Dans le grenier, des films de coproduction fraternelle, ou presque.
D'un coté, un cinéma japonais avec son style, ses frasques, ses genres, ses méthodes, ses visions. De l'autre, un cinéma américain, commercial, industriel, avec ses hégémonies et ses merdes. Et il ne fut pas rare que les deux pays se réunissent pour des films qui voulaient conquérir le monde..... a défaut de conquérir les box offices. Nous sommes en 1990, et déjà a cette époque, certains programmes télévisés japonais se sont installés dans les programmes américains, faisant ainsi connaître des franchises dont la plus développer fut, comme en Europe, les fameux Power Rangers. Mais dans le cinéma, ce fut une autre histoire. Car on a affaire a deux visions, deux narrations codifiées différentes. Mais si les USA, sont en fait les chaperons des japonais, c'est souvent le style japonais qui était préféré des cinéphiles. Mais si déjà à l'époque, Sony avec conquit Hollywood, cela ne suffisait pas pour avoir l'impression d'un film 100% ricain, mettant de coté les possibles contributions qu'auraient pu apporter les styles japonais a ce genre de film. Ce genre de film, c'est"Solar Crisis", qui fait parti de ces coproduction sino américaine qui voulait jouer sur les deux tableaux. Conquérir le marché américain comme japonais, pour ensuite tenté de s'exporter ailleurs (moyen surtout pour les américains de glisser aussi sur le marché asiatique, ou le cinéma japonais avait plus d'aisance et de structure de distribution que les américains). Réalisé par Richard C. Sarafian, ce film s'offrait quand même du lourd avec l'apparition de Charlton Heston, Tim Matheson, Peter Boyle, Jack Palance, et Corin Nemec. L'histoire d'une expédition qui doit pouvoir aller au plus prêt du soleil pour lancer une bombe, afin de tenter de sauvé le monde, déjà grillé par un soleil bien capricieux. L'objectif, étant de tenté de dévié une éruption solaire qui serait fatal pour la Terre. Sauf qu'en matière de développement artistique, on est loin d'une recherche visuelle adéquate. On peu même dire, un peu vieillotte, pas très innovatrice, digne d'une série B. Finalement, le film fera son chemin initiatique dans l'ignorance absolue, tentant de ce rattrapé sur le marché de la vidéo. Le film étant clairement sous financé, le réalisateur demandera de ne pas être crédité de ce film, pour apparaître sous le pseudo d'Alan Smithee, que les passionnés de cinéma, plus particulièrement américain, reconnaîtront dans la fameuse légende (un nom d'empreint souvent utiliser par des réalisateurs qui ne voulaient pas être crédité) hollywoodienne du "nom d'empreint" le plus utilisé de l'histoire. Quant a ce "Solar Crisis", après un parcours en vidéo club, il finira par disparaître des radars. A noter que lors de sa sorti au Japon en 1990, le résultat était tellement mauvais, que les américains eurent le droit a une version remonté.
TRAILER
V.O.
Directed by | Richard C. Sarafian |
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Screenplay by |
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Based on | Solar Crisis by Takeshi Kawata |
Produced by | Richard Edlund James Nelson |
Starring | |
Cinematography | Russell Carpenter |
Edited by | Richard Trevor |
Music by | Maurice Jarre |
Production companies |
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Distributed by | Toho (Japan) Trimark Pictures (United States)[1] |
Release dates |
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Running time | 111 minutes |
Countries | |
Language | English |
Budget | $55 million |
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