Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

mardi 24 septembre 2019

CRIME BUSTER (1977)

Dans le grenier, des films cultes pour une génération.

Souvent dans les films du grenier, on tente de faire découvrir ce qui a été un filon d'or pour une génération à la fois de producteurs, comme de spectateurs. Et on peu dire, qu'aujourd'hui, si l'on parle de Terence Hill et Bud Spencer, ça parle le plus souvent aux personnes d'une même génération. De leurs vrais nom Mario Girotti et Carlo Pedersoli, ces deux acteurs italiens ont été des coqueluches de films spaghetti, comme de comédies. Si Terence Hill a débuter très tôt jusqu'a la consécration dans le film Mon Nom Est Personne (après avoir interprété Trinita) le duo s'est tout naturellement formé par la suite, pour jouer tant dans des comédies italienne que quelques films américains, du fait d'avoir acquit une certaine notoriété auprès du public. Et c'est dans cette ligne, que sortira en 1977 ce qui constituera par la suite la recette imparable qui perdurera jusqu'en 1994, date à laquelle les deux acteurs joueront ensemble pour la dernière fois (leur première collaboration ayant été dans "Dieu pardonne... moi pas !" en 1967). On reviendra dans les films du greniers sur certains de leurs films, qui ont marqués une génération ou deux, de part le style narratif spécifique, inspiré grandement des univers des films burlesques et muets. Réalisé par Enzo Barboni, ce "Crime Buster", exploiter en France sous le titre de "Deux Super Flics" allait permettre aux deux acteurs d'étendre leurs univers au delà des westerns spaghetti dont ils était les fers de lance à l'international, entre autre un film de cape et d'épée. Ici, nos deux acolytes débarquent dans une pègre de Miami, alors de simple petit truands et voleurs à la semaine. Mais alors qu'ils se font pincé sur un coup, au commissariat ils sont confondu avec des recrues, et deviennent malgré eux, des policiers. Ils vont alors mettre leurs compétences au service de la loi, non sans s'occuper en particulier de celui qui les avait mit sur un mauvais coup.

TRAILER

V.F.
 
Directed byEnzo Barboni
Screenplay byEnzo Barboni
Starring
Music byGuido and Maurizio De Angelis
CinematographyClaudio Cirillo
Edited byEugenio Alabiso
Production
companies
  • Tritone Cinematografica
  • TOTA
Release date
1977
Running time
109 minutes
CountryItaly

dimanche 15 septembre 2019

DJANGO KILL (1967)

Django Kill poster.jpg

Dans le grenier, du film spaghetti, dans la plus pure tradition. 

Les films du grenier ne serait pas, sans donner la chance a nos visiteurs de découvrir, ou redécouvrir des purs produits de cette période qu'on a appeler "les westerns spaghettis". Des films aux allures de western américain, parfois tourner en anglais, mais pourtant production italienne, dans une époque ou le vrai cinéma italien était à l'article de la mort, et n'avait pas d'autres choix que d'ouvrir ses portes a des productions d'influences américaines, qui donneront dans les années 80 des films post apocalyptiques, d'héroic fantasy et de comédies. Voici donc "E se seu vivie spara" qui sera exploiter aux marchés internationaux sous le titre de "Django Kill.... If You Live, Shoot". Rien a voir avec le Django de Tarantino, même si le réalisateur américain c'est très clairement permit cet homage au cinéma spaghetti en empruntant le nom de "Django", qui sera un personnage de nombreux westerns de l'époque. Même si encore une fois, la vengeance est bien l'un des thèmes du film de Tarantino, ce film italien de 1967, emprunte la même thématique, qui sera assez récurrente d'ailleurs dans les films de ce genre. Django, dont ce nom n'a été appliqué que pour la version anglaise, (l'original italien, le personnage se nomme "l'étranger") est ici un métisse, qui se fait avoir après un hold up. Laissé pour mort, il est recueillit par des indiens qui vont le soigner. Recouvrant ses forces, il part finalement à la recherche de ses anciens compagnons qui l'on trahis, pour satisfaire sa vengeance. A l'origine de 117 minutes, il fut réduit à 95 dans sa version internationale, cette production avait aussi cet appuis d'être une coproduction italo espagnole, permettant d'utiliser plus facilement les décors naturels espagnol, réputés pour devenir par la suite une marque de fabrique pour le cinéma des westerns spaghetti, ou même d'autres grands films américains seront également tournés.

TRAILER

V.O.
Directed byGiulio Questi
Produced bySandro Iacovoni[1]
Screenplay by
Story by
  • Giulio Questi
  • Franco Arcalli[1]
Based onAn idea
by 
  • Maria Del Carmen
  • Martinez Roman[1]
Starring
Music byIvan Vandor[1]
CinematographyFranco Delli Colli[1]
Edited byFranco Arcalli[1]
Production
companies
  • G.I.A. - Società Cinematografica
  • Hispamer Filmi[1][2]
Distributed byTitanus[2]
Release date
  • January 1967 (Italy)
Country
  • Italy
  • Spain

STAR SLAMMER (1986)

Dans le grenier, des films de série B, plutôt Z ou sinon limite zéro. 

