Dans le grenier, des films ou l'on osait, avec les moyens du bord.
Il ne faut pas croire, mais dans les années 60, 70 et 80, le cinéma français s'est bien essayé au cinéma de genre, même si financièrement, aucune production d'envergure n'a jamais véritablement investit dans du fantastique ou de la science fiction. Même si on reconnaît que quelques films ont néanmoins marqué (Malevil, Le Prix du Danger, ou encore le Dernier Combat) la plupart du temps, ce sont des productions de série B qui se sont attelé a donné dans le vampire, le monstre, le gore, le zombie. Pourtant les américains n'ont rien inventé car on se souvient que le cinéma fantastique et le gore en particulier, s'est beaucoup inspiré de ce que l'on appel "le Grand Guignol", c'est à dire du spectacle pour adulte, car jouant sur les peurs, le macabre, sur souvent un ton léger. Et c'est dans cette tradition que certains réalisateurs français ne se sont pas laisser abattre a vouloir perpétuer au cinéma français, le genre fantastique, voir gore. Parmi eux, Jean Rollin, connu pour avoir dés les années 60, donné dans le genre vampire et zombie, dans des productions parfois sans le sou, ou dans des co productions européennes, comme ce "Le Lac des Morts Vivants", qui date de 1981, co réalisé avec Julian de Lasema, sous production franco espagnole. On est ici dans la période ou les séries B de genre français commencent a déclinée et ce film en sera sans doute l'un des derniers tenants d'un genre qui ne subsistera pas à la crise du milieu des années 80 dans l'univers cinématographique français. L'histoire tourne autour d'un petit village dans les années 50, ou une série de meurtre de jeune femmes perturbent la quiétude de la bourgade. Le maire et une journaliste, tentent d'élucidé ce mystère qui tourne aussi autour d'un lac, appeler "le lac des maudits", faisant références a des rites durant l'inquisition. Mais en réalité, le lac renferme un lourd tribu : des soldats allemands de la seconde guerre mondiale y sont resté, à l'état de zombies. Evidemment, on peu se dire que çà va giclé, avec du zombie, mais on est quand même avec un budget limité donc on ne peu pas tous claqué dans des effets spéciaux, qui dans ce film vont évidemment faire cruellement défaut. La narration a elle aussi a souffrir de son époque, doublé d'un montage disparate, mais qui était une façon de faire dans ce genre de production petit budget. Résultat, un film culte pour les uns, un navet pour les autres, qui reste a ce jour l'un des rares films qui reste encore visible d'une époque révolue, ou le cinéma français, avait aussi ses films de zombies.
Directed by |
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Produced by | Daniel Lesoeur |
Written by |
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Starring | |
Music by | Daniel White |
Cinematography | Max Monteillet |
Production
company |
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Distributed by | Eurociné |
Release date
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Running time
| 90 minutes |
Country |
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