Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

mardi 13 septembre 2016

TIME UNDER FIRE (1997)

Dans le grenier, des films aux scénarios qui pourrait le faire, mais non.

Jeff Fahey est de ces acteurs qu'on voit sans se rappeler ou l'on a pu le voir avant. Le genre d'acteur qui aurait pu connaitre une carrière plus méritante mais qui finalement aura loupé le coche. Du coup, il restera cantonné aux films indépendants et de séries B, souvent destinés à la vidéo. Et c'est le cas de ce "Time Under Fire", un film australien de 1997, "qui fut aussi titré "Beneath the Bermuda Triangle", et qui avait aux commandes Scott P. Levy. 
L'histoire d'un commandant de sous marin et de son équipage, qui disparaissent, pour ré apparaître un mois plus tard. Au rapport, il raconte une histoire inconcevable comme quoi, ayant pénétré la zone connu sous le nom de "triangle des bermudes" aurait fait un bon dans le temps. Dubitatif de sa sincérité, mais ayant évidemment le bénéfice du doute, ses supérieurs décide d'accepter qu'il participe a une mission scientifique pour tenter de trouver des réponses. L'expédition se rend donc en lieu et place et en effet, traverse un vortex qui les propulses en 2077, en pleine guerre post apocalyptique, ou les Etats Unis sont devenus une dictature. Mais très vite, ils vont être capturé et c'est alors une course contre la montre pour tenter de se sortir des griffes d'un chef de guerre, pour tenter de récupéré leur navire et retrouver la faille temporelle afin de revenir à leur époque. 
Une scénario qui en effet, pourrait être intéressant, si derrière le production n'était pas sans le sous, pour finalement faire un film chiant, ennuyeux et à l'image de ces séries B de plus ou moins bonne facture, mais qui finissent par toutes se ressemblé. Car si "Time Under Fire" bénéficie quand même d'une direction d'acteur honorable, le film n'arrivera pas à avoir la carrure qu'on attend d'un tel scénario. Et du coup le film sera évidemment difficile a vendre à l'international, même si son support ne sortira pas d'une boite de VHS.

Directed byScott P. Levy
Produced byRoger Corman, Ashok Amritraj, Andrew Stevens
Written byTripp Reed, Sean McGinly
StarringJeff Fahey
Richard Tyson
Jack Coleman
Bryan Cranston
Music byThe Wurst Brothers
Edited byBrett Hedlund, Dan Holland
Production
company
Royal Oaks Entertainment
Distributed byConcorde / New Horizons Home Video
Release dates
  • 12 November 1997 (AUS)
  • 1 June 1999 (U.S.)
Running time
92 minutes
CountryAustralia
LanguageEnglish

IT HAPPENED HERE (1964)

Dans le grenier, des films disparus, et pourtant...

Connaissez vous cette série sur un service internet du nom de "The Man of the High Castle" ? Cette série qui transpose les aventures de quelques personnages dans un amérique alternative, ou les alliés ont perdu la guerre et ou les allemands nazis et les japonais se partage ce qui fut les USA ? Non ? Alors forcément vous ne saurez trouver le lien avec ce film britannique qui date quand même de 1964, et qui fut réalisé par Kevin Brownlow et Andrew Molo, et qui a ce point commun de transposer les aventures de plusieurs personnages dans une Grande Bretagne vaincu et occupée par les Nazi. Une société dite, "dystopique" dans ce sens ou elle ne pourra jamais exister, tant elle est le résultat de l'imagination de quelques auteurs qui se sont posé la question "et si...". Dans ce film, on suit donc plusieurs personnages qui vont évidemment être à l'image de ce que finalement la France a connue, c'est à dire à la fois des personnes complaisantes qui vont finir par s'accommodées et collaborées, et d'autres qui vont résisté. Non sans l'aide en provenance d'Irlande, encore plus ou moins libre, et d'ou les américains tentent de résisté, eux aussi. Un film rare du coup, puisque lors de son exploitation, il ne sortira quasiment pas de Grande Bretagne, ou il connu un succès relatif, non sans quelques problèmes avec les associations de défenses juives qui estimaient que le film faisait l'apologie de l'antisémitisme, alors qu'en réalité, l'histoire ne pouvait pas passer a coté du la politique juive des Nazi, même dans une fiction. Un film a découvrir, donc, et quelle heureux hasard d'en avoir, pour l'instant, une version disponible ici.

