Dans les années 80, on a déjà vu quelques grands chefs d'oeuvre de cette époque révolu, ou des producteurs américains indépendants, se sont amuser a financé des films fantastiques et de SF, avec des budgets moindres, et des acteurs tout aussi approximatifs. Grosse affiche, très souvent alléchante, mais qui surpassait généralement le contenu. Et ce "2019 après la chute de New York" est l'archétype même de ces films qui aujourd'hui, sont classifiés de "nanars". Réalisé par Sergio Martino, ce film nous conte dans un monde post apocalyptique, la survie des humains, la plupart contaminés, face aux mutants, des humains modifiés, cybernétique, qui tentent de reconstruire une nouvelle civilisation. Mais comme les humains, ils ont un problème. La procréation. Parcifal, un guerrier aussi expressif qu'une banane, gagne un concours dans un comptoir tout aussi pourris que remplis de mercenaires, de desperados et de contaminés. Mais alors, sur la route, il est intercepté par un groupe de soldat, qui le capture et l'emmènent dans leur vaisseau, vers le pôle nord, ou se trouve les restes de la civilisation, sous le nom de Confédération Pan Américaine. Là, le président fait une offre a Parcifal. Retrouver à New York la dernière femme encore féconde, et la ramené pour un long voyage vers une planète lointaine, ou une colonie est en train de reconstruire un nouvel avenir pour l'espèce humaine. Elle est le dernier espoir de pouvoir perpétué l'espèce. Mais ce ne sera pas sans mal, car on lui impose un mercenaire pour se voyage. Arrivé sur place, c'est dans les ruines de la ville que nos deux hommes vont devoir retrouver la donzelle, planqué, quelques parts. Mais les mutants eux aussi, recherche la même chose. Bref, un film qui dans son scénario est tout aussi barré que son visuel, clairement bricolé avec deux francs six sous, jusqu'a construire une maquette de New York en ruine qui engloutira presque la moitié du budget. On aura même le droit a du recyclage, ce qui n'est pas nouveau dans ce genre de film, avec des armes qui viennent du film "Barbarella" ou des casques costumes constitués d'un bric et de broc récupéré d'autres films. Pourtant, le film avait su faire quelques efforts en matières d'effets spéciaux, mais insuffisant pour rattrapé une mise en scène pitoyable. Même le charme de l'actrice française Valentine Monnier ne changera pas grand chose, vu que son jeu ne lui permettra pas de faire plus ample carrière après seulement 4 films après celui là, dont une apparition dans "3 hommes et un couffin". Quand a Michael Sopkiw, il tentera bien d'autres expériences lui aussi avant de finalement se rendre compte que sa carrière ne décollera jamais, et préférera changé radicalement de voie en allant vers les sciences médicinales. Quant a ce 2019, il rentrera dans les anales comme l'un des films cultes de cette époque révolue, connu des connaisseurs, inconnus de ceux qui n'en on jamais entendu parlé.
TRAILER
VF
V.O.
Directed by | Sergio Martino |
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Produced by | Luciano Martino |
Written by | Ernesto Gastaldi Sergio Martino Gabriel Rossini |
Starring | Michael Sopkiw Anna Kanakis George Eastman |
Music by | Guido & Maurizio De Angelis |
Cinematography | Giancarlo Ferrando |
Edited by | Eugenio Alabiso |
Release dates
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Running time
| 91 minutes |
Country | Italy France |
Language | Italian English |
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