Dans le grenier, des films ambitieux, mais qui restèrent trop complexe.
On connait Costa Gavras comme un cinéaste engager. Et c'est tous naturellement qu'en 2011, il réalise ce Capital, sortis en 2012, dont le titre est assez évocateur du sujet. L'histoire de Marc Tourneuil, proche et confident du président de la banque française, la Phénix, qui, après une crise cardiaque qui révélera la santé devenue fragile du président, sera nommé par ce dernier nouveau président de la banque, à la grande surprise des actionnaires majoritaire du conseil d'administration de la banques. Mais la situation est très difficile, de par un instabilité des marchés. De ce fait, les seniors de la banque pense qu'il ne fera pas long feu, et ce plis à ses exigences. Mais les choses ce précipite, quand le milieux de la finance commence à vacillé et que pour s'assuré la confiance des actionnaires, Marc va devoir joué serrer, pour faire passer une vague de licenciement massif et ainsi assuré le chiffre de la banque et surtout des actionnaires. Pour ce faire, une OPA étroitement téléguidé par un fond de pension américain, va inciter le rachat d'une banque japonaise par la banque française. Mais Marc ne ce laisse pas avoir et commence a éclaircir la situation, ce rendant compte que la dite banque japonaise est bourré d'actifs toxiques, et que tous ceci n'est que manipulation pour faire tomber la banque française, qui sera racheter par le fond de pension, mettant ainsi à genoux l'économie du pays du fait de la détention par la banque d'une grande partie de la dette de la France.... Un film qui est donc d'actualité puisque Gavras s'atèle à démontré la puissance du jeu, tout en essayant de ne pas aller trop loin dans la complexité du système. Mais de par cette fiction, il dénonce surtout le jeu dangereux de l'économie mondiale, qui petit à petit est le champs de bataille ou il n'y aura qu'un vainqueur, les riches, et les perdants, les peuples. Le film aurait pu être intéressant et prenant, si finalement Gad ElMaleh essayait de garder un rythme dans son jeu, mais malheureusement, il ne tiens pas le rôle, tombant parfois dans une interprétation trop idéalisé d'un homme ambitieux mais prudent. De plus, pour les nom initiés, il est difficile de comprendre un minimum la subtilité du plan, dans la mesure ou tout est question de manipulation de fonds, de transferts sur des marchés qui ne sont pas aussi évident à décrire. Même si de pars et là dans le film, il y est fait référence de certains outils, comme les algorithmes permettant le trading à haute fréquence, ou encore les histoires de comptes cascades, ou la hiérarchisation à huit clos ne laissant plus la place à des regards plus réalistes.... bref.... il était très délicat d'essayé de vulgariser un phénomène sans ce prendre le pied dans le tapis. Et à ce jeu, Costa Gavras ne fait que trébuché, tant il réussit finalement à vulgariser ce qu'il décrit par lui même à un jeu pour enfant. Un jeu de monopoly ou des gamins s'amusent à ce faire peur pour toujours plus d'argent, toujours plus de pouvoir, ignorant volontairement que ce sont des millions de gens qui finissent sur le carreau.
Un film qui finalement ne marchera que quelques semaines auprès d'un public avertis mais fera les frais d'un sujet trop compliqué, dans une époque ou de plus en plus de gens cherchent le divertissement, plutôt que le "cynique".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire