Dans le grenier, des films de guerres, à la tonne.
Le genre "film de guerre" est bien évidemment né essentiellement pendant la seconde guerre mondiale, à la base, comme outils de propagande. Puis dés la fin des années 40, un outils de glorifications de batailles, de moments intense de ce que fut la seconde guerre mondiale, puis par la suite les autres conflits importants que seront la Corée, l'Indochine, le Vietnam, l'Afghanistan (invasion russe) et d'autres petits conflits locaux, dont le cinéma américain aimera se saisir pour pondre des films de héros, ou d'anti héro, politiques ou revendicatifs d'une volonté de remettre un certain réalisme sur l'horreur de la guerre en général. Mais évidemment, sorti des grosses productions hollywoodienne, dans le tas, il y a eut des échecs. Et ce "Too Late The Hero", datant de 1970, en sera un bel exemple. Production anglo américaine, réalisé par Robert Aldrich, elle nous contait l'opération spéciale d'un commando britannique, qui en coopération avec l'armée américaine, devait détruire un relais radio japonais en plein pacifique, pour protégé le passage d'un convoi important et évité d'être repéré par les Japonais. Une opération qui eut lieu en 1942, sur les îles Hébrides. Film de commande, c'était en réalité pour exploité le filon lancé par un autre film de 1967, 'The Dirty Dozen" (les Douze Salopards) dont ce "Too Late..." s'inspire évidemment dans les grandes lignes. Un mission suicide, pour une unité de casses coups. Sauf qu'en 1970, ce genre de film commençait a lassé lourdement le public, d'autant plus que le Vietnam était déjà mal barré par une contestation de plus en plus importante, et de ce fait le sentiment anti guerre, pacifistes et consorts, que les producteurs d'Hollywood semblaient avoir ignoré. S'ajoutant a cela, le début d'un genre de film de guerre anti système, critique et osant un peu plus la polémique, qui reléguait de plus en plus ces films de guerre plus politiquement correct, policé, et très "propre", bien loin de l'horreur réel que fut visuellement ce genre d'histoire. Du coup le film sera un échec total, même avec un casting de quelques acteurs britannique notable, a l'exception de Henry Fonda, qui en réalité ne fera qu'une brève scène au début du film. L'anecdote dit que le réalisateur voulait faire deux montages du film avec une fin différente pour le marché américain, avec le personnage américain de l'histoire, le lieutenant Sam Lawson, interprété par l'acteur américain Cliff Robertson, qui était le duo avec l'acteur britannique Michael Caine. Mais cela ne donnera pas plus de chance au film, qui ne rentrera même pas dans ces frais (même avec l'exploitation à l'internationale) ce qui plombera la production ABC Films.
Directed by | Robert Aldrich |
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Produced by | Robert Aldrich Walter Blake |
Written by | Robert Aldrich Lukas Heller Robert Sherman |
Starring | Michael Caine Cliff Robertson Henry Fonda Ken Takakura Denholm Elliott Ian Bannen Lance Percival Ronald Fraser Harry Andrews Percy Herbert |
Music by | Gerald Fried |
Cinematography | Joseph F. Biroc |
Edited by | Michael Luciano |
Production
company | |
Distributed by | Cinerama Releasing Corporation (1970, original) MGM (2004, DVD) |
Release date
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Running time
| 144 minutes |
Country | UK, USA |
Language | English |
Budget | $6,250,000 |
Box office | $1,590,000 |
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