Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

samedi 31 décembre 2016

RED PLANET (2000)

Dans le grenier, des films de tendance, mais trop tard.

On a eut le droit à la fin du 20ème siècle a une petite vague de film SF genre, "voyage sur Mars". DePalma ayant fait son petit plaisir avec un "Mission to Mars", et une autre production indépendante s'était aventuré a nous faire un "Princess of Mars", qui n'ira jamais dans les salles de cinéma. Par contre, ce "Red Planet" lui, va y atterrir, dans les salles. Réalisé par Antony Hoffman, c'est avec du casting avec en tête Val Kilmer (qui à l'époque n'était pas encore redescendu de son égocentrisme démesuré) Carrie Anne Moss (un nom qui passait bien pour avoir été dans les Matrix) et Tom Sizemore (également mis en avant du grand public avec le Soldat Ryan), que ce "Red Planet" allait en décevoir plus d'un. Car déjà, le scénario n'est pas innovateur dans ce sens ou c'est, on arrive, on se plante, on va pas survivre, ha mais si, il y a une chance si on atteint l'endroit qui loin, loin, loin.... Du coup, le scénario on le connait, pas de surprise. Puis enfin, le film s'aventure a des extrapolations faisant basculé le film dans un non compromis entre extraterrestre primitif et survie en milieu hostile. Bref, la critique, comme le public n'accrochera pas et le film sera un échec commercial. D'autant plus qu'une querelle entre Kilmer et Sizemore a entaché la promo du film, ou Kilmer s'est vanté d'avoir été payé 10 millions de dollars pour ce film contrairement a Sizemore qui n'avait été payé que 2. Résultat, la presse, les critiques, le public on définitivement tirés a boulets rouges sur Kilmer, qui lui vaudra par la suite une traversée du désert ou plus aucunes grandes productions n'a voulu de lui, tant il avait, par son comportement, ruiné la promo du film. Du coup, le parcours du films aux USA est un désastre, et l'international ne couvrira pas le budget initial de cette production américano australienne, qui sera d'ailleurs un coup dur pour la maison Village Roadshow, coproductrice avec Warner.
Directed byAntony Hoffman
Produced byBruce Berman
Mark Canton
Written byChuck Pfarrer
Jonathan Lemkin
StarringVal Kilmer
Carrie-Anne Moss
Tom Sizemore
Benjamin Bratt
Simon Baker
Terence Stamp
Music byGraeme Revell
CinematographyPeter Suschitzky
Edited byRobert K. Lambert
Dallas Puett
Production
company
Distributed byWarner Bros.
Roadshow Entertainment(Australia & New Zealand)[1]
Release dates
  • November 10, 2000
Running time
106 minutes
CountryUnited States
Australia
LanguageEnglish
Budget$80 million
Box office$33.5 million

KICKBOXER VENGEANCE (2016)

Dans le grenier, des films du genre "allez, on tente mais bon ! ".

