Dans le grenier, des films hors du commun dans un cinéma français de genre.
Dans les années 80, le cinéma français c'est parfois aventuré a faire des films de genres. Science Fiction, Fantastique, ou malheureusement on voyait le plus souvent le manque de budget que le traitement narratif ou la mise en scène. Seuls quelques réalisateurs réussirent a faire fît de cette réputation comme Besson, Jeunet avec son comparse Carro, avant que la jeune génération bénéficie des nouvelles technologies pour élargir les champs narratifs et donner plus de dimension a leurs films (même si niveau scénario, çà a quand même continuer a patauger un peu dans semoule). Mais en 1981, le réalisateur Christian de Chalonge réussit a transposer à l'écran le roman de Robert Merle, "Malevil". Muni d'un casting de choix entre Serrault, Dutronc, Dhery, Villeret, Trintignant, les acteurs vont donner une dimension au film qui ira à l'inverse de ce que le cinéma américain nous avait habitué a l'époque avec les films post apocalyptique. Ici, pas d'effusion, émotion minimum, les personnages apprennent petit à petit a s'adapter rapidement a une situation à laquelle ils sont rapidement résigné, sans en réalité comprendre ce qui c'est vraiment passé. Des différences avec le roman, mais le film réussira le pari a être crédible, bien orchestré et efficace, même visuellement. Et ce qui est encore plus anodin dans ce film, c'est qu'il est finalement intemporel, car pourrait parfaitement se dérouler de nos jours, tant en réalité, l'auteur laisse le spectateur imaginé ce qui a pu être la source de leurs malheurs. Car l'histoire se résume ou, un lundi de pâque 1977, le maire du village de Malevil, reçoit le pharmacien, le cantonnier, avec son aide d'exploitation, pour un problème d'enseigne et de lampadaire. Allant tous dans la cave pour négocier, ils sont rejoint par la vieille et le fils simplet du château, au moment ou soudain, quelque chose se produit à l'extérieur. Bruits assourdissants, lumière aveuglante, chaleur étouffante, nos amis son pour certains inconscient. Plusieurs heures s'écoulent, et reprenant leurs esprits, la porte de la cave s'ouvre, et descend un homme dans un très sale état. Il tombe et meurt aussitôt, du fait d'être presque entièrement brûlé. Dans un silence de mort, le simplet décide de courir dehors pour tenter de retrouver son chien, alors que le cantonnier tente lui aussi de sortir pour revenir aussitôt informer que dehors, c'est le chaos. Après tergiversation, ils décident tous de sortir, pour constater le château en ruine, le paysage laminé et fumant. Une catastrophe sans nom, semble avoir réduit en cendre l'humanité, dans laquelle nos 6 survivants vont devoir s'organiser et tenter de survivre. Non sans s'apercevoir qu'ils ne sont pas les seuls, a ceci prêt que les "autres" sont redevenu des sauvages, affamés et dangereux. Sans parler de la découverte des gens du train..... Si bien sûr le film est remplis de détails incohérent, ce n'est pas tant le matériel qui compte mais les relations et le reste d'humanité de chacun qui va être mis a rude épreuve. Même si finalement les scénaristes s'écarteront peu à peu de l'histoire originale du roman, qui incitera d'ailleurs Merle de refuser d'être assimilé a l'oeuvre, qui ne fera référence que d'une "inspiration du roman". Autant dire un film a voir, ou revoir, a découvrir, tant il est symbolique que dans le cinéma français, quant on veut, on peu !
Une nouvelle adaptation du roman fut réaliser pour la télévision, réalisé par Denix Malleval, et diffuser en 2013.
Une nouvelle adaptation du roman fut réaliser pour la télévision, réalisé par Denix Malleval, et diffuser en 2013.
TRAILER (GER)
Directed by | Christian de Chalonge |
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Produced by | Claude Nedjar |
Written by | Christian de Chalonge Pierre Dumayet |
Starring | Michel Serrault Jacques Dutronc Jean-Louis Trintignant Jacques Villeret |
Music by | Gabriel Yared |
Cinematography | Jean Penzer |
Edited by | Henri Lanoë |
Release date
| 1981 |
Running time
| 120 min. |
Country | France |
Language | French |
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