidemment, diffusé à la télévision, dont pour la première fois en France, par l'ancienne chaîne "La 5", en 1988, ou d'ailleurs, le moeurs avait évoluées depuis, puisque diffusé en prime time, sans carré blanc. Mais depuis, le film est tombé dans l'oublis. Même si a plusieurs reprises, on l'a ressortis des cartons pour accompagné les sorties de ce qui est considéré être sa franchise, avec "Class 1999" sorti en 1990 (un spin off qui n'a aucuns de liens avec le film de 1982), et sa suite "Class 1999 ; the Substitute" en 1994, qui sortira lui directement en vidéo. Si aujourd'hui la réalisation est un peu vieillotte, la thématique reste a jamais d'actualité, tant on est en France encore embourbé dans ces problèmes, qui demain, dans un "futur proche" pourrait bien voir concrétisé la fiction de ce film qui a pourtant 34 ans.
Dans le grenier, des films ratés sur des idées pourtant exploitables avec du potentiel.
Huit adolescents se retrouvent enfermé dans une galerie marchande dernier cri, doté des dernières technologie de surveillance et de sécurité. Leurs buts, faire la fête dans un des magasins. Donc évidemment, nos huit troubles faits, vont devoir jouer de subterfuges pour évité les robots de sécurité. Sauf que le système ultra sophistiqué va finir par péter un plomb après que la foudre soit tombé sur le système centrale, qui va évidemment commencer a tuer. Donc, voilas pour l'histoire. Sauf qu'en 1986, quant on est une petite production, c'est peut être un sujet un peu trop ambitieux pour mettre à l'écran. Pourtant, ce "Chopping Mall" va faire.... mal. Mal par sa mise en scène qui ne cherche pas a compenser le petit budget. Mal par ses robots aussi ridiculement conçus que totalement décrédibilisant. Mal par le jeu des acteurs tout aussi à l'image d'un film de série B, qui croit pouvoir jouer dans la cours des grands mais qui va finir directe en vidéo, après quelques projections publics désastreuses. Il faut dire que ce "Chopping Mall" portait avant cela le titre de "Killbots", un titre tout aussi ridicule qu'il n'attirera pas plus le public en salle, qui se résumera pas une catastrophe au box office. Du coup, rebaptisé d'un nouveau titre, deuxième carrière sur le marché de la vidéo. Plus tard, le film subira une édition DVD, et fera même l'objet d'une collection avec 7 autres films du genre, acheté en 2004 par la société Vestron Vidéo, filiale de Lion's Gate Production. Un de ces nombreux films refilé dans des DVD et Blueray collector, avec plusieurs autres films du même gabarit.