Dans le grenier, des films qui ont laisser un héritage.
Rare sont ceux qui se souviennent de ce film, réalisé pourtant par Roman Polanski, et qui fut l'une de ses plus grosses productions. En effet, bien avant Disney et son adaptation de son attraction "Pirates des Caraïbes", Polanski réalisa ce "Pirates" avec un budget qui dépassa les prévisions pour atteindre en 1986, 40 millions de dollars. Pour vous donnez un ordre d'idée, 5 ans plus tôt, le Retour du Jedi de Lucas avait coûté 42 millions. Sauf qu'ici, il s'agit d'une production franco tunisienne, ou quasiment tous les producteurs vont y laisser des plumes. Premièrement, parce que le scénario n'est pas à la hauteur du projet, et Polanski n'est pas le réalisateur le mieux adapter dans sa façon de filmé ce genre de film. De deux, la folie des grandeurs, qui poussera la production a engloutir 8 millions de dollars pour la construction d'un galion espagnol grandeur nature, et capable de navigué (néanmoins, le bateau restera une "décor", propulsé par moteur, ne pouvant pas navigué a la voile). De trois, pour des raison juridique (Roman étant déjà sous le coup de la plainte du viol d'une gamine de 12 ans aux USA), quasiment toutes les majors américaines qui étaient intéressées par le projet, se sont désisté. C'est grâce a la fortune de Tarak Ben Ammar (un riche tunisien qui produira un certain nombre de film français, avant de créer spécialement pour le film de Mel Gibson, "La Passion du Christ", la société Quinta) que le film se bouclera finalement, avec Walter Matthau (moins gourmand que Nicholson, qui était prévu à l'origine pour le projet) et le jeune Cris Campion, qu'on voyait déjà être la french star a hollywood, avant de finalement disparaître rapidement du grand écran, en continuant quelques petits rôles dans des films et des série télé, finissant même par atterrir dans la série "C'est la vie". Isabelle Adjani devait aussi être du casting, mais remplacé par Charlotte Lewis, qui manquera d'ailleurs de convaincre outre mesure dans le rôle. Le film sera notablement apprécié en France, a coup de grosse promo, mais sera un plantage complet a l'international. Même aux USA, ou c'est la fameuse Cannon qui avait acheté les droits de distribution pour le marché américain, n'arrivera pas a le casé auprès du public. Ne rapportant même pas un quart du budget initial, le film sera l'un des plus gros échec de Polanski. Seul restera finalement en héritage, le galion "Neptune" qui pendant un temps fera la curiosité touristique à Cannes pour les 40 ans de son festival, avant de repartir a Gêne, ou il a été également mis a disposition du port en guise d'attraction touristique, quant il ne sert pas pour l'occasion a quelques films ou téléfilms. Mais récemment il a été mis en cale sèche pour être restauré, du fait qu'en tant que bateau de "cinéma", les matériaux utilisés se sont très vite dégradé avec le temps. Le film quant a lui, sera difficile a trouver dans quelques éditions DVD, voir même rare dans les catalogues de la Paramount, qui en possède désormais les droits.
Directed by | Roman Polanski |
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Produced by | Tarak Ben Ammar |
Written by | Gérard Brach John Brownjohn Roman Polanski |
Starring |
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Music by | Philippe Sarde |
Cinematography | Witold Sobocinski |
Edited by | Hervé de Luze |
Production
company |
Cathargo Films
Accent-Cominco |
Distributed by | Cannon Film Distributing(US) |
Release dates
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Running time
| 112 minutes[1] |
Country | France Tunisia |
Language | English French Spanish |
Budget | $40 million |
Box office | $1,641,825 (US) $6,341,825 (Worldwide) |
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