Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

lundi 13 février 2017

99 HOMES (2015)

Dans le grenier, des films qui on loupé le coche du public, mais qui ont été redécouvert par le bouche à oreille.

Il est des films chaque années qui ne subissent pas de grande campagne de promo et qui fatalement passent inaperçu. Pourtant, leurs sujets, leurs interprètes, leurs réalisations, méritent le coup d'oeil. Et ce "99 Homes" est de ces films qui ont fait parlé d'eux par le bouche à oreille, tant son sujet était d'actualité. Réalisé par Ramin Bahrani, ce film de 2015 nous contait l'histoire d'un ouvrier en construction, Dennis Nash, qui, quelque part en Floride, se retrouve sans emplois. Sa mère et son fils, ne tarderont pas a se rendre compte de la situation quant un recouvreur de créance débarque chez eux pour les évincés et mettre la maison en vente. Notre pauvre gars tente de trouver une solution mais finalement, se retrouve a travaillé pour ce même homme, Rick Carver, avec qui il va finir par abandonné ses états d'âmes pour travailler avec lui en tant que déménageur, dans un premier temps, mais ensuite comme recouvreur. Car nous sommes en 2008 et la crise est en train de lessivé la classe moyenne américaine qui avait surestimé leurs chances de garder leurs emplois, et qui avait, faute d'endettement, hypothéqué leurs maisons. Dennis va alors ravalé ses rancoeur pour se faire plus d'argent et finalement, reprendre sa maison, voir même, prendre une maison plus grande. Mais le fait de s'être vendu au diable, ne sera pas sans conséquence. Surtout quand sa famille se rendra compte de ce qu'il fait, ne partageant pas cette activité inhumaine. Mais pire, Dennis va se rendre compte de certaines combines de Rick, pour sur évalué les lots qui sont racheté puis revendu sur des produits financiers, et cela illégalement.
Un film très dur car mettant en opposition l'humanité de chacun face a la brutalité d'une société ultra libérale, qui quelques soient les désastres, trouvent toujours le moyen de permettre a d'autres de s'enrichir sur le malheur des autres. Un film qui montre l'immoralité d'une cupidité exacerbée, sans tabou, qui n'est pas qu'une fiction dans ce film, mais bien une réalité dans la société américaine. Un film d'une grande qualité narrative et évidemment muni d'un sujet très sensible. Car si pour des européens le principe est immorale, il est accepté en tant que tels aux USA, car faisant parti du dogme ultra libéral ou l'on laisse chacun assumé ses responsabilités, même si dans certaines classes sociales, beaucoup de gens se sont laissé avoir par l'appât du gain, par l'argent facile, qui s'est retourné contre eux. Un film a recommandé, qui malheureusement n'a pas été soutenu lors de son exploitation, et très mal distribué à l'international. C'est finalement la VOD qui lui a redonné ses lettres de noblesse, en faisant aujourd'hui un film de référence pour permettre de montrer aux gens qui ne connaissent pas bien ou pas du tous les ravages des subprimes, en parti responsable de cette catastrophe. Un film a voir absolument, ne serait ce que pour l'interprétation de deux acteurs qui ont le vent en poupe, Andrew Garfield et l'excellent Michael Shannon.

Trailer
Directed byRamin Bahrani
Produced by
Screenplay by
Story by
  • Ramin Bahrani
  • Bahareh Azimi
Starring
Music by
CinematographyBobby Bukowski
Edited byRamin Bahrani
Production
company
Distributed byBroad Green Pictures
Release date
  • August 29, 2014 (VIFF)
  • October 9, 2015(United States)
Running time
112 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$8 million[2]
Box office$1.9 million

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