Retour dans les années 80 avec cette petite perle du mauvais goût et de la daube de première, signée Fred Olen Ray, un de ses maîtres du cinéma bas coût, et aux résultats plus que mauvais. "Star Slammer", ou aussi exploité sous le titre de "Prison Ship", est un exemple a ne pas suivre qui nous vient des USA, produit en 1986 avec seulement 175 000 dollars, et tourné dans les studios de l'un des grand prêtre de la série B, Roger Corman. 4 jours de tournage, pour un résultat à la hauteur de ses moyens, que la critique jugera même de "rigolo mais mauvais".

TRAILER

V.O.



Directed byFred Olen Ray
Produced byFred Olen Ray
Jack H. Harris
Release date
1986
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$175,00

METROPOLIS (1927)

Poster of a robot standing in front of a futuristic urban skyline
Dans le grenier, des films mythiques mais presque oublié.

Si les cinéphiles connaissent ce film culte, ce n'est plus le cas du grand public. Pourtant, ce film a influencé des gens comme George Lucas, ou même Ridley Scott. Metropolis, le chef d'oeuvre de Fritz Lang, datant quand même de 1927, a donné ses lettres de noblesses à la science fiction cinématographique. Si le C3PO de Star Wars est très clairement une référence physique à Maria, si les buildings art déco de Blade Runner n'ont rien a envier au building de Metropolis, l'histoire elle aussi n'est ni plus ni moins qu'une lutte de classe, entre des castes dirigeantes et des sous humains esclaves de leurs conditions d'ouvriers au service de l'élite. Lorsqu'on regarde ce film aujourd'hui, on retrouve finalement toutes les réalités du monde d'aujourd'hui. Un film visionnaire, qui malheureusement, en noir et blanc, et muet, n'intéresse pas les jeunes générations si ce n'est ceux qui veulent connaître les sources d'une culture, comme d'une idéologie. Avec le temps, Metropolis a prit évidemment ses galons, au point qu'il en existe plusieurs versions, restaurée, colorisée, ajouté d'une bande son plus "pop" pour celle de 1984, jusqu'a la dernière version de 2010, qui n'a malheureusement pas pu retrouver les 5 minutes manquantes de la version originale de 153 minutes. Les versions ici présentes, sont celles d'exploitation de 1927, de 117 minutes, et la restaurée de 2010 de 148mn.

TRAILER

V.English (1927 117mn)



V.English. (2010 148mn)



Directed byFritz Lang
Produced byErich Pommer
Screenplay byThea von Harbou
Fritz Lang (uncredited)
Based onMetropolis (1925 novel)
by Thea von Harbou
Starring
Music byGottfried Huppertz
Cinematography
Production
company
Distributed byParufamet
Release date
  • 10 January 1927
[1][2]
Running time
153 minutes (original)
116 minutes (1927 edit)
105–107 minutes (1927 US)[3][4]
128 minutes (1927 UK)[3]
118 minutes (Aug. 1927)
91 minutes (1936)
83 minutes (1984)
124 minutes (2001)
148 minutes (2010)
CountryGermany
Language
Budget5.3 million Reichsmarks (estimated) (equivalent to 18 million 2009 €)[2]
Box office75,000 Reichsmarks (estimated)

jeudi 12 septembre 2019

---- LA CHAÎNE YOUTUBE ----

J'avais prévu d'attaquer la saison 2 sur la chaîne "FILMS DU GRENIER". Mais au vu de la fréquentation de la chaîne, et le nombre de vue de l'ensemble des 25 vidéos de la première saison, cette saison 2 ne verra pas le jour, ou sinon si les vues et la chaîne venait à l'avenir à décoller. J'explique les raisons dans une dernière vidéo postée sur cette chaîne. Seul vous, fidèle de ce blog, peuvent jouer en faveur de l'avenir de cette chaîne youtube.

Merci de votre fidélité.

NDL : il n'y a aucune monétisation tant sur le blog que sur la chaîne puisque j'utilise des éléments d'affiches et de trailer qui m'obligerait a demander des autorisations. 

mardi 3 septembre 2019

MOLLY (2017)


Dans le grenier, des petits films ambitieux qui arrivent a faire la différence.

