Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

lundi 29 février 2016

JAKE SPEED (1986)

Dans le grenier, des films d'un age ou l'action était vendeur. 


Les années 80 sont une mine d'or de film de série B dans des genres aussi variés, que variable. "Jake Speed", datant de 1986, est de ces séries de films comédie d'action qui tentèrent de se vendre au mieux de ce qui pouvait être attendu dans les rayons des vidéos club. Réalisé par Andrew Lane, le film nous fait suivre les tribulations d'une jeune femme qui tente de retrouver sa soeur, kidnappée par des esclavagistes de femmes blanches, alors poursuivit par des grands méchants, auxquels va s'opposer Jack Speed, un bonhomme tous droit sorti d'un roman des année 40. Une réalisation qui était quand même pourvu d'un casting de gens connus, comme l'actrice Karen Kopins, souvent vu dans des séries télé, et surtout, de John Hurt, qui ne fut jamais en reste de faire des apparitions dans des productions de seconde zone. Mais la médiocrité du scénario relégua très vite le film au marché de la vidéo, pour finalement disparaître totalement des rayons. Un vrai film du grenier, comme on en trouve plus, ni même dans des foires à tous.

Directed byAndrew Lane
Produced byWayne Crawford
Andrew Lane
William Fay
Written byWayne Crawford &
Andrew Lane
Starring
Music byMark Snow
CinematographyBryan Loftus
Edited byMichael Ripps
Fred Stafford
Distributed byNew World Pictures
Release dates
  • May 30, 1986
Running time
100 minutes
LanguageEnglish
Budget$23 Million
Box office$1,943,751

JOHN DIES AT THE END (2012)


Dans le grenier, des OVNI qui pourtant auraient pu faire un bon parcours.

Il y a comme çà des films qui, issue des productions indépendantes, ont du mal a convaincre des réseaux de distribution pour s'imposer à l'international. "John Dies at the End" réalisé par Don Coscarelli, et sorti en 2012, avait pourtant passer la critique lors du festival de Sundance, qui auraient pu lui donner un tremplin. Mais faute de distributeur confiant dans cette histoire de deux potes, qui, en ayant consommé une drogue un peu spéciale, ce retrouve a pouvoir percevoir une réalité parallèle, ou ils sont des sauveurs, le film finira directe en vidéo, et arrivera a amortir son budget sur ses ventes à la VOD. En France, le film ne sortira même pas en salle, et verra une version originale traîné sur quelques réseaux VOD, avant d'être finalement disponible en DVD. Un bel exemple de film original, un peu déjanté, qui subit finalement les sévices des majors qui ont déjà pas mal de casseroles a traîner chaque année, pour s'embarrasser d'oeuvre que seul les connaisseurs auront le mérite d'avoir vu.



Directed byDon Coscarelli
Produced by
  • Brad Baruh
  • Don Coscarelli
  • Andy Meyers
  • Roman Perez
Written byDon Coscarelli
Based onJohn Dies at the End
by David Wong
Starring
Music byBrian Tyler
CinematographyMike Gioulakis
Edited by
  • Donald Milne
  • Don Coscarelli
Production
company
Distributed byMagnet Releasing
Release dates
  • January 23, 2012(Sundance)
  • January 25, 2013(United States)
Running time
100 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$1 million
Box office$141,951

JEM AND THE HOLOGRAMS (2015)


Dans le grenier, des tentatives d'adaptations qui rate leur entrée.

Peut-être que le titre vous rappel quelque chose, comme un vague souvenir d'une certaine série animée à la télévision. Et puis au moment d'aborder l'histoire, celle de deux jeunes filles qui par leur talent, mais sans pouvoir convaincre par elle même, finissent par accepter de jouer pour un groupe totalement virtuel, qui plus est holographique...... Oui, çà y est çà vous revient. "Jem et les Holograms" était une série animé des années 80, commandité par Hasbro et Blumhouse production, sur le même modèle marketing qui avait lancer les Transformers ou HeMan. Adaptation donc, de cette série que seule les femmes de plus de 30 ans maintenant se souviennent, mais qui sont passer à autre chose depuis. Du coup, lorsque cette adaptation sort sur les écrans auss bien aux USA qu'à l'international, le film fait un flop. C'était pourtant compter sur promo bien calculer, mais malheureusement, mal ciblé. Du coup, le film qui n'avait coûter que 5 millions de dollars, n'en fera même pas la moitié. Le genre de film qui finalement a coûté plus cher en campagne promotionnelle que de son budget initial. 



Directed byJon M. Chu
Produced by
Written byRyan Landels
Based onJem and the Holograms
by Christy Marx
Starring
Music byNathan Lanier
CinematographyAlice Brooks
Edited byJillian Twigger Moul
Production
companies
Distributed byUniversal Pictures
Release dates
  • October 23, 2015
Running time
118 minutes[1][2]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$5 million
Box office$2.3 million



THE PATRIOT (1986)


Dans le grenier, des films de terroristes, parce qu'ils le valent bien.


1986, nous sommes en pleine période Reagan, ou le patriotisme est un maître mot. Du coup, même Hollywood s'y est mit. Ne parlons même pas des Stallone, Schwarzenegger, Norris, et compagnie, qui surfèrent évidemment sur cette tendance politique, limite propagandiste au nom de la grande amérique. Plus intimiste, un grand nombre de productions indépendantes ont également fournit un très grand nombre de film dans le genre, comme ce The Patriot, réalisé par Franck Harris, avec un Greg Henry que seul les connaisseurs de séries B sauront reconnaître, entre autre. On notera la présence aussi de Leslie Nielsen qui avait aussi amorcé la série des Flics qui le rendirent populaire, à l'époque. L'histoire, simple, classique, de terroriste qui sont sur le point de s'emparer d'une arme nucléaire. Vite, il faut les arrêter, en mettant en oeuvre les meilleurs des meilleurs avec quelques gadgets en plus. Mais ce film restera finalement confiné dans les rayons VHS, et tombera dans l'oublis, non sans quant même attiré l'attention des Frère Coen qui en feront une référence dans No Country for Old Men.



Directed byFrank Harris
Produced byMichael Bennett
Written byAndy Ruben
Katt Shea Ruben
StarringGregg Henry
Simone Griffeth
Michael J. Pollard
Jeff Conaway
Stack Pierce
Leslie Nielsen
Music byJay Ferguson
CinematographyFrank Harris
Edited byRichard E. Westover
Distributed byCrown International Pictures
Release dates
  • July 25, 1986
Running time
88 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish

THE PARK IS MINE (1986)



Dans le grenier des film originellement des téléfilms, qu'on a vendu en film mais, bon !
The Park Is Mine, est sans doute le genre de film que des acteurs regrettent parfois d'avoir fait. Déjà, rien que le titre en dit long, quand on le lit sur son affiche promotionnel. Affiche qui elle aussi vaut son pesant d'or, digne de ses affiches graphiques typiquement années 70/80, histoire que ça en jette. A l'affiche, Tommy Lee Jones, qui à l'époque n'était pas encore aussi connu qu'aujourd'hui. Pourtant, ce film date de 1986, et sera paradoxalement réaliser la même année que "Sans Issue" (Black Moon Rising) qui le révélera à Hollywood. L'histoire est assez simple, un vétéran du Vietnam, exacerbé de l'attitude de cette amérique de débauche, décide de prendre Central Park comme champ de bataille, comme pour faire un acte terroriste domestique, contre l’establishment qui asservit toujours plus le peuple américain. Un film prémonitoire et forcément politiquement incorrecte aux yeux de l'amérique aujourd'hui et qui forcément est presque banni des rayons. Pas sur le Web ou le film se trouve facilement sur le tube. Un réel exemple de cette époque ou les influences post vietnam avait la vie rude au cinéma.

Bande Annonce :

Film : 


Directed bySteven Hilliard Stern
StarringTommy Lee Jones
Helen Shaver
Yaphet Kotto
Theme music composerChristopher Franke
Edgar Froese
Paul Haslinger
(Tangerine Dream)
Country of originCanada
Original language(s)English