Les films disparus, oubliés, improbables, ou qui ont eut des parcours éclairs, comme des reconnaissances tardives.
Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.
Dans le grenier, des films qui n'eurent pas de soutient, mais trouvèrent leur second souffle par la vidéo.
Réalisé par Rob Green et sorti en 2001, ce "The Bunker" fut quand même une surprise pour ceux qui le découvrirent essentiellement sur son support vidéo. L'idée ? Une unité de l'armée allemande en 1944, tente de battre en retraite face a la progression américaine. Tombant sur un bunker, ils décident de s'y réfugier en attendant de nouveaux ordres. Mais les tenants des lieux, un vieil homme qui n'a plus l'âge de faire la guerre, et un jeune homme clairement novice, les avertiront de ne pas aller trop loin dans les couloirs et tréfonds du bunker. Mais l'officier zélé, ne les écoute pas, et s'installe dans le bunker, prenant possession des lieux. Et en effet, il va se passé des choses étranges qui au début vont faire croire a un traître parmi ses hommes. Mais c'est tout autre chose. Un scénario fantastique, une réalisation efficace, rythmé, prenante, et finalement cette production britannique qui n'eut pas la confiance des exploitants trouvera son second souffle grâce a la vidéo, et le bouche à oreille, doublé d'une presse cinéma spécialisée, qui vanteront les mérites de cette production qui retrouvera ses lettres de noblesse pour en inspiré plus d'un, dans le même style. Même si finalement, on se souviendra d'un autre film dans le même genre, signé Michael Mann, "The Keep", présent dans les films du grenier.
Retour de Wesley Snipes, dans ce film de Andrew Goth, qui resta confiné au marché de la vidéo et VOD. Retour, car l'acteur sortait de 3 ans de prison, condamné pour avoir fraudé sur des revenus et des patrimoines auprès du fisc américain. Autant dire que ce fut difficile de réhabilité un acteur qui était déjà dans le creux de la vague avant ses déboires juridiques. Et ce "Gallow Walkers" ne sera pas le tremplin attendu. Il faut dire que ce film est un film indépendant, et que sa notoriété fera vite le tour tant sa réalisation manque de charisme et d'ambition. Surtout pour une histoire de vampire, ou finalement, Snipes revenait ainsi dans un genre western fantastique, qui a été une mode un temps dans les productions de série B. Mais finalement, même son rôle offert par Stallone dans le deuxième volet des "Expendables", ne fera pas non plus des miracles. L'acteur vieillit et ne fait plus illusion dans les registres dont il avait l'habitude. Quant a ce film de 2012, sa critique sera limpide ; désordonné, incohérent, tentant des effets de styles, mais qui font perdre le spectateur dans le fil narratif au point de devenir ennuyeux, insipide, soporifique.
Dans le grenier, des films qui sont passé par ici, mais qui ne repassèrent pas par ici.
2012, sort sur les écrans l'un de ces petits films indépendants, dont la carrière se résume en général au marché de la vidéo et de la VOD. Mais parfois, il y a des échappés. Ce "No One Lives", réalisé par Ryuhei Kitamura devait être pourtant la seconde chance de ce réalisateur japonais, a qui Hollywood avait confié en 2008 un "Midnight Meat Train" qui ne brilla pas réellement au box office. Mais malheureusement pour lui, cette histoire d'un couple fuyant, d'enlèvement, de mystérieux "driver" ne fera pas plus connaître un réalisateur qui fut quand même à la tête de certains cartons du box office japonnais. Du coup, le réalisateur en a eut assez et est retourner dans pays du soleil levant, alors que ce film ira quand même tâter de la salles, sans évidemment faire des miracle. Résultat décevant, recette catastrophique, et même critiques mitigés. Du coup, le parcours de ce film ce limitera a une exploitation au Canada, et en Russie en 2013, avant de finir sur le marché de la vidéo et de la VOD.
Dans le grenier, des films de genre qui ont été perdu dans les mémoires d'un époque révolue.
"La Maison prêt du Cimetière" a été longtemps un des ces nombreux films de genre, qui ont fait les gloires des cycles de petits cinémas de quartier, avant de se louer dans des vidéos clubs. Surtout quant ils provenaient d'Italie. Car on l'a déjà vu dans les films du grenier, beaucoup de coproductions américaines, s'offrirent les services de productions italiennes, très bon marché à l'époque, pour réaliser des films fantastiques, parfois bas de gamme, mais qui avaient l'avantage de remplir des catalogues. Mais ce "House by the Cemetery" fut l'une des productions qui bénéficia d'un réalisateur et non des moindre ; Lucio Fulci. Un nom que les amateurs du genre connaissent, pour avoir été l'un des grand nom des films de série B, voir Z, souvent inspiré dans les genres fantastiques horreur, gore, voir slash movie. Une histoire assez classique ; une maison, un truc ignoble, et plus tard, une famille avec un gosse, qui viennent habité la maison, ou rapidement il va se passé des trucs bizarre..... Mais c'est garanti d'époque, et çà a même son édition DVD et Blueray, étant évidemment un film de la filmographie du réalisateur.
