Dans le grenier, des remakes et encore des remakes.
Quoique pour ce film, il s'agit plus d'un reboot de la franchise qu'à un remake, vu que l'histoire est complètement différente. Judge Dredd, connu des amateurs, est un personnage de comics anglais, né en 1977 dans la revue 2000AD. Personnage sombre, sans pitié, agissant dans un futur ou la civilisation c'est réfugié dans des mégapoles, après que la planète ce soit définitivement transformer en désert. Dredd est un Juge, issue d'un ordre établie sur un principe de donner à un seul agent, le pouvoir d'intervenir, en tant que policier, juge, et bourreau. Former pour être impartiale, Dredd c'est fait une réputation au sein de l'ordre. Expéditif, sans peur, d'une froideur glaciale, il termine toujours ses missions, quoiqu'il en coûte. Un personnage qui subira une première adaptation au cinéma, avec Stallone dans le rôle titre. Réaliser en 1995, le film fut sans saveur, trop épongé et édulcoré de son contexte d'origine. Dredd tomba alors dans l'oublis. Ce n'est qu'à partir de 2008 que fut annoncer un retour de Dredd à l'écran, mais cette fois-ci, sous étiquette sud africaine et britannique. Le film sortira en 2012 sous une réalisation de Pete Travis et il faut bien avouer que le style est bien différent. Pour incarné le juge, Karl Urban, acteur de Nouvelle Zélande, connu pour avoir été Eomer dans le Seigneur des Anneaux, et le nouveau Docteur Mc Coy dans le dernier et prochain StarTrek. L'histoire nous amène donc bien plus tard que la première adaptation, ou Dredd ce voit confié l'évaluation de l'apprentie juge Anderson, une apprentie particulière du fait qu'elle sera la première juge Psi, c'est à dire une mutante d'origine, possédant un pouvoir psychique très développer. Alors appeler sur un triple homicides, dans une des méga tours de la ville, ils font prisonnier un suspect. Mais la tour est sous le contrôle de Ma Ma (interpréter par Lena Headey, déjà en pleine ascension avec Games of Throne après avoir interpréter Sarah Connor dans la série Terminator), un femme à la tête d'une organisation criminel, commerçant dans le trafique d'une drogue appelé le Slo Mo, une drogue qui a pour effet de ralentir le métabolisme et faire comme qui dirait planée, comme un "slow motion" d'ou le nom de cette drogue. Craignant que son homme ne parle trop, elle prend le contrôle de la tour et enferme tous le monde, poussant chaque habitant de la tour à trouver les deux juges et les tuer. Sauf que c'est mal connaitre Dredd qui va tenter de survivre dans cette tour, sans pouvoir communiquer avec l'extérieur, et en essayant de ne pas perdre son partenaire qui va s'avérer faire ses premières armes dans une chasse à l'homme dont les deux juges sont les gibiers. Un film qui reste néanmoins aboutit comparativement à la BD, plus en phase avec le personnage d'origine. Le réalisateur va également joué de quelques effets en slow motion des plus saisissants, offrant à ce film quelques petites scènes anthologiques. Mais la narration va ce perdre quelque peu, offrant un film parfois un peu fouillis, et parsemer de quelques incohérences démontant la crédibilité d'un film qui ce voulait une réhabilitation du personnage sur grand écran. Il n'en reste pas moins un film bien mieux que l'herzate de 95, qui eut son petit succès auprès des connaisseurs, mais qui fut un échec commercial. Un échec dû en partie à une exploitation nord américaine qui estampilla le film en PG18, comprenez, interdit au moins de 18 ans (non accompagné d'un adulte), du fait de la violence visuelle de certaines scènes. Le film n'engendrera que 36 millions de dollars de recette dans son exploitation global, pour un budget de 45. Malgré un très bon démarrage sur son premier weekend américain, le film s’effondrera très vite, du fait de son PG considérablement handicapant. Un film à voir malgré çà, et bien sur avec cet avertissement que les âmes sensibles s'abstenir.
Directed by | Pete Travis |
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Produced by |
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Screenplay by | Alex Garland |
Based on | Judge Dredd by John Wagner Carlos Ezquerra |
Starring | |
Music by | Paul Leonard-Morgan |
Cinematography | Anthony Dod Mantle |
Edited by | Mark Eckersley |
Production
company | |
Distributed by | |
Release dates
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Running time
| 95 minutes[1] |
Country |
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Language | English |
Budget | $45 million[3] |
Box office | $41.5 million |
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