Directed byKevin Brownlow
Andrew Mollo
Produced byKevin Brownlow
Andrew Mollo
Written byKevin Brownlow
Andrew Mollo
StarringPauline Murray
Sebastian Shaw
Bart Allison
Reginald Marsh
Music byAnton Bruckner
CinematographyKevin Brownlow
Peter Suschitzky
Edited byKevin Brownlow
Distributed byUnited Artists
Release dates
Film festivals Cork andMannheim: 1964
United Kingdom: May 1966
United States: 8 August 1966
Australia: 25 May 1966
Running time
97 min.
CountryUK
LanguageEnglish/German
Budget$20,000

ON THE BEACH (1959)

Dans le grenier, des classiques, mais oubliés des jeunes générations.

"Le Dernier Rivage" est en fait le titre français de "On The Beach", un film américain qui date de 1959, réalisé par Stanley Kramer. Un film inspiré par le roman de Nevil Shute, et qui met en scène un casting et non des moindre, composé de Gregory Peck, Ava Gardner, Fred Astaire et Anthony Perkins. Un "vieux" film, diront certains mais qui a quand même marqué son époque, de par son histoire relativement peu optimiste. Car si à l'époque, nous sommes en pleine guerre froide, le thème peu rester d'actualité, au yeux du monde d'aujourd'hui. Du fait que nous suivons le parcours de plusieurs personnages, la plupart ayant trouvé refuge en Australie, dernier bastion avec quelques pays de l'hémisphère sud, qui n'a pas été ciblé par la troisième guerre mondiale. Mais alors que la vie tente de suivre son court, un signal est capté par onde radio, laissant suggéré qu'il peu y avoir des survivants. Une expédition est alors mené avec un sous marin et son équipage. Mais l'espoir risque de ne pas être à la hauteur, d'autant plus que ces scientifiques sont inquiet de voir des nuages radioactif descendre de l'hémisphère nord, vers le sud. Et le niveau de radiation, ne laisse pas de doute sur leurs nocivités, pouvant condamné ce qui reste de l'humanité. 
Un film qui est évidemment du genre post apocalyptique, mais qui ne joue pas sur le catastrophisme mais plutot sur l'impact humain. Cette histoire sera d'ailleurs reprise dans une version télévisé sous le même titre, en deux partie, réalisé par Russel Mulcahy, en 2000. Mais même si le film prend une liberté sur l'origine du mal (il s'agit d'une guerre mondiale alors que dans le roman il s'agit plus d'un fléau sans origine connu) il n'en reste pas moins un film qui contrairement aux autres, donne une issue fatale a notre espèce, du fait qu'il ne donne pas de fin heureuse, et de ce fait expose une fois de plus, dans ce genre, la dangerosité de notre propre folie qui nous mènera sans doute a notre propre destruction et notre extinction. Mais "On the Beach" n'était pas qu'un film de genre, il fut aussi un message qui réussira même à s'exporté en Russie, ou une projection exceptionnellefut organisée à Moscou, en présence de l'acteur Gregory Peck. Ce fut aussi le film du retour de Fred Astaire au cinéma, qui sortait là de sa première retraite en tant qu'acteur de comédie musicale, commençant ainsi sa carrière d'acteur non chantant et non dansant, alors qu'il avait déjà 50 ans. Un film oublié qui mérite de revenir pour donner une lecture d'époque d'un des spectres qui finalement n'a pas cesser d'exister.

Directed byStanley Kramer
Produced byStanley Kramer
Written byNevil Shute (novel)
John Paxton (screenplay)
StarringGregory Peck
Ava Gardner
Fred Astaire
Anthony Perkins
Music byErnest Gold
CinematographyGiuseppe Rotunno
Edited byFrederic Knudtson
Production
company
Lomitas Productions, Inc.
Distributed byUnited Artists
Release dates
  • December 17, 1959
Running time
134 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$2.9 million

lundi 5 septembre 2016

THE STING II (1983)

Dans le grenier, des suites que tu ne savais même pas qu'elles existaient. 