Dans le grenier, des films d'une époque que seuls ceux des années 80 se souviennent.
On ne peu pas parler des films du grenier sans parler du colonel Braddock. Personnage emblématique que tiendra l'acteur Chuck Norris, créer en 1984 dans la ligne des films sur le Vietnam, ou plutôt sur les américains oubliés ou laissés là bas, d'ou le titre original "Missing in Action", traduction de "Portés Disparus" qui sera d'ailleurs le titre français du premier film, en 1984. Ici, Braddock repart au Vietnam pour tenter de récupéré des américains encore prisonniers mais les choses tourne mal, et c'est le camp dans la jungle, les tortures, et tous le tralala. Un film produit par la Cannon, qui en possédera la franchise sur 3 films dont le dernier sera réalisé en 1988. Le second opus naîtra évidemment du succès commercial du premier film, qui eut l'avantage d'arriver a point nommé pour relancer la carrière de Chuck Norris, qui rentra alors dans l'arène des acteurs de films d'actions. Peut être un peu plus engagé pour ce natif d'Oklahoma qui fut quand même à l'époque un sacré personnage, par son passé militaire et surtout, pour avoir appris les arts martiaux jusqu'a affronté Bruce Lee dans le succès mondial que l'on connait. Mais à la fin des années 70, l'acteur commençait a perdre en notoriété. Le filon, le voici. Faire le spectacle en s'attelant à la honte de l'amérique, c'est à dire ces soldats américains laisser au Vietnam dans des camps de prisonniers. Entre autre film clairement pro américain, gendarme du monde, et tous le blablabla habituel, Norris c'est très vite fait étiqueté d'impérialiste au patriotisme un peu trop exacerbé. Et il faut bien dire que même aujourd'hui, il ne démord pas de cette réputation. Mais sans nul doute, dans la carrière cinéma de l'acteur, le personnage de Braddock aura quand même marqué les esprits, sans non plus devenir éternel, tant aujourd'hui les jeunes générations ne doivent certainement pas savoir de quoi l'on parle. Ce "Missing in Action II" aura néanmoins la chance de suivre son aîné, et de passer dans un calendrier international, mais beaucoup moins promu que le premier film. Du classique, donc, de qualité moyenne car même si ce furent Golan et Globus qui produisirent (parfois avec faste a cette époque) le film restera de moins bonne facture que son aîné. Alors si vous ne connaissez pas le colonel Braddock, a découvrir immédiatement, pour ne pas avoir l'air con dans les traits d'humours liés à Norris, et pourquoi aujourd'hui, on plaisante de son image et réputation.
Dans le grenier, des films qui se voulaient fresque et historique, mais qui seront désastres et grosse cata.
"Druids" fut le titre international de cette production franco belge et canadienne, qui en réalité, relatait l'histoire d'un certain Vercingétorix, le fameux gaulois qui s'opposa à César. Déjà, le choix de Christophe Lambert c'était imposé par sa carrière internationale. Sauf qu'en 2001, l'acteur français est déjà dans sa période déclinante et ne fait plus recette depuis longtemps. Puis évidemment, les historiens critiqueront considérablement les prises de liberté par rapport au personnage. Et enfin, la sortie français aura été tellement calamiteuse, que son destin international sera des plus difficile, tant beaucoup de distributeurs décidèrent même de ne pas le sortir en salle. En gros, un échec non seulement commercial, mais également critique, et public. Bref, aujourd'hui, poser la question a un cinéphile ce qu'il pense de ce film, il vous répondra que c'est une m.......... , par Toutatis.
Dans le grenier, des films en guise d'adaptation de bande dessinée.
