Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

dimanche 9 août 2015

ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES (2008)


Dans le grenier, certains films qui étaient destiner au succès, mais qui finirent pas décevoir. 


Difficile de continuer une franchise quand un réalisateur comme Chabat avait réussit a mener au top le concept même de l'adaptation des deux plus célèbres gaulois de la bande déssinée. Astérix et Cléopatre avait battu toutes les espérances, autant auprès du public que des professionnels. Alors évidemment, comment faire mieux ? D'abord on réussit a mettre Alain Delon dans la peau de César, allant jusqu'a reprendre plus ou moins la caricature des Guignol sur sa façon de parler de lui à la troisième personne. Puis, vînt le problème d'Astérix. Car depuis le film de Chabat, Christian Clavier avait perdu de sa notoriété, tout en ayant peu apprécier que son personnage est été un peu relayé au second plan pour laisser une large place a un plus grand nombre de personnage. C'est finalement Clovis Cornillac qui remplacera Clavier. Mais une fois de plus, on a va misé que un nom montant du moment. Benoit Peolvoorde, qui pourtant, commençait a envahir un peu trop les grand écran, et de ce fait, lasser le public. Il ne manquait plus que le réalisateur. En effet, à l'origine il était question que cela soit Gérard Jugnot qui soit au commande, en regroupant au mieux possible,  toute l'équipe du splendid (ce qui aurait été un bon argument de vente, mais vu par la suite la défection de Clavier, le projet avait déjà du plomb dans l'aile). Mais faute d'un accord d'Uderzo et des ayants droits, le projet tomba à l'eau. Et ce fut finalement Fréderic Forectier qui eu l'aval d'un Astérix et Obelix aux jeux Olympique, co produit par Thomas Langman, qui sera également créditer en tant que réalisateur, tant l'entreprise était énorme. 

Plus cher encore que le Cléopatre de Chabat, il fallait minimum 11 millions d'entrées en France, pour amortir en plus des 26 millions budgéter pour l'étranger. Le film démarra très fort la première semaine, mais le bouche à oreille aura eu raison du film qui perdra presque 50% de sa fréquentation en une semaine. Sur 3 millions d'entrées difficilement obtenues sur les 2 première semaines, le film finira sa carrière avec seulement 6 millions au bout de 6 mois d'exploitation. Un échec qui incombera sans nul doute à une promo trop tapageuse, et au fait d'un film un peu racoleur de célébrités, qui ira jusqu'à intégré des sportifs qui accepteront, moyennant finance, d'apparaître dans le film (dont l'intégralité des cachets des sportifs sont allé dans des oeuvres caritatives). Djamel Debouze qui avait été Numerobis dans le Cléopatre accepta sous cachet d'apparaître à la fin du film, ce qui fit un petit scandale de caprice de star. Bref, un film qui mettra une claque à tous les prétendants qui espéraient s'en mettre plein les fouilles, et qui eut aussi pour conséquence de mettre en difficulté la société de Thomas Langman, qui  perdra finalement les droits sur les personnages. Fort heureusement il fut sauvé des eaux par le fait d'être le fils de Claude Berry, et également d'avoir eu une production risqué mais qui fit son éclat en 2011, avec The Artist, qui lui vaudra plusieurs oscars, le réhabilitant définitivement dans le milieu des producteurs français, qui lui avait quelque peu tourné le dos depuis cet Astérix qui ne restera pas dans les mémoire, si ce n'est comme l'Astérix de trop. Mais il faut croire que la leçon n'aura pas été tiré, car un quatrième Astérix sera produit, cette fois ci adaptant les albums les Goths et Les Bretons, sans que finalement, cela n'ai fait mieux, pour ne pas dire pire.






Directed byFrédéric Forestier
Thomas Langmann
Produced byJérôme Seydoux
Thomas Langmann
Screenplay byThomas Langmann
Alexandre Charlot
Frank Magnier
Based onAsterix at the Olympic Games
by René Goscinny
StarringGérard Depardieu
Clovis Cornillac
Benoît Poelvoorde
Alain Delon
Vanessa Hessler
Franck Dubosc
José Garcia
Stéphane Rousseau
Jean-Pierre Cassel
Élie Semoun
Alexandre Astier
Music byFrédéric Talgorn
CinematographyThierry Arbogast
Production
company
La Petite Reine
Pathé Renn Productions
Distributed byPathé
Release dates
  • 25 January 2008 (Poland)
  • 30 January 2008 (France)
Running time
113 minutes
CountryFrance
Germany
Spain
Italy
Belgium
LanguageFrench
Budget$113.5 million
Box office$132.9 million


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire