Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

lundi 30 octobre 2017

WHITE NOISE II : THE LIGHT (2007)

Dans le grenier, des films en guise de seconds opus, mais carrément loupés.

Si le premier film de 2005, "White Noise" fut plus ou moins un succès pour leurs producteurs, le second film fut tant qu'a lui, une catastrophe. Avec un budget de 10 millions de dollars, ce film n'est pas une suite proprement dit mais reprend les grande lignes du premier. Ici, un homme à l'infortune d'assister a la mort de sa femme et de son fils, ce qui le pousse au suicide. Mais réanimé in extremis il va petite a petit se rendre compte qu'il a le dont d'anticipé l'avenir immédiat des gens. Un pouvoir qui va lui être fatal au bout du compte. Le film, sorti en 2007, connaîtra une exploitation international laborieuse avant de finir directement en vidéo, en faisant l'un des flops retentissant en tant que franchises. Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer d'attiré le public, avec deux stars en vedettes, Nathan Fillon connu pour la série "Firefly" (avant de connaître encore plus le succès avec une autre série dés 2009, Castle") et  Katee Sackhoff, elle aussi issue d'une série télé de science fiction, puisque ayant été la nouvelle version de Starbuck dans "Galactica" nouvelle version.

TRAILER

V.F.
Directed byPatrick Lussier
Produced byShawn Williamson
Written byMatt Venne
StarringNathan Fillion
Katee Sackhoff
Craig Fairbrass
Tegan Moss
Music byNormand Corbeil
CinematographyBrian Pearson
Edited byTom Elkins
Patrick Lussier
Distributed byRogue Pictures
Release date
  • January 5, 2007 (UK)
Running time
99 minutes
CountryCanada
United States
LanguageEnglish
Budget$10 million
Box office$8.52 million

Les Films du Grenier - S01e24 - Les tentatives Marvel

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THE BOY (2016)

Dans le grenier, des films ambitieux mais pas convaincants. 

L'histoire d'une jeune femme embauché pour garder un enfant dans une grande demeure, jusque là, ça ressemble a du déjà vu. Mais quand l'enfant n'est autre qu'une poupée, à l'image d'un garçon disparu, là çà peu donné du potentiel. Même si en matière de poupée, beaucoup de choses ont été faites avant cela, et surtout avec l'avènement de la franchise "Annabelle", vouloir rentré dans le filon est quelque peu risqué. Et ce "The Boy" de 2016, avait ce potentiel. Mais patatra, au fil du film, on commence a s'ennuyer. Là ou l'on attend de l'effet, du rebondissement, du sursaut, la réalisation de William Brent Bell se complaît dans un esthétique en oubliant de surprendre, d'étonner, de capturer le spectateur en haleine. Si le film a été un succès honorable par rapport a son budget initial, la critique n'a pas été tendre. Et du coup, le bouche a oreille a finit par tuer la poule dans l'oeuf..... ou la poupée dans la boîte.

TRAILER

V.F.
Directed byWilliam Brent Bell
Produced by
Written byStacey Menear
Starring
Music byBear McCreary
CinematographyDaniel Pearl
Edited byBrian Berdan
Production
companies
Distributed bySTX Entertainment
Release date
  • January 22, 2016
Running time
97 minutes
Country
  • United States
  • China
LanguageEnglish
Budget$10 million
Box office$64.2 million


samedi 28 octobre 2017

ASYLUM (1972)

Dans le grenier, des films à tiroirs. 

"Asylum" est un film de 1972, réalisé par Roy Ward Baker, et qui nous contait l'histoire d'un jeune docteur en psychiatrie qui, en guise d'entretien d'embauche dans un nouvel établissement, va devoir collecté des données de 4 patients, qui se trouvent être en réalité les anciens assistants du professeur et maître des lieux. Ainsi, le film va se déroulé sur quatres mésaventures, qui vont faire d'"Asylum" l'un des succès du cinéma britannique de cette année. Un film qui permettra de lancer une maison de production, Amicus, qui produira d'autres films jusqu'en 1977, qui marqueront le genre fantastique et horreur, en concurrence avec la fameuse Hammer. "Asylum" fut longtemps considéré comme l'une des pièces maîtresses de cette société, avant de commencer a décliné à l'aube des années 80, perdant aussi l'un de ses acteurs fétiches, qu'était Peter Cushing. Aujourd'hui, ces films de genres britanniques sont devenus des classiques à part entière, qui sont malheureusement oubliés ou méconnus du grand public, mais appréciés des connaisseurs.