Vous connaissez vos classiques ? Si je vous dis, "The Sting", titré en France par "L'Arnaque". Grand classique, réunissant deux monstres du cinéma que fut Paul Newman et Robert Redford, le premier nous ayant quitté en 2008, alors que le second est toujours parmi nous. C'était la deuxième fois que l'on voyait les deux acteurs ensemble, après "Butch Cassidy et le Kid" en 1969. Gros succès donc en 1973, réalisé à l'époque par George Roy Hill, qui rentrera parmi les grands classiques du cinéma américain. Par contre, destin totalement différent pour sa suite. Ou plutot un spin off comme on dit, car le film ne fait que ce déroulé dans le même univers, vu qu'aucun acteur du premier film n'a participé a ce "The Sting 2". Réalisé par Jeremy Kagan et datant de 1983, le film ne connaîtra quasiment pas le même parcours que son prédécesseur, pour finir directement sur le marché de la vidéo. Car si l'histoire s'inspire du premier film, et que les personnages ont les mêmes noms, mais pas les mêmes prénoms que ceux du film de 1973, on aurait pu très bien changé le titre, que çà n'aurait fait aucune différence a ceci prêt qu'il n'est pas rare chez les producteurs américains, d'utiliser une franchise, juste pour le titre, mais ne rien retrouver en réalité de l'original. Mais à la rigueur, cela ne changera pas la destiné de ce film qui passera totalement aux oubliettes, après seulement deux projections a New York et Los Angeles. Finalement, aujourd'hui, vous aurez apprit au moins une chose. C'est que "l'Arnaque" a bien eu une suite.

Directed byJeremy Kagan
Produced byJennings Lang
Written byDavid S. Ward[1]
Starring [1]
Music byLalo Schifrin
Songs:
Scott Joplin
Louis Chauvin
CinematographyBill Butler
Edited byDavid Garfield
Production
company
Distributed byUniversal Studios
Release dates
  • February 18, 1983
Running time
102 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Box office$6,347,072

THE RETURN OF THE MUSKETEERS (1989)

Dans le grenier des films dérivés de....


On peu dire qu'il y a des personnages de la littérature classique qui ont été adapté au cinéma, voir même remodelés, dépoussiérés, inspiré, retranscrit a des époques différentes. etc.... Et les personnages d'Alexandre Dumas, les 3 Mousquetaires n'ont pas échappés à la règle. On ne compte plus les adaptations, suites, dérivés, relectures, qu'aussi bien le cinéma français comme américain ont pu produire. Et toutes aussi oubliées. Voici donc " The Return of the Musketeers", adapté d'un roman qui fut écrit par Alexandre Dumas en 1845 sous le titre de "20 ans après", remettant en scelle ses personnages emblématiques, dans une affaire de complot et de révélation. Le film datant de 1989, est réalisé par Richard Lester, qui avait déjà réalisé deux films sur les mousquetaires en 1973 et 1974, avec Charlton Heston et dont ce film se place comme suite. Michael York, Oliver Reed, Chistopher Chamberlain et Franck Finlay reprennent donc du service plus de 13 ans après, comme pour ne pas casser la suite logique de la franchise. Mais ce qui va rendre la tâche difficile pour ce film c'est surtout l'accident que subira l'acteur Roy Kinnear, qui interprétait Planchet. En effet, a cause d'une mauvaise interprétation des techniciens, alors que le film était tourné en Espagne, l'acteur fit une chute de cheval qui lui sera fatale. Endeuillant la production, le film aura du mal a se finir. Pourtant la production incluait aussi un casting international puisqu'on retrouvait Philippe Noiret, Jean Pierre Cassel, ou encore Géraldine Chaplin et même Kim Cattral, qui deviendra célèbre par la suite, dans la série "Sex and the City". Mais malgré la notoriété des personnages, le film fera un flop. Plus suffisamment tendance, avec une réalisation notoirement trop classique pour tenter de se dénoté de ses prédécesseurs. Du coup, le film va passer totalement inaperçu et disparaître aussi vite qu'il était apparu. Les mousquetaires eux, referont plusieurs apparitions sous différentes formes dans les décennies qui suivront, aussi bien du coté français que du coté américain. Hollywood ayant même osé faire faire des galipettes façon "Matrix" dans une version qu'on a tout autant oublié.
Directed byRichard Lester
Produced byMichelle de Broca
Pierre Spengler
Written byG. MacDonald Fraser
Based onTwenty Years After
by Alexandre Dumas
StarringMichael York
Oliver Reed
Music byJean-Claude Petit
CinematographyBernard Lutic
Edited byJohn Victor Smith
Distributed byEntertainment (UK)
Universal (U.S.)
Release dates
  • 19 April 1989
Running time
102 min.
CountryUnited Kingdom
France
Spain
LanguageEnglish

