Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

dimanche 14 juin 2015

IRONMASTER (1983)


Dans le grenier, des films incroyablement incroyable. 

Incroyable du fait qu'on a quand même osé faire des films comme celui ci à une époque ou le marché de la vidéo n'avait pas encore tuer un certains nombres de productions. Nous sommes en 1983, et à cette époque, un certaines productions françaises trouvèrent pas mal de coproductions avec les voisins italiens. Ce qui donna durant quelques années un certains nombres de films totalement improbables, qui firent par la suite les choux gras de certaines sociétés de distribution vidéo, spécialiser dans les films de série B, voir Z, comme René Château qui fut l'un des label spécialisé de ce genre de film. Mais voici donc, Ironmaster, qui comme son titre ne l'indique pas, n'est pas un film américain mais bel et bien franco italien. On est loin de la qualité filmique de Jean Jacques Annaud, qui, dans la même période, avait offert son Guerre du Feu. Il était donc logique que pour l'exploitation française, on titra ce film "La Guerre du Fer", juste histoire de faire croire qu'il s'agit d'une suite. Titre très opportuniste, donc, avec le réalisateur italien Umberto Lenzi, qui reste fidèle aux codes de films d'actions transalpins, quelque peu surjouer, en faisant des tonnes et des tonnes, avec des acteurs parfois moyens, à l'image de ce cinéma de seconde zone. Car il faut dire qu'on est là sur du Conan du pauvre, de l'Héroic Fantasy sans le Fantasy, ni même l'Heroic d'ailleurs. Seul l'affiche mérite le détour, d'un graphisme soigné dans la plus pure tradition du genre, tous droit sortie des univers de la BD de l'époque, véhiculé par des titre tels que Métal Hurlant entre autres. Sinon, le film est une digne représentation de ce que le cinéma de série B a pu engendré, d'une part pour des réseaux d'exploitations parallèles, et d'autre part, pour la vidéo dans les années qui suivirent, avant que ce genre de productions finissent par disparaître définitivement, laissant la place à des productions américaines (du fait que certains investisseurs américains rachetèrent pas mal de sociétés de productions italiennes).







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