On se souvient lors des heures de gloire de JCVD, son film "Kickboxer" de 1989, qui donnera des petits avec un "Kickboxer 2" en 1991, sans Vandamme, un 3 en 92, et un 4 en 94. Ces 3 derniers films ayant été essentiellement destinés a la vidéo. Puis, plus rien. C'est alors qu'une production qui avait racheté les droits, décida de contacté Jean Claude, et de lui dire, "hey, Jean Claude, çà te dirait un Kickboxer ?". Vu que l'acteur belge n'est plus au top des box offices, et que même ses propres productions ne dépassent pas le seuil de la vidéo et de la VOD, Jean Claude Vandamme accepta de revenir, mais pas dans le rôle de Kurt. Car ce "Kickboxer Vengeance" de 2016, est en fait un remake de l'original de 1989. Si Vandamme est présent, il l'est en tant que Maître Durant, l'expert en art martial qui va aidé Kurt a s'entraîné pour se vengé du fameux Tong Po, celui qui tuera son frère lors de ce combat en Thaïlande. Alors forcément, ceux qui ont vu l'original de 89, seront notoirement déçu de voir que ce n'est qu'un remake. Ensuite, ce genre de film n'ai plus vraiment ce qui intéressent les exploitants, tant le genre est présent à la pelle dans le marché de la vidéo et de la VOD. Puis sans le dire, c'est aussi le genre de film qui attire un public dont les cinémas, plus particulièrement en Europe, veulent se passé. Du coup, le film restera dans le format VOD et vidéo, qui en fera un échec commercial retentissant du peu de projection qu'il subira. Mais néanmoins, le film se vendra plutôt bien sur le marché streaming et VOD, que les producteurs ont décidé de donner une suite, "Kickboxer Retaliation", et ainsi qu'un troisième film prévu "Kickboxer Syndicate". Un filon semble t-il qui s'annonce, même si ce "Kickboxer Vengeance" a été émaillé de quelques déconvenues. D'un, l'acteur qui joue le frère de Kurt, Daren Shahlavi, meurt quelques temps après la fin du tournage, et de deux, l'équipe de tournage n'a pas été payé en temps et en heure par la production, étant obligé d'attendre plusieurs mois avant de recevoir leurs cachets. Bref, ce film est à l'image d'un certain cinéma indépendant qui parfois, est une entreprise un peu fagoté genre, mafieuse, ou l'on est dans des financements un peu scabreux et douteux. Car si le film a coûté 17 millions de dollars, le résultat à l'écran laisse a désiré au point de se demandé ou sont parti ses 17 millions.
Directed byJohn Stockwell
Produced by
Written by
  • Dimitri Logothetis
  • Jim McGrath
Starring
CinematographyMateo Londono
Edited by
  • Carsten Kurpanek
  • Chris A. Peterson
Production
company
Headmon Entertainment & Productions
Radar Pictures
Distributed byRLJ Entertainment
Release dates
  • July 14, 2016 (FIFF)
  • September 2, 2016(United States)
Running time
90 minutes[
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$17 million
Box office$210,416

PRINCE VALIANT (1997)

Dans le grenier, des adaptations qu'on préfère oublier.

Prince Valiant est un personnage populaire dans la culture de la bande dessinée américaine, créé par Hal Foster en 1937. D'ou sa première adaptation au cinéma en 1954, époque glorieuse ou Hollywood faisait du film de chevalerie en veux tu en voilas. Une adaptation en dessin animé en 1991, et ce sera finalement en 1997 que réapparaîtra Valiant au cinéma, dans cette production réalisé par Anthony Hickox, et qui va nous conté comment Valiant va se faire passer pour le Seigneur Gauvain, auprès du roi Arthur, alors en pleine guerre contre les vikings du nord, qui lui aurait chouré son épée Excalibur. Valiant va alors recevoir la mission de mettre la jeune princesse Ilene à l'abris. Si l'histoire s'essaye a intronisé le personnage dans une dimension cinématographique, le film va être une catastrophe. Même l'acteur de petite taille Warwick Davis, qui avait participé au film, reconnu que cette production était un désastre. Pourtant, alimenté par des productions britanniques, irlandaises et allemandes, le film n'arrivera pas à s'extraire d'une réalisation et d'un montage qui manque cruellement d'imagination, de panache, et de rythme. Pire, pour tenter de donner plus de "couleur", les producteurs allemands voulurent donné plus d'humour, plus de légèreté, ce qui poussera l'éditeur qui avait signé des droits d'adaptation avec cette production, de se retiré et de ne pas engagé ses moyens pour promouvoir le film sur des campagnes promotionnelles parallèles. L'exploitation fut le verdict. Tant est si bien que le film ne restera pas plus d'une semaine dans la plupart des salles, dans son exploitation en Allemagne, en France, et en Grande Bretagne. Le film n'ira même pas tâté le marché américain. Même sur son marché vidéo le film fera un four, et finira par être totalement oublié. Aucune autre tentative depuis n'est imaginé ou pensé sur ce personnage qui, même s'il est un classique de la bande dessiné, ne pourra jamais revenir au cinéma sans un sérieux dépoussiérage. 
Directed byAnthony Hickox
Produced byTom Rosenberg
James Gorman
Bernd Eichinger
Screenplay byMichael Frost Beckner
Anthony Hickox
Carsten H.W. Lorenz
Story byMichael Frost Beckner
Based onPrince Valiant
by Hal Foster
StarringStephen Moyer
Katherine Heigl
Thomas Kretschmann
Joanna Lumley
Ron Perlman
Edward Fox
Music byDavid Bergeaud
CinematographyRoger Lanser
Edited byAlexander Berner
Distributed byFox Video
Release dates
  • 1997
Running time
119 minutes
CountryIreland
United Kingdom
Germany

ELEKTRA (2005)

Dans le grenier, des films de supers héros, pas si super.

En 2003, le film sur "Daredevil" réalisé par Mark Steven Johnson, faisait apparaître le personnage également issue des Marvel, Elektra. Pour le rôle, il fut choisit une actrice à la condition physique déjà accomplie, j'ai nommé Jennifer Gardner, révélé par la série "Alias" ou elle avait été justement entraîné physiquement. Malgré des critiques plutot mauvaises et un bouche à oreille désastreux, l'actrice avait quand même obtenu l'intérêt des amateurs et fans des Marvels, comme étant potentiellement le visage du personnage, qui, ni une ni deux, donna l'idée d'en faire un "spin off". Elektra allait donc avoir son film. Réalisé par Rob Bowman en 2004, le film sortira en 2005, assez rapidement, pour évité le constat. Le constat que le film est mauvais, mal écrit, mal tourné, mal monté. Fort heureusement, le "Cat Woman" de Titoff lui bravera le titre de plus mauvais film de comics, et laissera ce Elektra se faire oublié. Même si l'actrice ne sera réellement jamais incriminé dans le film, du fait qu'elle tenait plutot bien son personnage, les critiques comme le public va laminé le film qui finira par être totalement oublié. Preuve en est, il est difficile de le retrouvé dans les chronologies filmiques de la Marvel, comme pour effacé un film qui était une erreur, mal pensée, mal calculé. Même si le film restera rentable, il n'atteindra pas les objectifs d'un film de son envergure. Pourtant c'était sans compter la volonté de la production d'essayer de sauvé les meubles, qui offriront lors de sa sorti en DVD, une version Director's Cut, ou comme on dit, la version de son réalisateur qui semble t-il avait été privé de son montage final par des producteurs qui avaient sans doute fait pire. En 2010, le film a bien tenté d'être réhabilité auprès du public américain, dans une sorti Blue Ray, ou seul la version Uncut, fut proposer, faisant disparaître la version "theatrical" comme on dit aux US, c'est à dire la version d'exploitation en salle.
Directed byRob Bowman
Produced by
Written by
  • Raven Metzner
  • Zak Penn
  • Stuart Zicherman
Based onElektra
by Frank Miller
Starring
Music byChristophe Beck
CinematographyBill Roe
Edited byKevin Stitt
Production
companies
Distributed by20th Century Fox
Release dates
  • January 14, 2005
Running time
97 minutes[1]
Country
  • Canada
  • United States
Language
  • English
  • Japanese
Budget$43 million
Box office$56.7 million

vendredi 30 décembre 2016

LES DAUBES DE NOEL 2016

Dans le grenier, il y a aussi les daubes sentimentales qui abreuve désormais tous les supports pour Noël. Là ou avant le cinéma offrait toujours son film pour les enfants (en général ce qu'on appelait le "Disney de Noël) la famille, les ados, il y avait aussi les films genre "conte de noël" pour toute la famille ou parfois clairement ciblé pour la gente féminine. Mais depuis quelques années, avec l'émergence des réseaux streaming et VOD, on ne compte plus le nombre de films qui sont produits pour eux. En voici donc un florilège de ces films éphémères qui ne marqueront jamais les mémoires.

jeudi 29 décembre 2016

NOW IS GOOD (2012)

Dans le grenier, des dramas à la pelle mais dont certain méritait le détour sans avoir marqué plus que çà.

"Now is Good" est un film de 2012, qui contait l'histoire d'une jeune femme qui, après des années de traitement, apprend que son cancer ne pourra pas être guérit et qu'elle va forcément arriver a un stade ou son cancer finira pas la tuer. Résolue a cette idée, elle décide alors de faire la liste de tous ce qu'elle pourra faire avant de mourir, jusqu'a des interdits. Mais l'un des souhaits, est de tomber réellement amoureuse. Film touchant et plus ou moins apprécier par la critique, ce film britannique n'arrivera pas a trouver sa place dans les calendriers de sorties des distributeurs. Un choix dommageable car le film ne s'en sortira pas question box office, malgré la présence de la "devenue grande" Dakota Fanning, la même qui avait été révélé dans la série "Fallen" avant de faire plusieurs autres films commerciaux. Depuis, elle s'est lancé aussi dans la musique, et continue sa carrière cinéma dans les réseaux indépendants, s'étant nettement éloigné des films commerciaux. Fort heureusement, le coût de production étant relativement faible, le film fut néanmoins rentable, et très bénéfique, avec seulement une exploitation en Grande Bretagne et au Canada, dont une version québécoise.
Directed byOl Parker
Produced by
  • Graham Broadbent
  • Peter Czernin
Screenplay byOl Parker
Based onBefore I Die
by Jenny Downham
Starring
Music byDustin O'Halloran
CinematographyErik Wilson
Edited byPeter Lambert
Production
company
Blueprint Pictures
Distributed byBBC Films
Warner Bros.
Release dates
  • 31 August 2012(Los Angeles)
  • 19 September 2012(United Kingdom)
Running time
103 minutes
CountryUnited Kingdom
LanguageEnglish
Budget$500,000
Box office$2,699,265

mercredi 28 décembre 2016

UNDER THE SKIN (2013)

Dans le grenier, des films que certains disent "bizarre" mais qui pourtant valent le détour.

C'est en 2013 que sort sur les écrans, ce "Under the Skin", réalisé par Jonathan Glazer, dont il est également le scénariste avec Walter Campbell, et qui fut un bébé de 10 ans de travail. Un projet ambitieux, puisque ce film tente de nous faire suivre en réalité le point de vu d'un extra terrestre qui essaye de collecté des corps pour ses congénères. Insensible, comme programmé pour cela, elle va pourtant commencer a ressentir des choses, que son superviseur, un homme a moto, tente de remettre dans le droit chemin. Mais sous l'apparence d'une jeune femme aux charmes qui attirent évidemment ses proies d'une façon assez facile, notre extra terrestre va dévié de sa mission. Un film qui est loin très loin des films de SF habituels, car ici le réalisateur a choisit une narration minimaliste, avec une photo sombre et avec très peu de musique. Usages de plans en total inversion d'un film de SF classique, qui transforme le film en un OVNI clairement identifié et qui fut très apprécié de la critique et d'un public averti. Même si l'actrice Scarlette Johansson s'offre ici a "nue" (au sens propre comme au sens figuré), son talent apporte aux film une dimension qui confirme l'actrice dans son talent et sa notoriété. Mais le film, de par sa teneur, n'aura pas les faveurs du grand public, surtout par un soutient peu enclin de la part des réseaux d'exploitations. Du coup, le parcours du film va être rapide, et ne connaîtra qu'une seconde jeunesse que par le marché de la vidéo, ou la critique aidera un public connaisseur a découvrir se film hors norme, teinté à la fois de froideur et déshumanisation, de romantisme et d'érotisme, comme une quête implacable que notre monde fourvoie finalement de part sa violence. Du coup, le film restera intime, mais gardera son statut de film qui touche du doigt le cultissime, en attendant une reconnaissance plus large et le faire sortir du grenier.
Directed byJonathan Glazer
Produced by
Screenplay by
  • Walter Campbell
  • Jonathan Glazer
Based onUnder the Skin
by Michel Faber
StarringScarlett Johansson
Music byMicachu (as Mica Levi)
CinematographyDaniel Landin
Edited byPaul Watts
Production
company
Distributed by
Release dates
  • 29 August 2013 (Telluride)
  • 14 March 2014 (UK)
  • 4 April 2014 (US)
Running time
108 minutes
Country
  • United Kingdom
  • United States
  • Switzerland
LanguageEnglish
Budget$13.3 million
Box office$7.2 million

PHANTOMS (1998)

Dans le grenier, des films d'inspiration qui n'en tireront pas plus de profit.