TRAILER

V.O.
Directed byRoy Ward Baker
Produced byMax Rosenberg
Milton Subotsky
Written byRobert Bloch
StarringPeter Cushing
Britt Ekland
Robert Powell
Herbert Lom
Barry Morse
Patrick Magee
Music byDouglas Gamley
CinematographyDenys N. Coop
Edited byPeter Tanner
Production
company
Distributed byCinerama Releasing Corporation
Release date
17 November 1972
Running time
88 min
CountryUnited Kingdom
LanguageEnglish

jeudi 26 octobre 2017

lundi 23 octobre 2017

THE MAN WHO FELL TO EARTH (1976)

Dans le grenier, des films devenu des classiques, mais essentiellement pour les amateurs.

"The Man Who Fell To Earth" ou "l'Homme qui venait d'Ailleurs" dans son titre français, est un film qui passa un peu inaperçu lors de sa sortie en salle en 1976. Réalisé par Nicolas Roeg, cette adaptation du roman de Walter Tevis sous une production britannique, s'était quand même offerte le luxe d'une star et non des moindres en la présence de David Bowie. David Bowie, qui était déjà une star de la chanson outre manche, et qui avait jusqu'a présent fait des apparitions dans des petits rôles, essentiellement dans des films undergrounds. C'est donc dans ce film qu'il incarnera Thomas Jerome Newton, un rescapé d'un crash dans le Nouveau Mexique, qui va, de rencontre en rencontre, donné des idées, et technologies innovatrices, dans un but secret. Celui à terme, de siphonné l'eau de la Terre pour sa planète. Car oui, ce dandy qui pourtant trouvera l'amour, est un extra terrestre en mission pour sauvé son monde. Premier grand rôle pour Bowie, qui dans ce film affichera déjà un certain talent a faire flippé, octroyant ainsi a ce film un statut marquant dans la science fiction. Même si finalement, lors de sa sortie, le film ne brillera pas vraiment au box office, même avec Bowie en tête d'affiche. Ce ne sera que bien des années plus tard par l'intermédiaire de la vidéo, que le film sera redécouvert, surtout avec le succès grandissant de Bowie sur le plan international. Bien sûr, aujourd'hui le film a plutôt mal vieillit dans sa narration, mais reste encore un classique tant par la présence de Bowie que par le sujet de fond, qui évidemment est un parallèle évident avec la propre nature humaine a vouloir piquer les ressources des uns, pour satisfaire les besoins des autres.

TRAILER 

Directed byNicolas Roeg
Produced by
Screenplay byPaul Mayersberg
Based onThe Man Who Fell to Earth
by Walter Tevis
Starring
Music by
CinematographyAnthony B. Richmond
Edited byGraeme Clifford
Production
company
Distributed byBritish Lion Films
Release date
  • 18 March 1976
Running time
138 minutes[1]
CountryUnited Kingdom
LanguageEnglish
Budget$1.5 million

dimanche 22 octobre 2017

SESSION 9 (2001)

Dans le grenier, des films qui aurait pu avoir leurs chances.

"Session 9" est un petit film de 2001 qui pourtant, avait en soutient, un distributeur qui avait ce qu'il fallait pour le vendre à l'international et le promouvoir. Mais fallait il encore être motivé pour lui donner sa chance. Ce que ce film de Brad Anderson aurait pu bénéficier après un passage remarqué au festival de Sundance, si sa sortie n'avait pas été d'une  couverture insuffisante. Si au USA le film bénéficiera d'une plutôt bonne couverture, en France, sa sortie sera très sporadique, et vite expédiée par les exploitants. Pourtant, cette histoire d"un groupe de personnes chargées de rénover un ancien hôpital, et qui évidemment, vont être confronté a des phénomènes paranormaux, avait de quoi séduire, pour changer un peu des clichés habituels d'une flopée de films fantastiques post 90's, aux scénarios parfois tous identiques. Même si avec le temps, "Session 9" sera l'un de ces films qui offriront des scénarios similaires de groupes transposés dans des lieux bizarres et hantés, ou le jeu va être de deviné qui survivra ou non. Anderson lui, arrivera quand même à percé, en réalisant plus tard "The Machinist" qui lui aussi, malgré de bonnes critiques, passera un peu en coup de vent dans les salles. Tous comme son "Transiberian" de 2008 et son "Vanishing on the 7th street" qui lui par contre, sera carrément annulé à l'exploitation, de par des critiques désastreuses.

