Dans le grenier, les films qui nous font dire qu'ils ont vraiment osé.
Nous sommes en 1986, et déjà, le film de 1982, Class 84, était devenu culte, dans la vitrine d'une Amérique en piteuse état. La violence, les effets de racailles, de bandes, ne sont plus de la science fiction mais une réalité que le film de 82 dépeignait sans trop exagérer les traits. Non comptant d'être à l'origine un film canadien, les américains n'en resteront pas là en réalisant en 1986, Class 89, retitré par la suite en "3.15 the Moment or Truth". Autre établissement, autres personnages, même contexte. Université de Lincoln, état des lieux catastrophiques. Un campus défiguré par les graffittis et ravagé par la violences, dont les seigneurs des lieux ce font appelé les Cobras. Mais alors que tous le monde vie et subis, sous la peur, un homme va s'opposer à la bande, par vengeance et par amour. Réaliser par Larry Gross, avec Adam Baldwin, ce film n'ira pas plus loin que les USA, tant le phénomène allait en diminuant, du fait que la tendance "guerriers du bronx " et autre "seigneurs de la nuit", s'était définitivement épuisé. Un film dans lequel ont retrouve néanmoins le jeune acteur qui quelques années plus tards, sera tête d'affiche d'un grand nombre de film de série B, Mario Van Peebles.
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