Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

vendredi 21 août 2015

KUNG FU KILLER (2008)

Dans le grenier, le dernier film d'une légende. 

On ne présente plus David Carradine, qui pour ceux de ma génération, à été le Kung Fu, série télé des années 70. Mais depuis la série, cet acteur atypique, c'est souvent positionné dans des films de série B, jusqu'à son rôle de Bill, dans le film de Tarantino, "Kill Bill", qui lui offrait un rôle digne de sa réputation, lui permettant de revenir quelque peu dans le milieu du cinéma. Et c'est justement un de ses films, totalement inconnu du grand public, dans lequel il ce produisit, en 2008, "White Crane", retitré "Kung Fu Killer", qui fut d’ailleurs son dernier film avant de disparaître de façon étrange, sur la fin du tournage d'un autre film. A ses coté, on retrouve également Daryl Hannah, avec qui il avait partagé l'affiche du film de Tarantino. Réaliser en coproduction américano canadienne, sous la houlette de Philip Spink, nous sommes là en présence du genre de film que l'acteur a écumé durant de nombreuses années. L'histoire d'un voyageur solitaire, qui revient après des années d’errance à travers le monde, dans le temple ou il avait grandit. Mais espérant trouver un endroit paisible, Crane va ce retrouver témoin d'un attaque de bandit, sous les ordres d'un seigneur de la guerre, dans laquelle son maître sera tuer. Ce rendant à Shanghai pour retrouver le dit seigneur, il fera la connaissance d'une danseuse de cabaret, qui elle aussi, semble s'être investit d'une mission vengeresque. On à une impression de déjà vue, dans la mesure ou le lien est évident avec la série qui l'avait fait connaitre, de par l'histoire de vengeance, thème souvent récurrent dans les films du genre. Et on a presque pitié pour ces acteurs sur le retour, qui font ce qu'ils peuvent pour ne pas laisser paraître qu'ils ont déjà pas mal de kilomètres au compteur. Il n'en sera pas moins un film direct to vidéo, comme un grand nombre de film dans lesquels Carradine a pu jouer. Il n'en reste pas moins un film symbolique dans la mesure ou le suivant ne pourra pas être finit, étant donner que David Carradine sera retrouvé pendu dans une chambre d’hôtel de Bangkok, alors en fin de tournage de "Stretch".




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