Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

vendredi 29 janvier 2016

ALERTE DANS LE COSMOS (1979)


Dans le grenier, des films qui ont bien tenter de surfer sur une mode mais en vain. 


La preuve c'est que personne ne se souvient de cette production canadienne, réalisé par George McCowan, et datant de 1979. "Alerte dans le Cosmos", ou dans son titre original de "The Shape of Things to come" est une tentative d'adaptation d'un roman d'H.G.Wells, mais avec des moyens et des talents qui ne suffirent pas pour éviter le pire. Car le film a plus l'allure d'un film des années 50 que des années 70. La seule motivation de nous raconté cette histoire de survie de l'espèce humaine sur la Lune, après l'invasion de la Terre par des robots, fut qu'a cette époque, la télévision était en plein boum de la SF, avec Battlestar Galactica, Buck Rogers et Cosmos 1999, Mais la narration, les acteurs, et les effets spéciaux donnèrent finalement un résultat qui ne s'exportera quasiment pas, si ce n'est en vidéo. Pourtant, c'était bien essayer en se dotant de quelques noms comme Jack Palance, ou encore Barry Morse, un transfuge justement de la série Cosmos 1999. Au final, le film sera vite oublié, vite expédié, comme une relique d'une époque ou l'on avait même pas honte de sortir des daubes pareille.


Directed byGeorge McCowan
Produced byJohn Danylkiw (associate producer)
William Davidson (producer)
Harry Alan Towers (as Peter Welbeck) (executive producer)
Written byMike Cheda (adaptation)
Joseph Glazner (adaptation)
Martin Lager (writer)
H.G. Wells (novel)
StarringJack Palance
Carol Lynley
Barry Morse
John Ireland
Anne-Marie Martin
Music byPaul Hoffert
CinematographyReginald H. Morris
Edited byStan Cole
Distributed byFilm Ventures International (FVI) (1979) (USA) (theatrical)
Astral Video (Canada)
Blue Underground (2003) (USA) (DVD)
International Film Distributors (Canada)
Release dates
  • May 4, 1979 (Canada)
  • May 24, 1979 (UK)
  • August 1979 (U.S.)
Running time
98 minutes
CountryCanada
LanguageEnglish

ELECTRIC DREAMS (1984)

Dans le grenier, des films qui n'en sont jamais ressortis.

En 1984, sortait ce film anglo américain réalisé par Steve Barron, reprenant le vieux thème de l'amour a trois, mais avec un ordinateur. Oui, ce film ce voulait démontré qu'un ordinateur pouvait devenir, par accident, intelligent, sensible, voir, jaloux. Mais à l'époque, le film offrait une vitrine aux possibilité de l'informatique, plus particulièrement la naissance de ce qui allait devenir les outils de tous les jours. Car l'histoire nous raconte celle d'un jeune architecte qui se laisse séduire par l'achat d'un ensemble de matériel informatique, à l'heure ou cet outil envahissait déjà aussi bien les secteurs professionnel, que la maison. Achetant une gamme de produit qui pourrait aussi l'aidé a sa brique révolutionnaire, c'est accidentellement qu'il renverse son café dans l'unité centrale. Semblant continuer a fonctionné, l'ordinateur n'en a pas moins acquis une intelligence. Mais la relation entre notre jeune homme et son ordinateur, va se compliquer quand la voisine va venir troublé la relation entre l'homme et la machine. Mais voilas, la technologie a finit par évoluer très vite, si bien que le film qui n'avait pas bien marché à l'époque, à lui même très vite mal vieillit. Même si le thème tient encore, le visuel, la technologie utilisée dans le film lui fait perdre toute crédibilité. Si bien qu'il est devenu très difficile aujourd'hui de le trouver dans une édition DVD, ou sinon en import.


Directed bySteve Barron
Produced byLarry DeWaay
Rusty Lemorande
Richard Branson
Written byRusty Lemorande
Starring
Music byGiorgio Moroder
Jeff Lynne
CinematographyAlex Thomson
Edited byPeter Honess
Production
company
Distributed byMetro-Goldwyn-Mayer
Release dates
  • July 20, 1984
Running time
112 minutes[1]
CountryUnited States
United Kingdom
LanguageEnglish
Budget$5.5 million
Box office$2,467,664

THE HITCHER (1986)


Dans le grenier, des films oubliés devenus des classiques.