En 1998, le réalisateur Joe Chapelle offrait ce "Phantoms", adapté d'un roman de Dean Kootz de 1983. Pourtant, on ne peu s'empêcher de trouver une forme de similitude avec "L'invasion des Profanateurs de sépultures", déjà lui même mainte fois sujet des remakes. Car on est ici avec deux soeurs qui débarque dans une petite fille qui semble subir un phénomène étrange, laissant derrière lui morts et carnages. Et évidemment, quelques survivants vont devoir s'en sortir, avec un scientifique qui a la recette miracle pour éliminé la bête. Sauf que le film va très pâtir d'une histoire qui respire le déjà vu, et en plus réalisé avec un budget qui se voit. Limite, on se demande si le film n'a pas engouffré son budget dans les acteurs, avec du nom comme Peter O'Toole, entouré d'une Rose McGowan et d'un Ben Affleck encore inconnu à l'époque. Du coup, le film sera un plantage dans sa commercialisation sur le marché américain, et finira directe en vidéo sur l'international. 

Directed byJoe Chappelle
Produced byDean Koontz
Bob Weinstein
Harvey Weinstein
Screenplay byDean Koontz
Based onPhantoms
by Dean Koontz
Starring
Music byDavid C. Williams
CinematographyGreg Littlewood
Richard Clabaugh
Edited byRandolph Bricker
Production
company
Dimension Films
NEO Motion Pictures
Distributed byMiramax
Release dates
  • January 23, 1998
Running time
91 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Box office$5.6 million

ABBY (1974)

Dans le grenier, des films d'une tendance, d'une tradition.

Vous avez vu "l'Exorciste" ? Alors vous devez impérativement connaître son équivalent de la Blacksploitation. La production dite "communautaire" afro américaine, qui a développer comme pour la musique, ses propres labels, ses propres productions dés la fin des années 60 dans le cinéma. Et ce "Abby" est considéré comme la version afro américaine du film de Friedkin. Réalisé par William Girdler, et datant de 1974, le film reprend plus ou moins les grandes lignes du film de Friedkin. Un professeur, Garret Williams, est au Nigéria  pour étudier des traditions et des coutumes anciennes. Dans une grotte, il découvre quelques artefacts non négligeable pour son travail. De retour a Louisville, en Louisiane, c'est sur sa fille, Abby qu'un démon semble avoir prit place. Il semble que ce soit justement Eshu, un esprit maléfique, qui ai réussit a traversé l'Atlantique soit en ayant prit possession de son fils, pour ensuite arriver dans Abby. S'engage alors des recherches pour tenter de trouver la solution pour exorcisé Eshu. Un film qui assumait parfaitement son inspiration mais dont le parcours ne sera pas de tous repos. D'abord un tournage plus que chaotique, du fait d'avoir été obligé d'affronté des tornades. Ensuite, des problèmes de droits, qui vont bloqué le film pendant que la justice traitera le problème, alors que celui ci était déjà en salle depuis quelques semaines. Mais cela n'empêchera pas le film d'être un gros succès commercial pour l'époque, engrossant une recette plus que colossale par rapport a son budget de base, proprement ridicule. Mais étant un film que l'on peu qualifié de communautaire, le film finira finalement par tomber dans l'oublis, jusqu'a ce qu'il réapparaisse en DVD puis dans une version nettoyée en 2006. Un film culte pour les connaisseurs de la blacksploitation qui reste difficile a trouver, tant évidemment, cela reste un film confidentiel pour un public cible, issue d'une culture à part dans le cinéma américain, qui perdure encore aujourd'hui avec une production de films prolifique, rarement répercuté dans une distribution à l'internationale.
Directed byWilliam Girdler
Produced byWilliam Girdler
Mike Henry
G. Cornell Layne
Written byG. Cornell Layne
StarringCarol Speed
William Marshall
Terry Carter
Austin Stoker
Music byRobert O. Ragland
CinematographyWilliam Asman
Edited byHenry Asman
Corky Ehlers
Distributed byAmerican International Pictures
Release dates
  • December 25, 1974
Running time
89 min
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$472,529
Box office$18,901,176)

mardi 27 décembre 2016

ENEMY MINE (1985)

Dans le grenier, des films considérés comme des chefs d'oeuvres, mais incompris.

