Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

vendredi 26 juin 2015

OMAR M'A TUER (2011)

Dans le grenier, des films engager, a double fond. 

On ce souvient de l'affaire d'Omar Raddad, que la justice avait condamné pour le meurtre d'une femme, sur le simple fait qu'elle aurait marqué "Omar m'a tuer" de son sang sur une porte. La tendance étant à la télévision de produire des adaptations d'affaires judiciaires célèbres, donnait l'idée en 2011, de se lancer sur le format cinéma commerciale avec une affaire qui avait fait du bruit. Du bruit car avec les méthodes de l'époque, beaucoup de gens ont considérer que ce jardinier d'origine marocaine, avait été vite fait expédier en prison pour homicide volontaire, malgré des doutes évidents durant le procés. C'est l'acteur Roschdy Zem qui décida d'adapter l'histoire de cet homme qui fut finalement victime d'un imbroglio judiciaire qui semblait faire acquis de la culpabilité de "l'immigré" marocain. Gracier partiellement en 98, révisé en procès en 2001, la justice fera finalement faits et états qu'Omar Raddad n'était pas le criminel, de par des preuves ADN irréfutables. Une histoire que l'acteur réalisateur mettra en image en espérant remettre en évidence des failles dans un système qui finalement, c'était peut-être un peu trop avancer a condamné d'avance un homme, que la science rendra quelques années plus tard, innocent. Le combat d'un homme désemparer, complètement perdue entre un avocat légèrement incompétent, et une spirale médiatique qui montrait déjà du doigt l'immigré qui a tuer une française chez qui il travaillait comme jardinier. Cliché, pas forcément, dans une époque ou les préjugés ont eut tôt fait de condamner l'homme qui avait toujours clamer son innocence, mais broyé par la machine administrative, procédurière, ou malheureusement des évidences c'étaient perdues en route pour inciter le doute. Un film qui tente évidement de jouer le risque de l'amalgame d'une justice raciste ou tous simplement victime de dysfonctionnements, qui a échouer lamentablement, condamnant un homme qui à perdue des années de sa vie en prison, pour des détails que la justice n'avait pas explorer outre mesure, ou sous couvert d'une volonté d'ambition politique de faire un exemple en expédiant vite fait le jardinier dans les médias, comme étant le meurtrier sans erreur possible. Mais malgré l'attrait d'un sujet qui aborde les travers de la justice, et des implications politiques et médiatiques sur un événement concret, le public n'adhérera pas. Sans doute pas intéresser par un sujet qui les ramènent une fois de plus a un fait d'actualité qui peut en passionné certains, mais pas forcément pour un large public. Le film ne fut pas très soutenu également par la critique, reconnaissant un travail méritant, mais laissant le spectateur un peu perplexe sur une difficulté a faire la part des choses entre erreur judiciaire et procès raciste à charge. Il faut dire que lorsque le cinéma s'attaque a des sujets sensible, politiques comme judiciaires, en général, le message n'est pas trop apprécier et peu être casse gueule pour la promotion. Il n'en reste pas moins une réalisation un peu académique, pour un deuxième long métrage, qui passera quelque peu inaperçue en 2011, malgré une couverture médiatique non négligeable.

Directed byRoschdy Zem
Produced byRachid Bouchareb
Jean Bréhat
Written byJean-Marie Rouart
StarringSami Bouajila
CinematographyJérôme Alméras
Edited byMonica Coleman
Release dates
  • 22 June 2011
Running time
85 minutes
CountryFrance
Morocco
LanguageFrench, Arabic

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