En 1986, sortait sans doute l'un des films qui allait offrir à Rudger Hauer, l'un de ses meilleurs rôles. Un tueur psychopathe dont on ignorera toujours l'identité et l'origine (dans le film son nom est John Ryder mais on apprendra plus tard qu'il est inconnu dans les fichiers de la police) qui va devenir le cauchemar du jeune Jim Halsey. Sorti dans l'indifférence général, c'est surtout grâce au bouche à oreille que le film réalisé par Robert Harmon, acquerra ses lettres de noblesse. Même encore aujourd'hui son style n'a rien a envier aux thrillers actuels. Preuve en est, une suite sera réalisée en reprenant les mêmes codes mais sera reléguer au marché de la vidéo. C'est en 2007 qu'un remake sera réalisé avec dans le rôle titre Sean Bean mais qui ne gagnerea pas en charure ni en style par rapport à son original.

V.O.






Directed byRobert Harmon
Produced by
  • David Bombyk
  • Kip Ohman
Written byEric Red
Starring
Music byMark Isham
CinematographyJohn Seale
Edited byFrank J. Urioste
Production
company
Distributed byTriStar Pictures
Release dates
  • February 21, 1986
Running time
97 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$5.8 million
Box office$7.9 million

vendredi 22 janvier 2016

WILD WILD WEST (1999)

Dans le grenier, des films qui seront des succès de box office mais dont tous le monde regrettera d'avoir vu.

Adaptation "libre" de 1999, de la fameuse série les Mystères de l'Ouest, "Wild Wild West" (titre original de la série), ce voulait évidemment être une nouvelle franchise pour Warner. Campés par Robert Conrad et Ross Martin dans la série originale, c'est Barry Sonnenfeld qui se joint de nouveau les services de Will Smith avec a ses cotés Kevin Kline pour tenter de dépoussiérer non seulement la trame, mais aussi donner un nouveau souffle au concept qui était pourtant original pour l'époque. Mais voilas, la production a peut-être vu les choses en grand, peut être trop grand. Même si Kenneth Branach forge une nouvelle version d'un personnage autrefois campé dans la série par un acteur de petite taille, et même si l'on retrouve l'ensemble des détails qui appellent la nostalgie, le film se perd dans un scénario tiré par les cheveux, allant beaucoup trop loin dans un genre frôlant de SteamPunk. Le film sera descendu par la critique comme par le public, même si le film fut largement rentable. Mais ceci aura pour conséquence d'apporter auprès du public une nouvelle méfiance à l'encontre des films qui subissent une énorme promo, pour un résultat qui n'est finalement pas à la hauteur. Fort heureusement, Sonnenfeld se rabattra sur la franchise Men In Black pour sauver les meubles de son contrat avec la Warner. Quant au film il a finit aux oubliettes, ou finalement on retient plus la bande originale que le film lui même.


Directed byBarry Sonnenfeld
Produced byJon Peters
Barry Sonnenfeld
Screenplay byS. S. Wilson
Brent Maddock
Jeffrey Price
Peter S. Seaman
Story byJim Thomas
John Thomas
Based onThe Wild Wild West
by Michael Garrison
StarringWill Smith
Kevin Kline
Kenneth Branagh
Salma Hayek
Music byElmer Bernstein
CinematographyMichael Ballhaus
Edited byJim Miller
Production
company
Distributed byWarner Bros.
Release dates
  • June 30, 1999
Running time
106 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$170 million[2]
Box office$222.1 million

BENVENUTI AL SUD (2010)

Dans le grenier, les films qui sont les succès remake. 

"Benvenuti al Sud", le titre n'a pas besoin d'être traduit pour comprendre qu'il s'agit bel et bien du remake version spaghetti du "Bienvenue chez le Ch'tis" de Dany Boon. Réaliser par Luca Minieri en 2010, ce remake reprend presque trait pour trait la trame de son original, si ce n'est bien évidement, en s'adaptant aux stéréotypes du sud de l'Italie, plus précisément à Castellabate, en Salerne. Le film sera un succès  en Italie, contrairement en France, car évidement trop italien pour être appréciable dans la comparaison. Un tel succès, que le réalisateur envisage avant même que Dany Boon ne soit propice a écrire une suite a son Ch'tis, un deuxième opus, qui ce situera dans le Nord de l'Italie. Suite, qui sera sans nul doute précédé d'un autre remake actuellement en chantier outre atlantique, qui transposera l'action dans le Dakota du Nord, avec un Will Smith qui fut emballé par le succès de la petite comédie franchouillarde, au point d'en acheter les droits pour une version américaine. Il y a fort à parier que ce remake est attendu au tournant pour savoir comment les ricains vont pouvoir jongler avec les stéréotypes sans trop d’exagérations. MAJ : en 2016, le remake américain n'a toujours pas été produit.

