Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

dimanche 9 août 2015

LE CIEL LES OISEAUX ET TA MÈRE (1998)

Dans le grenier, il y a des films qui furent rentable, très rentable. 

Nous sommes en 1998 et un jeune réalisateur, décide de faire son premier long métrage avec un autre jeune acteur, qui était alors en pleine popularité sur la chaine canal+, avec son "Cinéma de Djamel". "Le Ciel les Oiseaux et ta mère" fut une comédie réaliser par Djamel Bensalah, sur lequel bon nombre de gens de la profession ne croyaient pas. L'histoire de quatre potes du 93, qui gagnent un séjour de vacances à Biarritz, ou il pensent pouvoir déconner a donf. Mais très vite, la société va leurs rappeler d'ou il viennent et affronter non sans discorde les préjugés et incompréhensions. Une histoire assez cliché qui pourtant attirera beaucoup de jeune public, faisant de ce film le plus rentable de l'année avec un amortissement de prêt de 200% du budget initial. Ce qui sera un tremplin pour le réalisateur, qui par la suite, n'eut pas autant de succès avec ses films suivants, dont un Big City fort couteux mais qui fut un bide absolue. Heureusement, il repris un peu de succès avec son dernier film" Beurs sur la ville", même si finalement, son cinéma reste très populaire et toujours dans la même ligne. Il n'en reste pas moins que ce film est l'exemple même de ce que tous producteurs rêvent de produire, non pas pour une question de qualité, mais pour une question de rentabilité. D'autant plus que le film a notoirement bénéficié de la notoriété de Jamel Debouze dont c'était le premier film en parallèle au Zonzon d'Audiard. Mais finalement, le film est d'une qualité assez médiocre, surfant évidemment sur de la caricature, poussant même le quatuor a être un peu sur le même principe que La Haine, mais dans un registre d'humour très bas de plafond.



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