Dans le grenier, des films qu'on aurait espérer être plus sérieusement abordé.
Nous sommes en 1999 et c'est un "Destruction Final" qui pointe son nez sous se titre français, remplaçant son titre original de Y2K, abréviation de "An 2000". Et vu quand même la distribution, on pouvait s'attendre a quelque chose de crédible. Car pour nous raconter l'histoire d'un bug qui déglingue les systèmes de sécurité et le programme d'intelligence artificielle du NORAD, qui fatalement va évidemment programmer de lancer l'artillerie nucléaire sur la Russie, fallait au moins avoir un minimum de talent pour donner une relecture de que par le passer, les "Wargames" et compagnies avaient déjà donné. Mais évidemment, comme la production est essentiellement issue des réseaux indépendants, c'est un certain Richard Pepin qui donnera un résultat plutot loupé, sans grande saveur ni tentative de chercher un style qui pourrait justement donner un coup de fouet a ses acteurs un peu en freelance, ou chacun joue à sa façon, sans cohérence. En plus, un rajout de complot, de traître, et d'action a deux balles, bref, un raté sur toute la ligne, qui de toutes les manières n'était semble t-il pas destiner a aller dans les salles de cinéma mais bel et bien direct sur le marché de la vidéo. Grand moment néanmoins. La coupe de cheveux au bol du nerd de service, qu'on a franchement envie de dire "là, la coupe est pleine".
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