TRAILER

V.O.

Directed byBrad Anderson
Produced byJohn Sloss
Dorothy Aufiero
David Collins
Michael Williams
Written byBrad Anderson
Stephen Gevedon
StarringDavid Caruso
Peter Mullan
Stephen Gevedon
Paul Guilfoyle
Josh Lucas
Brendan Sexton III
Music byClimax Golden Twins
CinematographyUta Briesewitz
Edited byBrad Anderson
Production
company
Distributed byUniversal Pictures
Release date
Running time
100 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Box office$1,612,259

RETURN OF THE LIVING DEAD III (1993)

Dans le grenier, des films de franchises qui ont provoquer une baisse notable de régime.....

"Return of the Living Dead" est une franchise né du succès en salle de son premier film, sorti en 1985, et qui, avec seulement 4 millions de dollars de budget, avait récolté 14 millions dans son exploitation national et international. Mais ce sera le seul qui aura eut le bénéfice des derniers instants de l'intérêt des exploitants envers ces genres de films fantastiques, mêlant dérision et humour. Car le deuxième film n'aura pas la même chance, et sera uniquement disponible en vidéo, après son exploitation américaine en 1988. Mais la franchise était lancé, et c'est en 1993, sous la direction de Brian Yusna que fut produit ce troisième volet, qui allait finalement plombé la série. Car si les deux premier films n'avaient pas vocation a se prendre au sérieux, ce troisième opus a voulu jouer la carte du fantastique plus sérieux, plus romantique, plus fantastique. Résultat, plantage sur toute la ligne. Les fans de la première heure crient au scandale, et enterre le film, qui sera condamné a ne pratiquement pas avoir de carrière en salle, sortant directement en vidéo. Ca n'empêchera pas les producteurs a remettre çà en 2005, en tentant de relancer la franchise avec deux films, "Necropolis" et "Rave to the grave", qui ne connaîtront pas plus de succès, tant évidemment, ont était déjà sorti des fondamentaux depuis longtemps, afin de plaire aux commanditaires, une chaîne de télé en soif d'opportunisme sur un label qui n'a jamais réellement retrouver sa vocation première ; être divertissant plutôt que de vouloir être effrayant.

TRAILER
Directed byBrian Yuzna
Produced byLawrence Steven Meyers
Brian Yuzna
Gary Schmoeller
John Penney
Written byJohn Penney
Starring
Music byBarry Goldberg
CinematographyGerry Lively
Edited byChristopher Roth
Distributed byTrimark Pictures
Release date
  • October 29, 1993
Running time
97 min.
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$2,000,000 (estimated)
Box office$54,207 (USA)

BLACKENSTEIN (1973)

Dans le grenier, des films de genre, dans un genre. 

La blacksploitation ne passera pas à coté de ses propres versions de classique. Si certains films eurent un succès dans leurs versions "black", d'autres ont eut beaucoup moins de chance. Le cas de ce "Blackenstein", ou rebaptiser aussi "Black Frankenstein" affichait clairement...... la couleur. Réalisé par William E. Levey, ce film de 1973 s'installait en pleine essor d'un cinéma afro américain des années 70. Une version contemporaine du mythe de Frankenstein, revue et corrigée par un scénario qui garde la grande ligne d'une créature créée de toutes pièces, avec des manipulations génétiques, et tous le blablabla, autour d'un professeur dépassé par ses recherches, qui mettront au monde un individu avec qui il va bien sûr, y avoir des problèmes. Mais tenez vous bien, ce film a quand même vu les salles françaises, certes très réduit en nombre de copies, mais connaitra une exploitation à une époque ou des cinémas tentaient encore le cinéma indépendant et alternatif, avant de vite finir dans le marché du porno. Film donc en guise de vitrine d'un cinéma culturellement spécifique a la société américaine, et sur lequel, on reviendra dans les films du grenier, tant il a produit aussi bien des films bizarres, que révélateurs, voir évidemment, aussi, militants.

