Dans le grenier, des films qui touchent du doigt des sujets sensible.
C'est le cas de ce film de Gérard Mordillat, sortie en 2012, et titré Le Grand Retournement, adapté du roman de Frédéric Lordon. L'histoire qui colle de prêt l'actualité, du fait qu'il s'agit de banquiers qui vont tous faire pour convaincre l'état de les sauvés, ou tous du moins de sauver leurs têtes et leurs argents. Sauf que le film ce déroule essentiellement avec un art de la langue, qui plus est en alexandrin, même si parfois l'exercice écorche ou ce soustrait aux règles. Une adaptation du roman qui avait déja fait l'objet d'une pièce de théâtre. Et par conséquent un film particulier qui n'aura pas forcément les faveurs d'un large public, du fait de sa très réduite distribution en salle. Un exercice de style qui permet de mettre en évidence que les banquiers ne sont pas que des hypocrites, ils sont surtout tous le contraire de misanthropes, comme tout à chacun qui souhaite protéger ses intérêts. Un film a voir, à l'occasion, mais qui comme beaucoup d'expérience filmique voir même d'auteur, sont parfois peu vu, et rare à trouver.
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