Dans le grenier, des films comme les américains aiment détesté dans le cinéma français.
Il y avait longtemps qu'on avait eu un bon film du cru, dans le grenier, et qui plus est, signé Léos Carax. Souvenez vous, les Amants du Pont Neuf, ou Pola X, ces films qui coûtèrent une petite fortune pour finalement un public extrêmement mineur. Et voici donc Holy Motors, le dernier délire filmique de 2012, de ce réalisateur chouchouté des milieux hautement culturels français. L'histoire d'Oscar, qui est au départ un homme d'affaire semble t-il très influent, au point d'avoir un service de sécurité impressionnant pour le protéger. Dans sa journée de travail, à bord de sa longue limousine blanche, 9 rendez vous. Mais chaque rendez vous est en fait un rôle, ou Oscar, passe d'une mendiante faisant la manche sur un pont de Paris, à Mr Merde qui kidnappe un top model en pleine séance photo dans un cimetière, quant il ne ce fait pas tueur de son propre sosie, ou papa modeste tentant de donner confiance a sa fille, ou encore un modèle de motion capture pour différentes scène de jeu.... Je vous rassure tous de suite, l'histoire n'a en fait aucune forme ni aucun fond, dans la mesure ou encore une fois de plus, Carax s'amuse avec le spectateur pour lui laisser l’interprétation de ce qu'il croit avoir compris au film. Présenter à Cannes, les critiques furent évidement jubilatoire, sur ce que certains estiment être un hommage aux acteurs, au cinéma en général, parsemé de clin d'oeil a ces précédents films (comme la scène lyrique dans la Samaritaine, aujourd'hui fermée depuis des années, qui est un clin d'oeil aux Amants, avec le pont neuf juste en face), ainsi qu'une apparition du réalisateur lui même dans un prologue ou l'abstrait est affiché d'avance. Car acteurs il y a dans le talent. Du fidèle des fidèles de Carax, Denis Lavant, toujours aussi surprenant d'implication dans ses rôles, à Michel Piccoli en apparition dans la Limousine, dont on ne sait qui il est et ce qu'il fait là. Apparition également de l'actrice américaine Eva Mendez qui faisait là sa première expérience d'un "autre" cinéma, ainsi que le rôle d'Eva, tenu par l'australienne Kylie Minogue, qui tente d'éprouvé son talent d'actrice, non sans le faire en Français, et non sans pousser la chansonnette. Un film qui contrairement a ses précédents, n'a pas bénéficié d'un budget démesuré, dans la mesure ou la crise est passer par là. Faute de ses appuis subventionnés de toutes parts, le film reste néanmoins intimiste, et bien évidement, inabordable au grand public, tant il faut être connaisseur et averti de l'univers de ce réalisateur, qui ne recevra rien à Cannes, si ce n'est les grands mots d'un film exceptionnel, magnifique, et formidable, sous entendant que la masturbation d'une élite culturelle n'a pas finit de faire tourner la machine a billet pour la continuité d'un cinéma que les américains brocardent parfois, à tord, comme "tordu" avec trop de "blabla" et "bizarroid". Un film bien évidement hors compétition dans le box office, car n'ayant pas vocation à devenir un succès commercial, malgré un bon accueil surprenant dans les pays de l'Est et en Russie, pour celui que beaucoup considèrent comme un des héritiers de Godard. Attention, si vous tentez l'expérience, attendez vous a devoir faire une seconde lecture du film pour saisir les nuances.
Directed by | Leos Carax |
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Produced by |
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Written by | Leos Carax |
Starring | |
Cinematography |
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Edited by | Nelly Quettier |
Production
company |
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Distributed by | Les Films du Losange |
Release dates
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Running time
| 116 minutes[1] |
Country | France Germany |
Language | French English Chinese |
Budget | $4 million |
Box office | 4.2 million |
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