DOC SAVAGE (1975)

Dans le grenier, des premières tentatives, comme on pouvait.

Doc Savage est un célèbre personnage de romans dit "pulp", mélangeant à la fois policier, aventure, espionnage, action, et sensualité.... bref, le genre de personnage forcément un peu macho pour son époque. En 1975, Warner décide de mettre en image ce personnage, dans "Doc Savage, The Man of Bronze". A la réalisation, un certain Michael Anderson, le même qui réalisera un an plus tard "Logan's Run", et "Orca" en 1977, soit peu de temps après le "Jaws" de Spielberg (75). Dans le rôle titre, Ron Ely, qui jouera donc l'aventurier, scientifique, explorateur et inventeur (une tête quoi !) qui après une dernière aventure, décide d'aller dans une mine légué par son père, dans l'état d'amérique latine d'Hidalgo. Là il va forcément être confronté a un méchant milliardaire qui veut s'approprié la mine. Mais pourquoi donc ?  Bref, du bon gros film d'aventure très 70's comme on en a vu un certains nombre, dans une période ou ce genre de film ne se vendait plus très bien. L'ère des films d'aventures ayant connu ses heures de gloire dans les années 50 et 60, les années 70 verront se genre disparaître peu à peu, avant de revenir en 1981 avec les "Aventuriers" de Spielberg, intronisant le personnage devenu célèbre d'Indiana Jones. Mais avant cela, quasiment toutes les tentatives de films qui se voulaient faire voyagé, avec de l'action etc.... ont quasiment été des fours retentissant. Et même le nom de George Pal à la production ne suffira pas a sauvé le film d'une critique négative, jugeant le jeu de l'acteur principal désastreux. Du coup, ce qui avait été un projet de longue date depuis 1966, c'est avéré un flop. Mais le personnage est toujours resté dans les tiroirs au cas ou. Et aujourd'hui encore, le projet de faire renaître le personnage commence a germé, puisqu'il est question que le scénariste et réalisateur Shane Black en développe une franchise pour une date encore non fixée.
Directed byMichael Anderson
Produced byGeorge Pal
Written byJoe Morhaim
George Pal
Based onDoc Savage
by Henry W. Ralston
John L. Nanovic
Lester Dent
StarringRon Ely
Narrated byPaul Frees
Music byDon Black
Frank De Vol
CinematographyFred J. Koenekamp
Edited byThomas J. McCarthy
Distributed byWarner Bros.
Release dates
  • June 1975
Running time
112 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish

RRRrrr!!! (2004)

Dans le grenier, des films dont on a pas trop bien compris comment on a pu produire de truc.

