Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

samedi 11 juillet 2015

EYES WIDE SHUT (1999)

Dans le grenier, des films de grands, qui furent au combien médiatisés, mais qui firent fausse route. 

Il ne s'agit pas là d'un nanar ni d'un film raté, au contraire. Mais d'un film d'avertis. Qui plus est "LE" film d'un des plus grands réalisateurs, Stanley Kubrick, qui rappelons le, fut à la fois aimé des milieux culturels comme d'une partie du grand public. Sauf que depuis 1987, année de son Full Metal Jacket qui avait laisser ses lettres de noblesse de part quelques scènes cultes, comme d'ailleurs la plupart de ses films, plus rien. Des projets, comme Napoléon, Foucault's Pendulum, ou I.A. (qui fut adapter par Spielberg quelques années après sa mort) mais rien de réellement concret. Il faut dire qu'après une carrière avec aussi peu de films, et une notoriété acquise, le réalisateur pouvait aisément ce retirer dans sa maison en Angleterre, ou il s'était installer après son Lolita, considérant que l'île britannique était plus souple en matière de liberté. Mais quand la nouvelle tomba de son retour au cinéma, avec un couple star, à cette époque, il était évident que le monde du cinéma était devenu fébrile. Eyes Wide Shut était une adaptation du roman quelque peu "Freudien" d'Arthur Schnitzler, Dream Story, ou pour les besoins de son scénario, Kubrick décida de transposer l'histoire à New York, de nos jours, au lieu du début du siècle à Vienne. L'histoire d'un doute, d'un examen, d'une initiation, d'un voyage d'un homme marié a une très belle femme, avec une charmante petite fille, vivant dans le confort d'une situation aisé. Un soir, sa femme lui fait la confidence d'une tentation non assouvie, qui perturbera quelque peu son maris, au point qu'il fera un voyage initiatique dans un univers de plaisirs et de tentations raffinées, dans le but de trouver une réponse a cette question sur la fidélité, les désirs, les écarts, qu'il peut y avoir au sein d'un couple et jusqu'où peuvent aller les limites de la confiance dans une relation homme femme, quand les désirs peuvent faire très vite basculer vers une étreintes charnelle, à la limite d'une passion ou juste par plaisir. Un film qui bien évidement suscita énormément de promos et de critiques. Nicole Kidman et Tom Cruise, ensemble sous la direction de Kubrick, s'était l'affiche rêver de tous producteurs, vu qu'à cette époque, le couple Cruise Kidman était souvent présenter comme le couple idyllique du cinéma (pas pour longtemps) à l'image de ce que deviendront le couple Pitt et Jolie par la suite. Aussi bien les presses spécialisées que généralistes, que les pages people comme les magasines de cuisines ou de coutures, tous, sans exception, firent l'article. Malheureusement, Kubrick ne vera jamais l'engouement pour son film, décédant peu de temps avant la sortie en salle. Mais ce qui donna encore plus d'impact au film, qui attira même un public non averti. Et c'est justement là que le problème ce posera. Car un film de Kubrick ne ce voit pas comme un blockbuster à l'américaine. D'autant plus que la lecture d'un film de Kubrick se fait en général a différents niveaux. Ce qui évidemment, donna auprès d'un "grand public",un mauvais bouche à oreille au film, qui n'atteindra pas les objectif désirés, même si le film fit de très bonne recette sur la durée, mais bien loin de ce que Kubrick avait pu faire précédemment. Un film ou certains s'ennuyèrent, d'autres gêner, d'autres encore qui ne prirent pas la peine d'aller plus loin, bref, un film au ciblage raté, promu comme un chef d'oeuvre mais dont le grand public a vite fait torché la réputation. Juste un film que les médias, les promos, ont eut tôt fait de mettre en avant, sans prendre la précaution qu'un Kubrick, ce n'est pas du film pop corn, ce n'est pas du cinéma tendre, surtout quand l'histoire frôle les sociétés secrètes, l'élite, pour ne pas dire maçonnique. Résultat, il est souvent plus évident d'entendre un "nul ce film" qu'un "oeuvre magnifique", qui confère une place non désiré dans le grenier, mais restant néanmoins un film avertis, pour publics avertis, et fans de toujours, appréciant le détail, le plan, la couleur, la lumière, ou Kubrick était un maître qui n'a pas manquer de laisser un héritage au cinéma, et non des moindres, aussi bien filmique que technique. 

Directed byStanley Kubrick
Produced byStanley Kubrick
Screenplay by
Based onTraumnovelle
by Arthur Schnitzler
Starring
Music byJocelyn Pook
CinematographyLarry Smith
Edited byNigel Galt
Production
companies
  • Pole Star
  • Hobby Films
Distributed byWarner Bros.
Release dates
  • July 16, 1999(United States)
  • September 10, 1999(United Kingdom)
Running time
159 minutes[1]
Country
  • United Kingdom
  • United States[2]
LanguageEnglish
Budget$65 million
Box office$162.1 million

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