Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films d'un genre populaire disparu.
"Pétrole Pétrole" est peut être un film que vous avez vu, un soir, une après midi, lors d'une rediffusion à la télévision. Si vous ne l'avez jamais vu, alors réparons la chose en sortant du grenier, ce film de Christian Gion, qui est à l'image de ces petites comédies populaires, nombreuses à se partager l'affiche durant les années 70 et 80. Genre quelque peu disparu, avec l'évolution du marché, ou parfois des grandes vedettes n'hésitaient pas à s'y montrer, comme ici Jean Pierre Marielle, ou même Bernard Blier. Datant de 1981, le film mettait aussi en vedette une actrice qui tournera pas mal dans ces années, Catherine Alric, qui disparaîtra en même temps que ce genre de cinéma, au même titre que pas mal d'autres acteurs et actrices qui étaient aussi des familiers du théâtre de boulevard comme Henry Guybet, Charles Gérard, Michel Modo, qu'on retrouvent également dans ce film.
Dans le grenier, des films qui ont exister mais dont on a complètement oublié l'existence.
Si je vous dit, Nicolas Cage, Tommy Lee Jones, Sean Young, vous allez penser que c'est du gros films bien commercial. Et vous avez raison. A ceci prêt que ce "Fire Birds" est passer complètement à côté de la plaque, à une époque où pourtant, Cage, Lee Jones, et Young n'étaient pas des inconnus. Réalisé par David Green, estampillé Touchstone Picture, c'était une petite machine de guerre commerciale qui finalement à fait un flop lors de sa sortie en 1991. Relatant l'histoire d'un pilote d'hélicoptère de l'armée, qui, après avoir perdu son meilleur amis lors d'une opération en amérique du sud, contre les cartel de la drogue, est en pleine dépression. Mais un instructeur, connaissant ses talents, va le remettre sur pied, pour lui confier une nouvelle mission sur un hélicoptère plus performant. L'entraînement va être rude, pour au final, assouvir sa vengeance contre le pilote mercenaire qui a descendu son amis. Scénario un peu bancale qui tente de nous la faire "top gun" façon hélico, mais surtout mise en scène et montage à l'emporte pièce condamneront le film avant même sa sortie. Des critiques qui ne feront pas de cadeau a ce film, ruineront les espoirs de rentabiliser les 22 millions de dollars de budget, ayant même bénéficié pour l'occasion, d'une coopération de l'armée et non des moindres, pour promouvoir justement le nouvel hélicoptère en présence. Mauvais score au box office, l'exploitation à l'internationale va en pâtir énormément, au point que la publicité, la promo, sera quasiment inexistante. En France, le film ne verra pas le jour en salle, et sera disponible uniquement en vidéo. Du coup, même quand on croit avoir tous vu dans la carrière naissante de Cage, et de Lee Jones, on oubli volontiers ce film qu'on a retrouver pour vous, dans le grenier.
Dans le grenier, des films de SF kitsch mais symboles de toute une époque.
1968, alors que l'homme va marché sur la Lune, le cinéma rêve aussi de marcher sur Mars. Et c'est la base de ce film, "Mission Mars", réalisé par Nick Webster, qui nous conte l'histoire de deux missions, l'une américaine et l'autre soviétique, qui sont envoyer sur Mars. Mais là ou les russes échouent, en ne laissant qu'un survivant paumé sur la surface, les américains réussissent eux, a poser leur engins sur Mars. Prenant la décision de sauver le russe, ils vont ensemble affronter un mystère qui n'était pas prévu au programme. Mars est habité.... Bien sûr, ici, on est loin des productions avec de gros moyens (pourtant c'est la MGM qui est derrière), et le 2001 de Kubrick n'a pas encore apporter ses petites révolutions en matière d'effets spéciaux. On reste donc dans quelque chose de très classique, très fifties dans le style malgré son année de production, autant dire kitsch à souhait. A noté que c'est le dernier film pour l'acteur Nick Adam qui décédera peu de temps après d'une overdose.
Dans le grenier, des films aux budgets raz les pâquerettes.