TRAILER 

V.O.
Directed byWilliam A. Levey
Produced byFrank R. Saletri
Written byFrank R. Saletri
StarringJohn Hart
Ivory Stone
Andrea King
Roosevelt Jackson
Joe De Sue
Nick Bolin
Liz Renay
Music byCardella Di Milo
Lou Frohman
Walco Productions
CinematographyRobert Caramico
Edited byWilliam A. Levey
Production
company
Frisco Productions Limited
Distributed byPrestige Pictures
Release date
August 3, 1973[1]
Running time
87 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$80,000
Box office$2,000,000

DEATHREAM (1974)

Dans le grenier, des films qui ont déjà un avant goût de.. 

"Deathdream" pourrait être l'un de ses films du grenier qui y est, parce que trop vieux, trop mauvais, ou pas assez intéressant. Pourtant, ce film canadien de 1974, réalisé par Bob Clark, offrait une métaphore et non des moindres. Le sujet ? Un soldat américain meurt au Vietnam, mais revient chez lui sans trop savoir comment. Est il un zombie ou un miraculé ? Son destin va en décidé autrement tant il va en réalité se confronté à l'incompréhension et la la peur. Mais sous ce scénario fantastique, se cachait en réalité, une critique clairement affiché des retours des soldats américains, qui a cette époque de fin de la la guerre du Vietnam, ont été ignoré, volontairement mis à l'écart, comme des hontes d'une amérique qui non comptant d'avoir fait une guerre sale, l'a perdu. Pendant de nombreuses années, beaucoup de vétérans furent laisser à l'abandon, laisser a eut même, perdant complètement leurs repères, confronté à l'irréalisme d'une société de consommation qui n'en a rien à foutre de la violence et de la stupidité d'une guerre pourtant alimenté et financé par leurs impôts, au profit des groupes militaro industriels. Un film qui indirectement condamne non seulement cet abandon de la société, mais l'hypocrisie et l'indifférence envers ceux qu'elle a envoyer se faire tuer au Vietnam. Un film qui en réalité est l'un de ceux qui va amorcé cette dénonciation au cinéma américain, qui donneront par la suite d'autres films plus connus comme "Voyage au bout de l'enfer (The Deer Hunter)", "Rambo", ou même "Platoon", parmi tant d'autres. 

TRAILER

V.O.
Directed byBob Clark
Produced byBob Clark
Written byAlan Ormsby
Starring
Music byCarl Zittrer
CinematographyJack McGowan
Edited byRonald Sinclair
Distributed byQuadrant Films
Release date
  • August 30, 1974 (US)
Running time
88 minutes
CountryCanada
LanguageEnglish
Budget$235,000

THE CENTERFOLD GIRLS (1974)

Dans le grenier, des films d'une époque, ou l'on dit encore aujourd'hui "tout une époque".

Petit retour sur notre fameuse société Troma, dont on avait fait une vidéo Film du Grenier, qui offrit en 1974, ce "The Centerfold Girls", film indépendant, clairement de série B, dans la plus pure tradition des série B de l'époque. Trois bouts de ficelle, acteurs approximatifs, montage expéditif assumé, c'est toute une époque qui s'affiche dans ce film qui nous fait suivre un psycho killer, qui a une prédilection pour les femmes qui osent montrer un peu trop leurs charmes dans des magasines masculin. A noté qu'on est déjà dans l'un des thèmes de prédilection de la Troma, qui est d'égratigné le puritanisme religieux américain, entre autres critiques des dérives de la société souvent traité sous les traits de l'absurde, du guignolesque, et de l'improbable, sous couvert de fantastique, d'horreur, ou de thriller de seconde zone.