Ici, pas de Marvel Comics ou de DC Comics, mais de la bande dessinée franco belge, avec ce "Lucky Luke", adaptation évidemment du personnage de Morris et Goscinny qui vit ici sa première adaptation "live". Une adaptation libre du fait qu'il a fallut évidemment adapter un personnage plus ou moins redessiné par cette production italienne, motivé par l'envie de son acteur principal, Terence Hill, de vouloir adapter ce personnage de BD, dont il fera également la réalisation. Et comme pour honoré la création de Morris et Goscinny, ce fut sur l'album "Daisy Town" que fut écrit le scénario, qui se déroulera réellement dans des décors naturels américains, du fait d'avoir été confortablement financer afin de tourner au Nouveau Mexique, en Arizona et dans le Colorado. Donc, ici, par de décors espagnols ou italien, mais bien de l'authenticité de l'ouest américain, pour finalement ce film qui n'aura pas l'intérêt du public français, qui boudera ce film, devenu finalement méconnu pour ne pas dire, inconnu. C'était pourtant un attachement pour Terence Hill de pouvoir adapter cet univers, assez proche finalement de certains western spaghetti qu'il avait précédemment jouer. Mais finalement, en Italie, le film fera plutôt bon effet lors de sa sorti en 1991, et amena même la mise en chantier d'un second opus, qui fera l'objet d'une série, pour la télévision italienne en 1992. Une série de 8 épisodes qui furent diffusés sur Canale5, et dont ce premier film fut diffusé en guise de pilote.
Mais depuis, on a complètement oublié l'existence de cette production, alors qu'en 2004 sortait un spin off, "Les Daltons", et un nouvelle adaptation en 2009 avec Jean Dujardin, qui eut beaucoup moins de succès qu'un autre film d'animation, cette fois-ci, la même année, "Tous à l'Ouest", entre autres adaptations animées pour la télévision.
Dans le grenier, des films critiqués mais avant-gardiste.
En France, on a eut des réalisateurs qui de temps à autres ont bousculé les conventions. Et ce "Dobermann" est un exemple de ce qu'un certain cinéma français n'a pas aimé. Réalisé par Jan Kounen, le film lors de sa sortie en salle en 1997, a très vite été critiqué comme trop violent, et complètement survolté. Il faut dire que Kounen a en effet un style à lui, qui n'a pas été du goût de tous le monde. Mais aujourd'hui, lorsqu'on revoit ce "Dobermann", qui nous contait les tribulations d'un braqueur de banque et de sa bande d'allumés, en prise à un flic ripoux prêt à tout pour lui mettre la main dessus, quitte même a sortir l'artillerie lourde. Car le "dobermann", est tout aussi un chien fou, d'où ce surnom. Un film qui avait pourtant bénéficié d'une bonne promo, surtout depuis que Vincent Cassel avait exploser à l'écran grâce au "La Haine" de Kassovitz, et également rencontré sa compagne Monica Belluci, ou le couple s'était formé en 1996 sur le film "L'Appartement". Autant dire du lourd, accompagné d'une pléiade d'acteurs encore méconnu a cette époque, mais qui auront respectivement des carrières assez bien remplis. Au générique, on retrouvera aussi Tcheky Karyo qui fut mis un peu plus en avant sur l'exploitation à l'internationale, du fait d'être encore dans la traînée du grand succès international de Besson, "Nikita". Autant dire que le casting était à la hauteur de ce film complètement barge, sur vitaminé, et doté d'un montage purement à la "clip vidéo", qui finalement sera précurseur de ce qu'un style cinématographique apparaîtra par la suite dans le début des années 2000. Clairement, "Dobermann" est un film culte pour les films qui décape, décalé, et dans le feu de l'action, même si même en 1997, année de sa sortie, le film fut estampillé d'une interdiction de moins de 16 ans, du fait d'une violence rare encore difficilement accepter à l'époque dans un film français. La critique le fera aussi sentir à l'encontre de ce réalisateur dont s'était le premier long métrage après plusieurs courts métrages qui eux aussi, avait été assez remarqué (Vibroboy, Gisèle Kérozéne). Une critique acerbe et assez acide, dont le réalisateur n'eut que faire, pour croire a ce projet, qui même encore aujourd'hui, reste un film "ovni" et gonflé. Malheureusement le public ne sera pas au rendez vous et le film, n'ayant pas été soutenu par les exploitants, ne restera pas longtemps à l'affiche. Mais aujourd'hui, le film est découvert par les jeunes générations qui en on fait une oeuvre à part dans un genre assez particulier, qui a donner ses lettres de noblesses a d'autres réalisateurs en herbe dans les années 2000.
Dans le grenier, des films atypiques, mais devenant d'intérêt culturel.