Nous sommes en 2004 et le cocktail Alain Chabat et les Robins des Bois, aurait pu donner un film détonnant. Sauf qu'après l'immense succès de l'Astérix, Alain Chabat a peut être raté le coche que le scénario proposé, l'idée, était sans doute trop bancale pour en faire un long métrage. Car si les Robins des Bois avaient l'assurance de leurs succès sur Canal+ et par la suite sur la chaîne Comédie, le passage du format court de leur humour décalé et absurde, sur du long métrage, c'est plutot fait dans la douleur. Car "RRRrrr!!!" est bien un ovni filmique qui a raté son tournant. Décousu, trop léger, manquant de rythme, le film avait pourtant attiré de la star avec au casting Gérard Depardieu, Jean Rochefort, et une certain nombre de guest qui ont sans doute accepter de participé, tant c'était clairement un film de "potes". Car oui, RRRrrr!!! a ce défaut d'une complaisance d'être un film entre pote, oubliant qu'il y a dans la salle des spectateurs qu'il faut convaincre non seulement de l'univers, mais aussi des personnages. Et c'est là que le pas blesse, tant on ne rentre pas dans ce délire filmique, qui s'amuse d'anachronismes contextuels et de langage avec des hommes préhistoriques. Du coup, le film va très vite se faire descendre non seulement par la critique mais aussi par le bouche à oreille. Une descente aux enfers pour Alain Chabat qui était encore vu comme le réalisateur prodigue d'un succès colossale, mais qui finalement ne sera pas confirmé avec ce film, ni même avec les suivants. Car si RRRrrr!!! fut un échec commercial, le "Marsupilami" sera sauvé par son coté familiale, sans non plus échappé a une critique négative. Du coup, lorsqu'on parle de dirigé un film à Alain Chabat, le choix devient de plus en plus délicat, tant ce RRRrrr!!! a eut un effet malencontreux sur la carrière du réalisateur, qui fort heureusement, n'impactera pas sa carrière d'acteur. Quant aux Robins des Bois, plus jamais on ne reverra l'équipé dans un film collégiale, si ce n'est dans des apparitions de films des uns et des autres. A l'heure actuelle, seuls Jean Paul Rouve et Marina Fois font des carrières remarquée, dans des genres totalement différents.

Directed byAlain Chabat
Produced byAmandine Billot
Patrick Bordier
Screenplay byMaurice Barthélémy
Alain Chabat
Marina Foïs
Pierre-François Martin-Laval
Jean-Paul Rouve
StarringMarina Foïs
Gérard Depardieu
Damien Jouillerot
Narrated byOlivier Baroux
Music byFrédéric Talgorn
Release dates
  • 28 January 2004
Running time
94 minutes
CountryFrance
LanguageFrench
Budget$17.9 million
Box office$11.8 million

THE SWORD OF THE BARBARIANS (1982)

Dans le grenier, des films de la grande époque Héroic Fantasy, made in spaghetti.

Vous connaissez les "western spaghetti", c'est fameux western qui avait la couleur du film américain, qui avait des têtes d'affiches aux nom américains, mais qui en réalité, étaient des films italiens. Le genre post apocalyptique succédera à la période western, tous comme l'héroic fantasy qui sera appeller à l'époque "sword and sorcery", inspiré par quelques films américains comme "Conan" ou "The Beastmaster". "The Sword of the Barbarians" est l'un de ses sous produits qu'on offrait en général au public de façon très sporadique, tant par la suite ce genre de film étaient exclusivement relégué au marché de la vidéo. Ici, un certain Sangraal est interprété par Peter McCoy, qui en réalité, s'appel Pietro Torrisi, donne rapidement le ton d'un film médiocre, sans le sou, et qui non comptant d'avoir des acteurs aux rabais, semble aussi avoir un budget low cost. On dira même que ce film ne tiens en réalité que par son affiche, très tendance pour l'époque, mais qui évidemment était loin d'être représentative du contenu du film. En France, le film sera pourtant exploité, très peu, en salle sous le titre de "Sangraal, l'épée de feu"...... tout un programme. Son réalisateur, Michele Massimo Tarantini n'aura pas fait long feu non plus dans le métier car cette production qu'il réalisa en 1982, sera sa dernière, après avoir réalisé un certain nombre d'autres films depuis 1973, tous aussi à l'image de son absence de talent.
Directed byMichele Massimo Tarantini
Written byPiero Regnoli
StarringPeter McCoy
Sabrina Siani
Music byFranco Campanino
CinematographyPasquale Fanetti
Giancarlo Ferrando
Release dates
  • 1982
LanguageEnglish

PIRATES (1986)

Dans le grenier, des films qui ont laisser un héritage.