Directed byLuca Miniero
Produced byMarco Chimenz
Francesca Longardi
Giovanni Stabilini
Riccardo Tozzi
Oliver Berben
Martin Moszkowicz
Written byDany Boon
Alexandre Charlot
Franck Magnier(Bienvenue chez les Ch'tis)
Massimo Gaudioso
StarringClaudio Bisio
Alessandro Siani
Angela Finocchiaro
Valentina Lodovini
Fulvio Falzarano
Music byUmberto Scipione
CinematographyPaolo Carnera
Distributed byMedusa Film
Release dates
  • 1 October 2010
Running time
106 minutes
CountryItaly
LanguageItalian, Western Lombard, Neapolitan, French

KRABAT (2008)

Dans le grenier, des films germaniques aux air de grande production 

Voici "Krabat", ou dans une titre français, "Le Maitre des Sorciers". C'est allemand, ça date de 2008, et c'est réaliser par Marco Kreuzpaintner, qui eu la lourde tâche d'adapter le roman éponyme de Otfried Preubler, qui fut déjà adapter en 1978 dans un dessins animés. Une histoire de jeune orphelin, qui devient l'apprentis d'une maître, qui va s'avéré ne pas être forcément un partisan de la magie blanche. Le tous peu de temps après la fin de la fameuse guerre de 30 ans. Bref, le cinéma allemand est dynamique, et ce permet le luxe de faire dans le film de magie, à la mesure de ses moyens. Honorable, plutot bien tourné, il n'en reste pas moins un défaut de charisme. Car même s'il n'a pas l'envergure hollywoodienne, il n'en reste pas moins potable a regarder, dans une version VOD ou DVD, n'ayant jamais dépasser les frontières allemandes ou baltes. 


Directed byMarco Kreuzpaintner
Produced byJakob Claussen
Uli Putz
Bernd Wintersperger
Thomas Wobke
Written byMarco Kreuzpaintner
Michael Gutmann (de)
Based onThe Satanic Mill
by Otfried Preußler
StarringDavid Kross
Daniel Brühl
Christian Redl
Robert Stadlober
Paula Kalenberg
Daniel Steiner
Hanno Koffler
Music byAnnette Focks
CinematographyDaniel Gottschalk
Edited byHansjoerg Weissbrich
Distributed by20th Century Fox
Release dates
  • September 7, 2008(Toronto International Film Festival)
Running time
115 minutes
CountryGermany
LanguageGerman

samedi 9 janvier 2016

QUICK GUN MURUGUN (2009)

Dans le grenier, des films d'ailleurs, qu'il faut savoir appréhendé avant de se jeter à l'eau. 

Non, je ne parle pas de porno, mais de cinéma indien, plus connu sous le nom de Bollywood. Au passage, notez que le cinéma indien est le cinéma qui produit le plus grand nombre de films par an, au monde. Pas forcément de qualité, quoique tous dépend de l'appréciation que l'on a, face à ce cinéma que nous autre occidentaux trouvons parfois burlesque, surjouer et kitch à mort. Et bien c'est le cas de ce film, datant de 2009, qui n'est autre que le passage sur grand écran d'un personnage à l'origine créer pour le lancement d'une chaine de télé musicale. Au vu de la popularité du dit personnage, le voici donc dans Quick Gun Murugan, un film délirant qui nous conte les aventures d'un super héro mal chançeux, qui sera diffuser en france, dans un trés petit nombre de salles spécialisées dans le genre. Un film qui permettra peut-être a certain d'entre vous de découvrir un cinéma indien, sortant des clichés des comédies musicales qui ont fait la réputation de ce cinéma peu connu du grand public.

Directed byShashanka Ghosh
Produced byPhat Phish Motion Pictures
Written byRajesh Devraj
StarringRajendra Prasad
Sandhya Mridul
Nassar
Raju Sundaram
Ranvir Shorey
Vinay Pathak
Ashwin Mushran
Rambha
Anu Menon
Music bySagar Desai
Raghu Dixit
CinematographyR. A. Krishna
Edited byRabiranjan Maitra
Production
company
Phat Phish Motion Pictures
Distributed byFox Star Studios
Release dates
  • 28 August 2009
Running time
97 minutes
CountryIndia
LanguageEnglish
Tamil
Hindi
Telugu
Budget45 lakhs
Box office4 crores

A BOUT DE SOUFFLE (1983)


Dans le grenier, des films en remake, en voilas. 