Wolfgang Petersen avait conquis Hollywood avec son "Das Boot" (Le Bateau) en 1982, et s'offrait ici son deuxième film, après un "Neverending Story" (L'Histoire sans Fin). "Enemy Mine" était un projet ambitieux pour le réalisateur allemand, qui allait devoir convaincre avec cette histoire de leçon de vie. Car oui, ce film va conté l'histoire de deux êtres, l'un humain, l'autres Drac, une espèce d'origine reptilienne. Nous sommes au 21ème siècle et c'est la guerre galactique entre les humains et les dracs. Et c'est lors d'une confrontation dans l'espace que le pilote Willis E. Davidge va être touché et devoir se poser en catastrophe sur une planète, Fyrine IV. Mais un autre pilote, celui ci drac, Jeriba Shigan, lui aussi va se crashé sur cette planète, non loin de la même zone que Willis. Ennemis dans l'espace, il vont pourtant devoir apprendre l'un sur l'autre, pour tenter de survivre. Car ils sont perdus, oubliés par leurs unités, qu'ils vont devoir essayé de contacté pour espéré un sauvetage. Mais le temps passe, et nos deux ennemis, vont finalement apprendre a s'apprécier et finalement, s'entraidé. Clairement, le film est fondé sur le thème de la réciprocité entre deux individus pourtant conditionné a être ennemis. La forme laissant en réalité apparaître l'un des fondements de l'entente et de la survie, avec ses deux Robinson Crusoé, qui, si différent, vont apprendre dans l'adversité a se comprendre, s'entendre, se soutenir, dans une situation ou finalement, il n'y a plus de conflit, de politique ou d'esprit revanchard ou de conquête. Mais voilas, en 1985, le public sera un peu trompé sur le contenu, et assassinera le film du fait qu'évidemment on est loin des batailles épiques dignes de space opéra. Du coup, le film, pourtant encensé par la critique, et très bien accueillit lors de son passage au festival d'Avoriaz, aura manqué en réalité sa cible, croyant pouvoir se promouvoir auprès du grand public, qui a finalement été plus ou moins trompé sur la marchandise. Du coup, après un démarrage honorable la première semaine en plein Halloween, le film s'effondre et ne sera pas rentabilisé même avec son exploitation internationale. Mais le film restera quand même dans les annales de la SF comme étant justement un film hors norme, qui n'empêchera pas le réalisateur allemand de trouver enfin le succès après un autre film, "Shattered" en 1991, grâce a Eastwood dans son "Dans la ligne de mire" en 93 et "Alerte" en 95.
Directed byWolfgang Petersen
Produced by
Screenplay byEdward Khmara
Based onstory Enemy Mine
by Barry B. Longyear
Starring
Music byMaurice Jarre
CinematographyTony Imi
Edited byHannes Nikel
Production
company
  • Kings Road Entertainment
  • SLM Production Group
Distributed by20th Century Fox
Release dates
  • December 20, 1985
Running time
108 minutes
Country
  • United States
  • West Germany
LanguageEnglish
Budget$29 million
Box office$12.3 million

TERMINUS (1987)

Dans le grenier, des films qui souffre cruellement de tous.

1987, sort sur les écrans un film de science fiction, avec notre Johnny Halliday national. A la réalisation Pierre William Glenn, et une production franco allemande, pour ce qui devait être un pseudo Mad Max dans l'esprit, mais sans les courses poursuites. Pour l'occasion, coiffure platine pour Johnny, et en co star, l'américaine Karen Allen, décroché après avoir été dans les box offices avec "Les Aventuriers de l'Arche Perdue". L'histoire ? Une course de camion, avec comme vedette "Monstre", un camion de haute technologie, doté d'une intelligence artificielle, et conduit pat Gus. Mais lors d'un passage dans une zone hors loi, alors que le course doit mené tous les concurrents a tenté d'atteindre Terminus, la cité des leaders, Gus est intercepté par brigands. Mal en point, elle rencontre un homme solitaire, doté d'une main mécanique, qui se fait appelé "le manchot". Elle lui confit la mission de mené Monstre vers Terminus, sans se douté que dans le camion, se trouve en réalité les produits d'une expérience interdite, dont les leaders ont pour seuls moyens de traversé la zone dangereuse, que cette course construite de toute pièce. Sur le papier, on pourrait dire que çà pourrait faire un film de SF assez intéressant. Sauf que ce "Terminus" est purement raté du début jusqu'a la fin. Pire, on a franchement l'impression que le film a été fait juste pour se faire plaisir de faire un film SF mais sans le bon réalisateur, et sans le sou. On va même jusqu'a glissé la fille du réalisateur dans un rôle, alors que la gamine ne sait clairement pas jouer, comme Halliday qui n'a absolument aucune personnalité, aucune présence a l'écran, et fait plus de la figuration qu'autre chose. Même Karen Allen à franchement l'air de s'emmerdé a point pas possible. Jurgen Prochnow reste quasiment le seul a tenir son personnage, non sans justement dénoté avec tous le reste. La direction artistique, la conception, la photo, même les cascades sont clairement mal foutu au point qu'on voit à l'image des véhicules avec des pilotes en casque alors que le plan précédent montrait un pilote (l'acteur) sans, dévoilant dans leurs chutes, leurs impacts, les arceaux de sécurité. Un film qui a été sans doute un cauchemar pour les producteurs qui on sans doute tenté d'en faire un montage potable, mais qui finalement se voit dans la narration. "Terminus", est le genre d'expérience cinématographique qui se voulait concurrencé les films post je ne sais quoi, mais qui au final, finira définitivement dans les oubliettes, au point qu'il est quasiment introuvable si ce n'est dans des versions pirates. "Terminus", il faut le voir pour le croire, avant que...... tous le monde descende.



