Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

mardi 26 décembre 2017

VIVE LES FEMMES (1983)

Dans le grenier, des films d'une époque révolue et clairement franchouillarde. 

Un petit détour dans un genre qu'on a qualifié de "comédie de la gaudriole", ou plus simplement des petites comédies françaises qui tournaient autour des relations hommes femmes, avec en toile de fond une satire de la société qui mettait en opposition une guerre des sexes, l'épanouissement sexuel, et des caricatures moralistes et paternalistes vieille France. En gros, des comédies légères, pour public avertie, comme on savait en faire dans les années 70 et 80, d'ou sont né quelques succès comme "Les Sous Doués", "Les Bidasses en folie", "Mon curée chez les Thailandaise", ou encore "Gros Dégueulasse" et consort, souvent issue des milieux satiriques et caustiques de l'époque, pour ne pas dire de la bande Professeur Chauron, Reiser, et Lauzier. Des films dans lesquels on retrouvait souvent quelques anciennes stars du cinéma populaire, comme Henry Guibet, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Robert Castel, Daniel Prevost.... avec une nouvelle génération de jeunes acteurs, dont certains et certaines feront des carrières éclairs, comme justement quelques uns de ce "Vive Les Femmes", réalisé par Claude Confortés, sorti en 1983. Comme Catherine Leprince qui malgré ses atouts fera une carrière assez rapide dans les années 80 avant de finir dans quelques téléfilms dans les années 90. Pauline Lafont, qui elle aussi, était promu a une carrière du fait d'être une des filles de Bernadette, mais qui malheureusement disparaîtra tragiquement en 1988. Un film qui vit orbité certains grands noms, dans cette adaptation d'une BD signé Jean Marc Reiser, confirmant que cette univers du cinéma populaire, était avant tout une grande famille. Des noms comme Maurice Rish, George Beller, Roland Giraud, Maurice Baquet, Michèle Bernier, ou encore des apparitions comme celle de Gébé, Wolinski, Carrière, Gaccio (à l'époque marié avec Bernier, fille du professeur Chauron) et d'autres, souvent issue du théâtre de boulevard, ou des milieux artistiques populaires de l'époque. Un film qui traitait de la monté d'un féminisme revendicatif, dévergondé et assumé, face a un changement de moeurs dans la société française, qui fut considérablement ébranlée dans les années 70 avec l'émancipation et la liberté sexuelle. Une comédie qui eut son petit succès à l'époque, dans la longue série des films de ce genre, qui ont finalement disparus à l'aube des années 90, du fait d'être considérées comme trop ringardes, trop populaires, trop osées, aussi, pour un public familiale. Un genre qui a définitivement disparu, au profit de comédie plus commerciales, plus importantes, ou pour des produits plus consensuels, plus complaisant, plus caricaturaux. Toute une époque qui ont parfois fait tourner les yeux des quelques adolescents encore pré pubère, du fait d'une légèreté bien française qu'on ne retrouvera pas dans d'autres cinémas de cette même époque.

TRAILER

V.O.

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