Rare sont ceux qui se souviennent de ce film, réalisé pourtant par Roman Polanski, et qui fut l'une de ses plus grosses productions. En effet, bien avant Disney et son adaptation de son attraction "Pirates des Caraïbes", Polanski réalisa ce "Pirates" avec un budget qui dépassa les prévisions pour atteindre en 1986, 40 millions de dollars. Pour vous donnez un ordre d'idée, 5 ans plus tôt, le Retour du Jedi de Lucas avait coûté 42 millions. Sauf qu'ici, il s'agit d'une production franco tunisienne, ou quasiment tous les producteurs vont y laisser des plumes. Premièrement, parce que le scénario n'est pas à la hauteur du projet, et Polanski n'est pas le réalisateur le mieux adapter dans sa façon de filmé ce genre de film. De deux, la folie des grandeurs, qui poussera la production a engloutir 8 millions de dollars pour la construction d'un galion espagnol grandeur nature, et capable de navigué (néanmoins, le bateau restera une "décor", propulsé par moteur, ne pouvant pas navigué a la voile). De trois, pour des raison juridique (Roman étant déjà sous le coup de la plainte du viol d'une gamine de 12 ans aux USA), quasiment toutes les majors américaines qui étaient intéressées par le projet, se sont désisté. C'est grâce a la fortune de Tarak Ben Ammar (un riche tunisien qui produira un certain nombre de film français, avant de créer spécialement pour le film de Mel Gibson, "La Passion du Christ", la société Quinta) que le film se bouclera finalement, avec Walter Matthau (moins gourmand que Nicholson, qui était prévu à l'origine pour le projet) et le jeune Cris Campion, qu'on voyait déjà être la french star a hollywood, avant de finalement disparaître rapidement du grand écran, en continuant quelques petits rôles dans des films et des série télé, finissant même par atterrir dans la série "C'est la vie". Isabelle Adjani devait aussi être du casting, mais remplacé par Charlotte Lewis, qui manquera d'ailleurs de convaincre outre mesure dans le rôle. Le film sera notablement apprécié en France, a coup de grosse promo, mais sera un plantage complet a l'international. Même aux USA, ou c'est la fameuse Cannon qui avait acheté les droits de distribution pour le marché américain, n'arrivera pas a le casé auprès du public. Ne rapportant même pas un quart du budget initial, le film sera l'un des plus gros échec de Polanski. Seul restera finalement en héritage, le galion "Neptune" qui pendant un temps fera la curiosité touristique à Cannes pour les 40 ans de son festival, avant de repartir a Gêne, ou il a été également mis a disposition du port en guise d'attraction touristique, quant il ne sert pas pour l'occasion a quelques films ou téléfilms. Mais récemment il a été mis en cale sèche pour être restauré, du fait qu'en tant que bateau de "cinéma", les matériaux utilisés se sont très vite dégradé avec le temps. Le film quant a lui, sera difficile a trouver dans quelques éditions DVD, voir même rare dans les catalogues de la Paramount, qui en possède désormais les droits. 
Directed byRoman Polanski
Produced byTarak Ben Ammar
Written byGérard Brach
John Brownjohn
Roman Polanski
Starring
Music byPhilippe Sarde
CinematographyWitold Sobocinski
Edited byHervé de Luze
Production
company
Cathargo Films
Accent-Cominco
Distributed byCannon Film Distributing(US)
Release dates
  • 8 May 1986 (Cannes)
  • 18 July 1986 (United States)
Running time
112 minutes[1]
CountryFrance
Tunisia
LanguageEnglish
French
Spanish
Budget$40 million
Box office$1,641,825 (US)
$6,341,825 (Worldwide)

samedi 3 septembre 2016

AVALON (1988)



Dans le grenier, des films signé de gens dont on oubliera les noms.