"L'Abime des Morts Vivants" c'est aussi l'un des titres français de cette coproduction made in France, dont le titre anglais s’intitulait, "Oasis of the Zombie". Il faut dire qu'en 1982, année de cette production, pas mal de films de séries B ont tournés autour des zombies, popularisé par George A Romero, et son second opus, 3 ans plus tôt, avec son "Dawn of the Dead", justement traduit dans quelques pays européens par "Zombies". Dans ce film réalisé par Jesús Franco, il est question de chasseurs de trésors dans le désert saharien, à la recherche d'un trésor appartenant aux Nazis, et dont le convoi à disparu sans laisser de trace. Mais nos aventuriers vont avoir la désagréable surprise de constater que le convoi du trésor, est encore bien gardé par les restes des soldats de l'afrika korps allemande, des soldats morts vivants. Autant dire que si vous faites partis de ces cinéphiles du cinéma de genre, vous vous rappellerez sans doute que pas mal de petites productions françaises indépendantes, s'étaient tenté dans la même époque de faire du cinéma de genre, avec de nazi zombie. Mais alors très boudé par les producteurs ayant pignon sur rue, ces films ont quasiment été oubliés, car peu ou pas du tous distribuer dans l'hexagone. De la série B européenne, qui tentait déjà de ce faire un trou dans le marché de la vidéo, pratiquement le seul support ou l'on pouvait encore voir ces films (dont d'ailleurs tous le monde se souviendra de René Chateau, qui était l'un des plus gros diffuseurs de ces films de série B des années 80) qui petit à petit, n'étaient quasiment plus exploiter en salle de cinéma, ou sinon dans quelques salles de quartier encore survivantes, dans Paris. Attention, ici, c'est du lourd, à voir avec recul surtout si vous êtes nantis sur la question.
1982, petite production de monsieur Don Jones, dont il est également le scénariste, le réalisateur, le monteur, bref, multitâche, pour ce "The Forest", une histoire de deux amis et de leurs copines, qui lors d'une randonnée dans une forêt vont avoir maille à partir avec un individus qui a faim.... très faim. Autant dire du cannibalisme au programme, si ce n'est que Don Jones aurait du sans doute aller un peu plus à l'école de cinéma, pour évité de faire des fautes d'amateurs. Car les dialogues sont aussi pauvre que la qualité narrative, sans parlé du montage, et d'une musique qui au bout d'un moment, t'as vraiment envie de tuer le compositeur..... Bon courage pour ce film de série Z, qui bien sûr, ne dépassera pas les frontières des USA, pour finir dans différentes éditions vidéos, ou meme en 2006, on osera en faire une édition DVD.
TRAILER
V.O.
Directed by
Don Jones
Produced by
Frank Evans
Don Jones
Written by
Don Jones
Starring
Dean Russell
Gary Kent
Tomi Barrett
John Batis
Ann Wilkinson
John Batis
Dans le grenier, des films reconnus des uns, méconnus des autres.
Les cinéphiles avertis connaissent obligatoirement "Gandahar", film d'animation français signé René Laloux, adapté de "Les Hommes-machines contre Gandahar" de Jean-Pierre Andrevon, considéré comme l'une des oeuvres majeure du cinéma d'animation made in France. Mais évidement, l'histoire, la narration, est propice a un public connaisseur et averti. Autrement dit, lors de sa sortie en salle, en 1987, le grand public ne s'est pas précipité sur la chose. Car "Gandahar" nous conte l'histoire d'une civilisation pacifiée et en paix, menacée par une autre peuplade qui en réalité, va s'avérer être un secret bien enfoui depuis le fond des âges, dans le cadre de la préservation d'une société parfaite et en harmonie. Autant dire un scénario assez métaphysique, sociétale et écologique, que ne convient évidemment pas un un jeune public qui à l'époque était plus attiré par du Disney ou des Manga Japonais, que par un cinéma d'animation français apprécié pour sa qualité narrative, mais pas forcément accessible pour une exploitation grand public. Allez, disons le carrément, trop intellectuel pour être un succès populaire.
Dans le grenier, des films qu'on se dit qu'on pouvait en rêver et que pourtant, çà a bien été fait.