Directed byPierre-William Glenn
Produced byAnne François
Marita Coustet
Written byPatrice Duvic
Alain Gillot
Wallace Potts
StarringJohnny Hallyday
Karen Allen
Music byDavid Cunningham
CinematographyJean-Claude Vicquery
Edited byThierry Derocles
Release dates
  • 28 January 1987 (France)
Running time
110 minutes

lundi 26 décembre 2016

K-19 : THE WIDOWMAKER (2002)

Dans le grenier, des films grand spectacle, mais qui couleront autant que leurs sujets.

Il y a comme çà des films qui avait tous les ingrédients d'un blockbuster. Mais qui finalement vont être des échecs commerciaux. Et ce "K19 : The Widowmaker" est de ceux la. A la réalisation, Kathryn Bigelow, qui dirige Harrison Ford et Liam Neeson, dans cette histoire inspiré de faits réels, ceux qui se sont déroulé en 1961 avec l'un des deux premiers sous marin nucléaire soviétique. Un rodage et une démonstration qui tourne au désastre quand un incident viendra perturber la mission d'entrainement et obligé l'équipage a tous tenté pour ramené le sous marin dans les eaux soviétiques, afin d'évité qu'il ne tombe entre les mains des américains. Et cela, au détriment de la sécurité de l'équipage dont la plupart finiront par être contaminés. Et malgré le sang froid et la détermination de son commandant, celui ci sera tenu pour responsable d'un incident qui était en réalité le résultat de défaut de conception. Gros moyen pour ce film qui va regroupé des productions germano anglo américano canadiens, a coup de 100 millions de dollars, qui finalement ne seront pas amortis. Même si les vétérans du K19 apprécieront le traitement du film lors de sa première a Saint Petersbourg, et malgré une critique plutôt complaisante, jugeant le film rentré dans la ligne des films de sous marin, le public, lui, ne sera pas emballé. Et du coup, le film ne fera qu'enfoncer encore plus le clou d'une carrière en déclin de l'acteur Harrison Ford, dont certains films qui suivront, n'auront pas autant de succès que l'époque ou son nom était vendeur. Seuls ses retours sur ses rôles phares arriveront a relancé un peu son image, malgré le fait que l'acteur, toujours pourtant aussi populaire, en arrive a un age ou l'action va se faire de moins en moins acquise pour tenter de relancé sa carrière qui a un moment ou à un autre, et il en est conscient, va devoir s'arrêté. Quant a ce K19, on l'aura presque oublié, et n'aura jamais réellement réussit a acquérir ses galons au même titre que "Octobre Rouge" ou "Das Boot". 
Directed byKathryn Bigelow
Produced by
Screenplay byChristopher Kyle
Story byLouis Nowra
Starring
Music byKlaus Badelt
CinematographyJeff Cronenweth
Edited byWalter Murch
Production
company
Distributed by
Release dates
  • July 19, 2002(United States)
  • September 5, 2002(Germany)
  • October 25, 2002(United Kingdom)
Running time
138 minutes
Country
  • United States
  • United Kingdom
  • Germany
  • Canada
LanguageEnglish
Russian
Budget$100 million
Box office$65.7 million