Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

vendredi 26 juin 2015

LE PIEGE AMERICAIN (2008)

Dans le grenier, des petits films qu'on aimerait voir plus souvent. 

Charles Binamé est réalisateur, et qui plus est, acteur et scénariste. En 2008, il sort son films "le Piège Américain", relatant les déboires d'un célèbre criminel québécois, Lucien Rivard, qui après avoir traité entre autres, dans des affaires criminels, non sans être impliquer également dans le French Connection, va finalement tomber pour ses affaires, non sans être impliqué dans l'assassinat de Kennedy. Il va donc tenter de comprendre, non sans être confronté a des gens qu'il ne contrôle plus, avant la chute finale, qui va le mener à la prison de Bordeaux, à Montréal, dont il s'échappera pour être repris quelques mois plus tard, et finir définitivement en prison, aux USA, ou il est encore aujourd'hui. Un film qui nous présente un personnage bien évidement méconnu en Europe, mais réputé au Canada. Un équivalent en notoriété de notre Jacques Mesrine, mais dans une époque ou les affaires avaient des codes, des règles, avant l’émergence d'un banditisme plus violent, sans foi ni loi. Un film doté d'un casting de choix parmi des acteurs du cru, avec aussi quelques acteurs français dont Gérard Darmon dans le rôle de Paul Damien Mondoloni, l'une des principales têtes corse du réseau de la French Connection des années 60. Evidemment, rares sont les films canadiens qui traversent l'atlantique pour envahir les salles françaises, mais ce film est une preuve flagrante d'un cinéma francophone canadien encore bien vivant.





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