En 1990, Jeff Goldblum est déjà un acteur confirmé, et charismatique depuis le succès de la "Mouche" de Cronenberg. Mais avant de revenir sur le devant de la scène avec "Jurassic Park", Goldblum a eu un petit passage à vide, ou il a enchaîné quelques épisodes de séries télé, et quelques films de série B. Et "Mr Frost" fait partie de ces film, ou finalement on lui trouvera le rôle adequate. Celui de Satan. Coproduction américaine et française, réalisé par Philippe Setbon, ce film relate justement l'enquête et le suivit de ce Monsieur Frost, qui après la découverte d'un corp dans sa demeure, va être interné dans un asile psychiatrique, ou là, évidemment, on imagine bien les dégâts qu'il va faire. Peu connu dans la filmo de l'acteur, le film sortira en salle en France, un peu de façon incognito, avant de retrouver une seconde jeunesse après le succès de "Jurassic Park" qui va permettre à l'acteur de servir l'intérêt des boîtes de prod vidéo, qui ressortiront au fur et à mesure quelques unes des oeuvres dans lesquelles l'acteurs a pu jouer. Si le film a un peu vieillit, on ne peu que rêver de voir cet acteur atypique s'amuser a jouer le diable.
TRAILER
FILM
Directed by
Philippe Setbon
Written by
Philippe Setbon
Derry Hall
Brad Lynch
Louise Vincent
Dans le grenier, des films mal aimé, mais qui deviendront culte.
Mettre ce chef d'oeuvre du fantastique dans les films du grenier, serait presque un blasphème. Pourtant, si tous le monde en a entendu parlé, si beaucoup de monde savent de quoi il en retourne, peu de gens l'auront finalement vu, se contentant de ce que la postérité du film de zombie aura été à son point culminant. Réalisé en 1968 par Georges A. Romero, le film ne se contentait pas d'être un film avec des morts vivants. Il abordait aussi des thématiques par rapport à la société américaine, socialement, culturellement, comme aussi politiquement, chers à son réalisateur, qui d'ailleurs en fera un peu son fil conducteur pour toutes la saga qui comprendra quand même, 8 films, dont deux sont évidemment malheureusement en suspend, du fait que le père de la saga nous a quitter en 2017. Ce film se résume tous simplement par un couple attaqués par des morts vivants, et dont seule la jeune femme va réussir a s'en sortir, réussissant a se réfugier dans une maison, ou là, ont déjà trouver refuge plusieurs personnes, dont un afro américain qui va avoir toute sa symbolique dans l'histoire. Aujourd'hui, il en existe des copies nettoyées, a défaut d'une assez mauvaise version colorisée. Tom Savini, qui fut l'un des fidèles avec ses effets spéciaux, plus particulièrement à partir de "Dawn of the dead", sera intronisé par le maître pour en faire un remake plus moderne en 1990. En France, le film ne trouvera pas preneur, et ce n'est que par le succès en vidéo du second opus, que les gens commenceront a s'intéresser à ses origines. Aujourd'hui, ce "Night of the Living Dead" a su donner des codes à un genre qui existe encore, donnant même l'inspiration avec le regard du maître, au succès de la bande dessinée, devenue série télé "Walking Dead". "La Nuit des Morts Vivants" est aujourd'hui inscrite au patrimoine cinématographique du congrès américain.
Dans le grenier, des films avec de la grandes stars, sur le déclin.
"The Driver's Seat", est à l'origine un film italien de 1974, réalisé par Giuseppe Patroni Griffi, mais qui eut pour vocation aussi, de faire travailler un peu la grande star hollywoodienne, Liz Taylor, alors un peu dans le creux de la vague dans les années 70. Il faut dire que la dame a du caractère, et certains studios hollywoodiens étaient passer à autre chose, que jouer sur le nom d'une actrice qui ne vendait plus suffisamment. Surtout avec en plus, un don pour réclamer des cachets bien de delà de ce que les producteurs étaient prêt a offrir. Du coup, comme certaines de ses copines, elle est aller voir du coté de l'Europe, ou en Italie, dans les années 70, pas mal d'anciennes stars américaines ont tenté une seconde carrière. Dans ce film, l'actrice interprète Lise (quelle originalité) une femme un peu déséquilibrée, qui va faire d'étrange rencontre à Rome, alors qu'elle cherche quelqu'un pour l'assassiner. Bonus, dans ce film, la présence en lord anglais d'un certain Andy Warhol qui pourtant ne suffira pas a attiré les foules lors de sa sortie en salle. Le film est quasiment oublié, comme un certains nombres de l'actrice d'ailleurs, surtout dans cette époque. Le film fut également exploité sous le titre de "Identikit".