Si ce film se limite a un budget ridicule, les réalisatrices Colinda Bongers et Thijs Meuwese ont réussit a obtenir l'attention des critiques de films de série B, et même s'offrir le luxe d'un 83% sur le très critique Rotten Tomatoes. Film hollandais, dans son origine, ce petit film nous conte les mésaventures de Molly, jeune femme surper puissante, en prise a la brutalité d'un monde post apocalyptique, et qui va devoir survivre, pas seulement pour elle, mais aussi la petite fille qu'elle a découverte abandonnée sur une plage, attendant le retour de ses parents qui semblent ne pas revenir. Mais Molly attise la convoitise des maraudeurs dont leur chef veut en faire sa bête de foire.

TRAILER

V.O.




STALINGRAD (1993)


Dans le grenier, des films sur des batailles, mais complètement oubliés. 

Si l'on vous dit "Stalingrad" en film, beaucoup se souviennent du film de Jean Jacques Annaud. D'autres, trouveront aussi une référence avec un film russe plus récent, datant de 2013. Mais peu se souviennent de ce film allemand, exposant une version allemande de la bataille de Stalingrad, datant de 1993 et réalisé par Joseph Vilsmaier. Evidemment, les moyens financiers ne sont pas les mêmes que leurs successeurs, même si le cinéma allemand avait déjà fait un film sur ce thème en 1959. Ici, ce sont les péripéties du jeune lieutenant Hans von Witzland et de ses hommes durant la progression, la bataille et la débâcle de cette bataille qui sera l'un des tournants majeurs de la seconde guerre mondiale. Le film aujourd'hui à plutôt mal vieillit, mais reste brillamment interprété par des acteurs de talents, qui avait conféré à l'époque, que le film puisse bénéficié d'une exploitation à l'international. Si aujourd'hui on attend du visuel, ce film a plus pour but de voir les impacts sur les hommes.

TRAILER

V.O. S.T.English
Directed byJoseph Vilsmaier
Produced byHanno Huth
Günter Rohrbach
Written byJürgen Büscher
Johannes Heide
Starring
Music byNorbert Jürgen Schneider
Martin Grassl
CinematographyRolf Greim
Klaus Moderegger
Peter von Haller
Edited byHannes Nikel
Distributed bySenator Film (Germany)
Strand Releasing (USA)
Release date
  • 21 January 1993
Running time
134 minutes[1]
CountryGermany
Language
  • German
  • Russian
Box office$152,972

KNOWING (2009)


Dans le grenier, des films catastrophes qui ont raté le coche.

Alex Proyas n'est pas un débutant. Depuis sont magnifique et esthétique "Dark City", et avant cela son adaptation "The Crow" tragiquement entaché par la mort de Brandon Lee, le réalisateur c'est fait relativement rare, pour ne seulement réalisé que 4 films depuis. Si "I Robot" fut mitigé, le "God of Egypt" fut sans doute l'aboutissement d'un délire qui avait déjà commencer en 2009 avec ce "Knowing", "Prédition" dans son titre français, qui fut pratiquement le dernier blockbuster de Nicholas Cage avant de tomber dans des distributions de films de seconde zone. Si le film fut commercialement rentable, la critique et le public ne se tromperont pas sur la dérive scénaristique du film, qui partait d'un bon sentiment, mais dérivant dans un délire apocalyptique extra terrestre. A tels point que tous le monde a plus ou moins oublié ce film, même quant il s'agit de pomper quelques scènes de désastres, dont celle de l'avion, de nombreuse fois dupliqué sur le net.

TRAILER

V.O.



Directed byAlex Proyas
Produced by
Screenplay by
Story byRyne Douglas Pearson
Starring
Music byMarco Beltrami
CinematographySimon Duggan
Edited byRichard Learoyd
Production
company
Distributed bySummit Entertainment
Release date
  • March 20, 2009
Running time
121 minutes
CountryUnited States
United Kingdom
LanguageEnglish
Budget$50 million
Box office$186.5 million

BATTLE OASIS (2017)

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Dans le grenier, des films qu'on a l'impression que c'est un montage de scéniques d'un jeu vidéo.

Motega, un être indigène de la planète Kitri tente de survivre avec son ami Leyati et leur fils unique Hamik, alors qu'ils savent que la planète est en train de mourir et que toutes les oasis disparaissent. Akecheta, qui était autrefois un ami de Motega, est un kitrien dégénéré qui récupère des cristaux sous la surface de la planète. Il finit par trahir Motega pour se laisser aller à la puissance des cristaux qui lui confère une puissance considérable. Il a utilisé ce pouvoir pour détruire les kitriens qui boiraient dans une oasis à proximité. Alors que l'eau s'épuise lentement, chaque kitrien doit prendre une lame, devenir un guerrier et combattre ceux qui menacent sa survie.... Voilas en résumé ce film en animation de 2016, qui par son petit budget, trouvera peu d'issue que de finir sur le marché de la vidéo, et vendu sur quelques chaînes de streaming. Michael Johnson, le réalisateur, doit sans doute se caché, lorsqu'on voit le résultat, loin, très loin d'un qualité numérique digne de ce nom. 

TRAILER

V.O.