TRAILER 


V.O.
Directed byJohn Peyser
Produced byWilliam B. Silberkleit
Charles Stroud
Written byArthur Marks
Bob Peete
StarringAndrew Prine
Aldo Ray
Jaime Lyn Bauer
Ray Danton
Jeremy Slate
Tiffany Bolling
Music byMark Wolin
CinematographyRobert Maxwell
Edited byRichard Greer
Distributed byTroma Entertainment
Release date
1974
Running time
90 minutes
LanguageEnglish

GODZILLA VS KING GHIDORA (1991)

Dans le grenier, des films qui sont le meilleur du pire du meilleur.

Dire qu'un Godzilla est pire qu'un autre Godzilla, c'est un pléonasme. Les puristes en seraient presque choqués, tant évidemment, on aborde là un personnage incontournable de l'histoire du cinéma tous court. On ne compte plus le nombre de films qui se sont succédé jusqu'a aujourd'hui, depuis sa création en 1954 par Ishiro Honda, avec en plus de cela, toutes une histoires et une genèse extrêmement codifié selon l'évolution même historique du Japon. Personnage qui attirera aussi des producteurs américains, qui coproduiront avec les détenteurs de la franchise, la firme Toho, un certains nombres de films dés le début des années 70, pour en tiré aussi le profit de la distribution à l'international, du fait que Godzilla commençait a faire parler de lui dans pas mal de fanzines anglo saxon. Mais si Godzilla est un personnage emblématique de la cinématographie japonaise, il n'en échappera pas a des baisses de régimes du fait de scénarios, de productions, parfois clairement raz les pâquerettes qui ne tireront pas vraiment profit de la réputation du monstre. Ce fut le cas de cette production entièrement japonaise (sans contribution américaine) datant de 1991, "Gozilla vs King Ghidora", qui sera un échec commercial tant en salle qu'en vidéo. Le fait sans doute, que le marché a tellement été inondé de versions (30 films en plus de 60 ans, sans compter les co productions hollywoodiennes, 6 en tous, et les 2 projets en cours) que le public a finit par se lasser. La franchise retrouvera un coup de fouet, lorsque le CGI permettra de donner plus d'envergure à la nouvelle génération de film japonais, sans parler du développement des versions américaines qui, même si elles n'ont pas été très convaincantes, ont engendré suffisamment de recettes pour continuer sur leurs lancées (puisque deux remakes sont prévu en 2019 et 2020). Voici donc, dans la liste, l'un de ceux qui n'ont pas réellement convaincu, surtout, parce qu'arrivant dans une période de relation difficile entre le Japon et les USA, économiquement parlant. Rappelons que Godzilla est né d'une forme de dénonciation des enjeux mondiaux avec le nucléaire, et des risques de mutations, extrapolant évidemment la naissance d'un monstre destructeur, mais qui dans certains scénarios, aura aussi un rôle protecteur surtout contre d'autres monstres nés de ces conséquences environnementales.

TRAILER

V.O.
Directed byKazuki Ōmori
Produced byShōgo Tomiyama
Written byKazuki Omori
StarringKōsuke Toyohara
Anna Nakagawa
Megumi Odaka
Katsuhiko Sasaki
Akiji Kobayashi
Yoshio Tsuchiya
Robert Scott Field
Music byAkira Ifukube[note 1]
CinematographyYoshinori Sekiguchi
Edited byMichiko Ikeda
Production
company
Distributed byToho
Release date
  • December 14, 1991
Running time
103 minutes
CountryJapan
LanguageJapanese
BudgetUS$ 12 million
Box officeUS$ 11 million

EXTRAORDINARY MEASURES (2010)

Dans le grenier, des films avec de la stars mais qui font "plouf".