AVALON, est un film datant de 1988 et qui comme son nom l'indique, pourrait une nouvelle fois nous compté la légende arthurienne. A ceci prêt que ce film britannique est l'un de ces films qu'on préfère oublié, tant la réputation de son réalisateur, le classifie au rang des "Ed Wood" des temps modernes. C'est à dire que Michael J Murphy est sans doute le réalisateur qu'on préfère retenir dans une liste noire plutot que comme un réalisateur émérite. Car ce Avalon est tous simplement à l'exemple de ce que le cinéma a de plus honteux à avoir produit. Une histoire s'inspirant de la légende d'Excalibur, mais en version pauvre. Mal jouer, mal réalisé, mise en scène pourrie, on arriverait presque à la perfection de l'imperfection façon Ed Wood. Le genre de film que si vous arrivez jusqu'au bout sans vous arrêtez, c'est que vous êtes maso ou tendance suicidaire. Donc pas étonnant que ce film soit introuvable, et que même sa version intégrale en ligne, ne mérite même pas qu'on fasse jouer le copyright pour l'en supprimé. 
Directed by:
Michael J. Murphy


Starring:
Patrick Oliver ... Merlin
Stephen Harris ... Owen
Debbi Stevens ... Morgana
Rob Bartlett ... Keiran

UK

THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE II (1986)

Dans le grenier, des suites oubliés ou perdues dans les limbes des tiroirs du grenier.

Grand classique de l'horreur, le film de Tobe Hooper, "The Texas Chainsaw Massacre" qu'on arrivera a traduire en français par "Massacre à la Tronçonneuse", fit sensation lors de sa sorti en 1974. Tellement sensation que la censure de l'époque interdira le film sur le marché français, avant d'être finalement libéré en 1982, par le ministre de la culture de l'époque, monsieur Jack Lang, qui poussera dehors les trop conservateurs de la commission de censure de la fédération nationale du cinéma. Devenu un classique, il n'en fallait pas plus pour qu'en 1986, Tobe Hooper remette le couvert avec derrière à la production, les deux magnats de la Cannon,  Yoram Globus et Menahem Golan. Une suite qui se passe 13 ans plus tard, et ou la bande de dégénéré font leur retour pour satisfaire leur recette si particulière. Deux adolescents sont les victimes de ce que la police locale veut classé comme étant un accident. Mais c'est sans compté le Lieutenant Boude "Lefty" Enright qui, accompagné d'une présentatrice radio, qui a enregistré toutes la scène au téléphone, va tenté de retrouvé la bande de dégénéré, dont sa fille et son neveu, furent les victimes 13 ans plus tôt. A l'origine, Tobe Hooper voulait abordé le film sur un ton plus léger, et poussé cette fois le film vers quelque chose de plus gore, mais sur un ton de comédie. Le résultat final ne plu pas du tous à Yoram et Menahem, qui en remontèrent quelques passages du fait de leurs director's cut. Résultat, un film un peu décousu, comme un peu désordre dans la narration, coupant parfois des scènes qui aurait pu empêché le film d'aller en salle sans prendre le risque d'un PG trop élevé. Mais malgré çà, le film aura quand même le bénéfice de la campagne de com de la Cannon (réputé très agressive pour l'époque) et réussira a être rentable. Il n'en restera pas moins censuré en Grande Bretagne ou la Cannon fut obligé d'en représenté une version épurée, et bannit en Allemagne et à Singapour. En Australie, le film fut interdit, et ce n'est qu'en 2006 qu'il sera finalement autorisé sur le marché Australien dans une version numérique après que les moeurs se soient considérablement débridé. Mais du coup, le film est tombé dans l'oublis, laissant par la suite, des autres films lui succédé, comme le "Leatherface" de 1990, " Texas Chainsaw Massacre: The Next Generation" de 1994, et autres suites, reboots et remakes qui ont été produit par la suite, dont la dernière en date, "Texas Chainsaw 3D" en 2013. Mais on retiendra dans ce film de 1986, la participation de Dennis Hopper, déjà connu à l'époque pour choisir des films et des rôles aussi barrés que variés. Le film devrait être désormais réhabilité, par sa mise en ligne gratuite par Paramount, qui a racheté les droits du catalogue lors de la chute de la Cannon, et qui après avoir ressorti une édition DVD au milieu des années 2000, offre ici sa version originale remasterisée.

Directed byTobe Hooper
Produced by
Written byL. M. Kit Carson
Starring
Music by
  • Tobe Hooper
  • Jerry Lambert
CinematographyRichard Kooris
Edited byAlain Jakubowicz
Production
company
Distributed by
  • Cannon Films
  • Pathé Films
Release dates
  • August 22, 1986
Running time
101 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$4.7 million
Box office$8 million (US)