Mais cette fois ci, il s'agit du remake d'un film de Jean Luc Godard, et non des moindres. Puisqu'il s'agit d'A Bout de Souffle. "Breathless", réaliser par Jim McBride, en 1983, c'était l'occasion pour le cinéma américain de s'attaquer à un film culte de la nouvelle vague française. Non sans en adapter à quelques détails prêts, pour un style plus classique, afin de séduire le public américain. Et comme acteur principal, qui pouvait être plus séducteur que Richard Geere, pour attirer une public autrement féminin, à défaut de conquérir un plus large public. Pour le rôle féminin, alors que dans l'original, il s'agissait d'une américaine, interpréter par Jean Seberg, c'est tous naturellement que la production choisira une française, encore inconnu à l'époque, en la présence de Valérie Kaprisky. Réalisation assez classique, et finalement le film arrivera néanmoins a être rentable sur le marché américain. Contrairement en France, ou évidemment, la comparaison fit couler de l'encre chez les critiques, estimant que l'inspiration d'origine avait disparue, pour laisser la place a une interprétation dans la plus pure tradition américaine de film commerciaux. Quant a Kaprisky, elle trouvera l'opportunité de se faire connaître dans le cinéma français pour finalement tourné d'autres long métrage avant de disparaître pendant un temps. Un exemple parmi tant d'autres de ces films que le cinéma américain aiment a refaire a sa sauce, sur une base d'une film français, non sans en épuré parfois l'essence et la narration, qui en faisait une oeuvre culte.



Directed byJim McBride
Produced byMartin Erlichman
Written byOriginal screenplay
François Truffaut
Jean-Luc Godard
Screenplay
L. M. Kit Carson
Jim McBride
Starring
Music byJack Nitzsche
CinematographyRichard H. Kline
Edited byRobert Estrin
Rachel Igel
Distributed byOrion Pictures
Metro-Goldwyn-Mayer(video and DVD)
Release dates
May 13, 1983
Running time
97 min.
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$7 million
Box office$19,910,002

DARLING (2007)



Dans le grenier, des petits films révélateur. 

C'est le cas de ce Darling, un peu oublier mais qui révélera l'actrice Marina Fois, qui jusqu'a maintenant était souvent vu comme une "ex" Robin des Bois, cantonné a des registres de comédie. Réaliser par Christine Carrière, ce film datant de 2007, fut une démonstration de ce que la jeune actrice, alors souvent étiquetée comme une Robin des Bois, troupe ayant sévit sur Canal Plus et Comédie, Marina Fois ce vit offrir le rôle qui lui permettra par la suite d'aller dans des registres classiques, dramatiques, échappant a son image de fille "rigolote". Darling, c'est Catherine Nicolle, fille de fermier, paumée dans un petit village, ou les rêves sont parfois illusoires et utopiques. Sauf que cette jeune femme va finalement aspiré au bonheur, sans jamais le trouver. Pire encore, le sort s'acharnera sur elle, tout au long de son parcours, sans qu'elle puisse finalement voir le bout du tunnel. Un film touchant et presque incroyablement proche d'une réalité sociale pour certaines jeunes femmes qui finalement, finiront par faire toujours les mauvais choix, fréquenter les mauvaises personnes, et s'enfoncer inexorablement dans un destin sans issue. Un film dur, qui mérite d'être sortis du grenier, même si certains y trouveront quelques clichés faciles, qui ne sont finalement que des poils à gratter pour des gens qui ne veulent pas voir cette même réalité sur des destins qui pousse finalement certaines personnes a devenir de véritable battante de la vie. 


DYLAN DOG (2010)

Dans le grenier, des tentatives d'adaptations ratées. 

Voici Dylan Dog : Dead of Night, adaptation d'une bd italienne par le cinéma ricain, datant de 2010 et réaliser par Kevin Munroe. Un film qui conte les aventures d'un détective spécialisé dans les phénomènes surnaturels, avec non sans quelques phobies. Un personnage qui fut inspiré par un acteur, Rupert Everett, dans son rôle dans Dellamorte Dellamorte, dont le dessinateur s'inspira pour ce personnage, qui pour le moment, ne verra pas les salles françaises, et sortira sans nul doute directement en DVD. Malgré la présence de Brandon Routh dans le rôle titre, qui tente ici la franchise après une éviction dans la franchise Superman, le film ne trouvera pas son public outre atlantique, de par le fait que le personnage est presque inconnue des amateurs du genre, et qu'en Italie, le film fut critiqué comme étant trop épuré par rapport à la BD originale. Un film qui finit donc dans le grenier, malgré le fait qu'il pourrait être tout aussi divertissant a voir en DVD, si le distributeur n'en négligera pas son édition dans notre hexagone.


Directed byKevin Munroe
Produced byGilbert Adler
Scott Mitchell Rosenberg
Written byThomas Dean Donnelly
Joshua Oppenheimer
Based onDylan Dog
by Tiziano Sclavi
StarringBrandon Routh
Sam Huntington
Anita Briem
Peter Stormare
Taye Diggs
Music byKlaus Badelt
CinematographyGeoffrey Hall
Edited byPaul Hirsch
Production
company
Distributed byFreestyle Releasing
Release dates
  • March 16, 2011 (Italy)
  • April 29, 2011(United States)
Running time
108 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Italian
Budget$20 million
Box office$4,634,062