Réunir Harrison Ford avec Brendan Fraser était risqué. Car en 2010, si l'un commence à avoir de la bouteille et met un peu le frein sur sa carrière, l'autre est à l'aube de disparaître de la circulation. En effet, Harrison Ford reste une star, mais qui depuis quelques années, n'a pas véritablement brillé dans des films à la hauteur. Il est vrai que depuis qu'il est sorti des franchises Star Wars, Indiana Jones et Jack Ryan, sa carrière a eut des hauts et des bas. Mais à 67 ans, même en ayant rendossé le costume d'Indy pour un 4ème opus un an plus tôt, Harrisson Ford devient vieux. Trop vieux pour rester au top et garder son statut de tête d'affiche de film d'action, même si le public lui est fidèle. Car ce "Extraordinary Mesures" confirmera bien que l'acteur va devoir changer de registre et de rang. Et pour ne pas arranger les choses, les producteurs vont lui coller Brendan Fraser, qui déjà à l'époque, est sur le pente douce, pour cette histoire d'espoir d'un homme qui va vouloir retrouver un scientifique qui posséderait un moyen de soigner ses deux enfants, atteins d'une maladie rare. Mais le fait de vouloir trouver ce remède, va aussi réveillé les craintes de laboratoires qui ne veulent pas voir surgir celui ci. Le film sera difficilement vendable si ce n'est avec Ford en tête d'affiche, qui pourtant ne tiens pas le premier rôle. Car c'est à partir de ce film, un échec commercial d'ailleurs, que Ford va accepter des rôles de second plan, ne se mettant plus en avant comme par le passé. La preuve, suivront "Cowboys et Aliens","Ender's game", jusqu'a la reprise de son rôle de Han Solo suite a la relance de la franchise par Disney (après l'achat de Lucasfilm) et aussi par son rôle de Deckard dans le Blade Runner 2049, laissant la vedette à Ryan Roslin. Autant dire que ce film est un peu la transition d'une fin de carrière pour l'acteur, qui campera sans doute encore quelques rôles secondaires, avant de définitivement prendre sa retraite (il a quand même 74 ans aujourd'hui). Ce fut également un échec pour une toute jeune compagnie né de la volonté du groupe média CBS de se lancer dans le cinéma avec CBS Film, qui en sera de sa poche pour amortir le film.

TRAILER

V.O.
Directed byTom Vaughan
Produced by
Written byRobert Nelson Jacobs
Based onThe Cure: How a Father Raised $100 Million - And Bucked the Medical Establishment - in a Quest to Save His Children
by Geeta Anand
Starring
Music byAndrea Guerra
CinematographyAndrew Dunn
Edited byAnne V. Coates
Production
company
Double Feature Films
Distributed byCBS Films
Release date
  • January 22, 2010
Running time
106 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$31 million
Box office$15 million

samedi 21 octobre 2017

TETSUO THE IRON MAN (1989)

Dans le grenier, des films cultes, mais certes, très bizarre pour le profane.

Si vous n'avez jamais entendu parlé de "Tetsuo", c'est que vous avez encore beaucoup à apprendre. Car en matière de cinéma cyber punk, ce film japonais de 1989 est très vite devenu une oeuvre phare sur le fusion homme/machine. D'abord parce que d'origine japonaise, le style est évidemment conforme à ses origines. Ensuite parce que Shinya Tsukamoto s'offrira une entrée fracassante dans le fantastique avec ce film tourné en 16mm noir et blanc, qui finira par tourné dans les festivals du genre pour lui permettre quelques années plus tard, d'en faire un film plus traditionnel, produit et distribuer. Dans la forme, c'est l'histoire d'un jeune homme qui par accident, heurte un homme qui a semble t-il un gros soucis au début du film avec sa cuisse. Mais suite a cet accident, notre jeune homme se débarrasse du corps, sans savoir qu'il va dés le lendemain, commencer a subir un sorte de mutation, ou un bout de métal commence a sortir de sa joue. Dans le métro, il sera même poursuivis par une femme qui elle, semble être aussi dans un sale état, confirmant que notre personnage a du soucis a se faire.... Film culte, donc, qui bien évidemment se doit d'être visionné en tant que cinéphile avertit, pour éviter de raté un film qui sera influent par la suite, dans ce genre lié a la cuber culture, plus particulièrement dans la culture japonaise. Son remake "Tetsuo II ; Body Hammer" datant de 1992 confirmera le phénomène, qui sera ajouté d'un troisième film en 2010, avec "Tetsuo, the Bullet Man" qui sera celui ci tourné en anglais.

TRAILER

V.O.




Directed byShinya Tsukamoto
Produced byShinya Tsukamoto
Written byShinya Tsukamoto
Starring
Music byChu Ishikawa
Cinematography
  • Kei Fujiwara
  • Shinya Tsukamoto
Edited byShinya Tsukamoto
Distributed byKaijyu Theatres
Release date
  • 1 July 1989
Running time
67 minutes
CountryJapan
LanguageJapanese