"Night on the Earth" est un film regroupant un casting et non des moindres, pour une valeur montante du cinéma indépendant américain. Jim Jarmush. Mais évidemment, quant on fait du cinéma non commercial, il faut trouver des sous. Donc, pas étonnant quant on s'appel Jarmush de réussir a être produit par des maisons française, anglaise, finlandaise, allemande et italienne, pour ce film a sketch ou le concept est simple : une rencontre dans un taxi, entre un chauffeur et ses passagers, dans différentes villes du monde. On retrouve évidemment la patte du réalisateur et scénariste, qui aime baladé ses histoires dans les milieux populaires, authentique, pour ne pas dire atypique. C'est sa marque de fabrique dans laquelle il a souvent excellé, au point d'avoir toujours les faveurs de grandes stars américaines, prêtent a tourner avec pour souvent des cachets ridicules. Mais dommage, le grand public n'a pas souvent eu accès a ce genre de film, qui pourtant sont souvent d'une qualité narrative à l'image de ce cinéma indépendant américain, très très loin d'hollywood, et souvent issue de la cote Est, ou tout du moins pour des genres dramatiques ou comédies sentimentales, menées par des réalisateurs de talents. Un "Night on Earth" a découvrir donc, et plutot une bonne initiation a l'univers de Jim Jarmush.
Dans le grenier, des films en guise de suite, pourtant promis au succès, mais...... patatras !
Personnage emblématique de Jean Dujardin, Brice de Nice avait eut le droit a son long métrage en 2005, qui fut un énorme succès populaire. Plus de dix ans après, Dujardin pouvait se permettre de donner une suite, après ce parcours fulgurant qui lui permit d'avoir obtenu un Oscar. Aux commandes, on reprend James Huth, qui va aussi participé à l'écriture avec Dujardin, accompagné de Christophe Duthuron, et Clovis Cornillac donnera son accord pour reprendre son rôle de Marius. Mais déjà de l'aveux de Dujardin, beaucoup de choses ont du être ré écrite, du fait que le scénario originale prévoyait la présence aussi d'Elodie Bouchez et d'Alexandra Lamy, qui n'ont finalement pas voulu faire partie de l'aventure (surtout Lamy qui en réalité, du fait de leur séparation avec Dujardin, ont juger mieux de ne pas jouer ensemble). Et du coup, on a un scénario dont on se demande qui en a eut l'idée. Car ce "Brice 3", qui en réalité est un 2 mais jouant sur l'absurde jusqu'au bout, on sortira le slogan qu'il "a cassé le 2", aura été l'un des films les plus attendu, et les plus décevant de 2016. Grosse promotion, allant même jusqu'a s'amuser avec internet ou sur Youtube, ils ont fait diffuser un "faux" film ou en réalité Dujardin va finir par tenir salon pendant 1 heure et demi en se moquant de ceux qui croyait qu'il s'agissait d'un film piraté, tout y était. Sauf que l'originalité, et la fraîcheur, elle, n'étaient plus là. Dés les premiers jours d'exploitations, le film s'enfonce dans les critiques, comme dans le bouche à oreille. Si le premier film reste bon enfant, ce second opus est un bric à brac, ou l'on a intégré des clins d'oeils (scène des pécheurs en réalité l'équipe des "Nous c'est Nous", la team des débuts télé de Dujardin) et des longueurs qui a un moment, font perdre le spectateur en route. Si Salomone (ex Nous c'est Nous également) fait plus de présence dans son rôle de Igor, Cornillac est transparent. La seconde moitié du film est complètement raté, surréaliste alors que justement, la crédibilité du personnage était d'évoluer dans une réalité réelle, et non dans un délire égocentrique démesuré de cet autre personnage au dénouement de l'histoire. Du coup, grosse grosse déception pour toute la chaîne cinématographique, de l'exploitant au distributeur, des producteurs aux acteurs, qui ont vu s'effondré en une semaine ce qui devait être un film événement de l'année. Surtout pour la Gaumont qui s'enfilait là sont deuxième gros "flops" de l'année après "Les Visiteurs 3" qui lui aussi devait accusé des pertes de recettes considérables. Un échec commercial que Jean Dujardin digère du fait qu'en effet, critiques et spectateurs s'accordent sur le potentiel, mais qui s'amenuise en milieu de film par faute sans aucun doute, d'avoir pu compenser ce qui devait être mais n'a pas été, par défection de personnages (le petites amis des deux compères) qui devaient certainement être tout autant pilier de la cohérence narrative et du rythme du film dans son scénario original. A la place de çà, le constat fut sans appel, ce qui remplaçait les manques, n'était pas à la hauteur, et a coupé court a ce qui aurait pu être en effet, l'un des gros succès de l'année 2016.
Dans le grenier, des films cultes, oubliés, mais qui le restent dans les mémoires collectives.
Brutal, choquant, glauque, sans concession, c'est ainsi que le public européen accueillit ce film qui fut un coup de poing dans la "bonne morale" cinématographique grand public. Car si ce film allemand est à l'origine un film petit budget, son apparition devant les yeux des critiques cinémas européens en fit le film à voir absolument. Rien que son titre "Moi, Christiane F, 13 ans, droguée et prostituée" donne clairement le programme. Situé à Berlin Ouest, l'histoire est celle d'une adolescente issue d'une famille très modeste, d'une mère en décalage et d'une petite soeur aimante, et d'un père inconnu qui va tomber progressivement dans la facilité des bas quartiers, du tourbillons pré pubère des plaisirs pour de l'argent, bref, à l'image d'une partie de la jeune génération qui va petit à petit forgé les milieux glauques et undergrounds d'un malaise générationnel et révolté. Film éminemment promu à l'époque, du fait de l'implication et de la présence de la star anglaise David Bowie, qui y jouera son propre rôle, en autres compositions de la bande originale. Un film noir, qui fut pourtant tourner entre 1975 et 1977, a une époque ou Berlin Ouest était beaucoup moins libéré qu'aujourd'hui, au point que même l'homosexualité y était interdit. Mais avec le temps, le film s'est fait un peu oublié, si ce n'est des cinéphiles pour qui ce "Christiane..." est un passage obligé. Même encore aujourd'hui, ce film peu perturber un public non averti et lui confère encore ce statut si particulier d'un film que les uns ont aimé pour sa rudesse, son réalisme, et d'autres, détesté justement pour les mêmes raisons.
Dans le grenier, des films qui croyait pouvoir faire un carton, mais qui firent des bides.
Quel sujet aussi accrocheur que de nous raconté l'histoire d'une succès story contestable. Car si ce "The Fonder", qui se traduira logiquement pas "Le Fondateur", accroche clairement son thème, il semble que cela n'aura pas suffit pour attiré la curiosité des foules. Car "The Founder" nous raconte l'histoire de Ray Kroc qui devînt riche en franchisant le concept des frères Mc Donald, et arrivant par les spolier de leur enseigne pour construire l'empire que l'on connait. Car si les Frère Mc Donald sont bien à l'origine du concept de restauration rapide, Kroc s'en servira pour développer le concept de franchise. Pourquoi s'emmerder a construire des restaurants et en géré difficilement la gestion, quant on peu simplement vendre une licence, fournir l'image, la logistique, et les principes, a des gens qui prendront en réalité tous les risques. C'est ce que Kroc va développer en achetant simplement les terrains, et trouver celui qui sera prêt a s'endetté pour construire son propre McDonald. Un concept pourtant qui fonctionnera du tonnerre, tant évidemment, à l'époque, le concept était nouveau. Mais les pauvre frère McDonald, eux, seront finalement spolier de l'enseigne, qui portait pourtant leur nom, et de toutes les idées et inventions, pour un gros chèque, et un contrat sur des dividendes qu'ils ne recevront en réalité jamais. Un film qui finalement n'a pas marché aux USA, tant évidemment tous le monde connait l'histoire. Mais surtout, met en évidence un visage de la société américaine, qui d'un coté, veut se la jouer prude, honnête, et intègre, mais qui en réalité n'a évidemment qu'une seule foi, qu'un seule dieu : le dollar. Et tous ce qui pousse parfois des gens a trahir leurs paroles, leurs engagements, pour plus de dollars, quitte, comme on le montre dans le film, a réduire la qualité des produits, pour plus de profit. Et évidemment, ce film est un reflet que les américains n'aiment pas voir. Du coup, échec commercial sur toute la ligne, car les objectifs ne seront pas du tous atteint. Le film sera même déficitaire, même si son démarrage avait bénéficié d'une concurrence moindre en matière de sorties. Car si le film sort aux USA en janvier 2017, il avait déjà fait son parcours international dés 2016, sans grand succès. L'espoir de faire un carton aux USA, c'est avéré un fiasco, tant aussi en parti au piratage, qui a permis au public américain intéressé, de le capturé sur le web. Un choix commercial et stratégique que la Weinstein a peut être sous estimé, tant aujourd'hui il est vrai que pas mal de producteurs américains préfèrent maintenant sortir au mieux, leurs films en Europe, avant les USA sur du moyen terme. Mais même aujourd'hui, le moyen terme peu nuire à l'exploitation d'un film si déjà son potentiel est sur estimé.