Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

jeudi 30 juin 2016

STARSHIP (1984)

Dans le grenier, des films petits budgets, qui se sont cru grand budget, mais finalement non !

Dans les années 80, bon nombre de productions indépendantes ont voulus s'attaqué a de la science fiction low cost. Ce qui donna d'ailleurs quelques perles et non des moindres qui aujourd'hui sont devenues cultes, pour différentes raisons. Ce ne sera pas le cas de ce "Starship", réalisé par Roger Christian, datant de 1984, sous une coproduction australienne et britannique. Une vague histoire de survie d'un groupe de jeune, qui sont les seuls survivants d'une attaque par des androïdes d'une exploitation minière. Une attaque organisée par le patron de la mine de la planète Ordessa, pour se débarrasser des populations locales. Très vite, on sent que le réalisateur n'est pas du tous dans le cadre, et laisse un peu les acteurs interprété leurs rôles n'importe comment. Une bande originale comme on ne peu pas s'en passer dans ce genre de film, et vous avez le genre de cinéma qu'il faut connaître pour pouvoir aller jusqu'au bout. Mais je vous rassure, même à l'époque, les distributeurs ne furent pas convaincu, si bien que le film, qui a l'origine portait le titre de "Lorca and the Outlaws" ou encore "2084", fut très peu exploité en salle, ou de façon très infime sur les marché australien, britannique, pour finir 3 ans plus tard sur quelques toiles américaine, alors déjà disponible sur le marché de la vidéo.
Directed byRoger Christian
Produced byMichael Guest
Written byRoger Christian
Matthew Jacobs
StarringJohn Tarrant
Deep Roy
Donogh Rees
Cassandra Webb
Music byTony Banks
CinematographyJohn Metcalfe
Edited byDerek Trigg
Production
company
Distributed byCinema Group (US)
Cineplex-Odeon Films(Canada)
Release dates
14 December 1984(Australia)
5 July 1985 (W. Germany)
4 April 1987 (US)
Running time
84 minutes
CountryUnited Kingdom
Australia

CRAWLSPACE (1986)

Dans le grenier, des films psychos, mais pas trop.

Nous sommes en 1986 et c'est sous la direction de David Schmoeller qu’apparaîtra l'acteur allemand un peu fou, Klaus Kinski, dans cette production américaine indépendante. Alors qu'il était devenu presque un cauchemar pour les metteurs en scènes, le choix de Kinski était peut être judicieux pour interprété Karl. Dans ce film, l'acteur interprète un fils de docteur Nazi, qui va évidemment s'amuser un peu avec ses charmantes locataire. Un film qui évidemment va très mal vieillir, du fait d'une réalisation assez moyenne, d'un scénario tiré par les cheveux, et surtout d'un conte soit disant contre les horreurs de la guerre du Vietnam, au dire de son réalisateur. Un film qui n'aura évidemment pas marqué les mémoires, même avec une exploitation en France en 1986, sous le titre de "Fou à Tuer". Quant a Klaus Kinski, il tournera encore 4 films dont un avec son réalisateur fétiche, Werner Herzog, avant de s'arrêter en 1989, et disparaître d'une crise cardiaque en 1991.

Directed byDavid Schmoeller
Produced byRoberto Bessi
Written byDavid Schmoeller
StarringKlaus Kinski
Talia Balsam
Music byPino Donaggio
CinematographySergio Salvati
Edited byBert Glatstein
Distributed byEmpire Pictures (1986, original) MGM (2002, DVD) Scream Factory(2013, Blu-ray DVD)
Release dates
  • May 21, 1986
Running time
80 minutes
CountryUnited States


jeudi 23 juin 2016

TWILIGHT'S LAST GLEAMING (1977)

Dans le grenier, des films qui sont quasiment introuvable.

"Twilight's Last Gleaming" est un film qui date de 1977, réalisé par Robert Aldrich, adapté d'un roman de Walter Wager, "Viper Three". Un film qui possède une distribution et non des moindres puisqu'on y retrouve Burt Lancaster, Richard Widmark, Charles Duning, ou encore Paul Winfield, pour cette histoire de chantage ou 3 mercenaires, considérant avoir été trahis par leurs pays, décide de prendre en otage le gouvernement des USA, sous peine de lancer 9 missiles nucléaires, depuis un postes de commandement qu'ils ont investi, si le président ne révèle pas l'origine de la guerre du Vietnam, et payé une rançon au passage. Un film qui a évidemment un peu mal vieillit au final, mais qui soulève déjà l'ambiance de cette fin des années 70, très engagé contre l'usage du nucléaire et s'inspirant évidemment de la peur de la guerre froide et de ses conséquences. Un film qui sera pourtant exploité en France sous le titre de " l'Ultimatum des Trois Mercenaires", qui je l'accorde est un titre un peu a couché dehors, et qui ne sera pas un grand succès, voir même un échec commercial retentissant. Même encore aujourd'hui, s'il existe une édition BluRay, on se demande qui voudra bien dépensé quelques euros pour ce genre de film, qui s'offre a vous dans ce post.

Directed byRobert Aldrich
Produced byMerv Adelson
Written byRonald M. Cohen andEdward Huebsch(screenplay)
Walter Wager (novel)
StarringBurt Lancaster
Richard Widmark
Charles Durning
Paul Winfield
William Smith
Music byJerry Goldsmith
CinematographyRobert B. Hauser
Edited byMichael Luciano
William Martin
Maury Winetrobe
Production
company
Distributed byAllied Artists
Release dates
  • February 9, 1977
Running time
146 min
LanguageEnglish
Budget$6.2 million
Box office$4.5 million

THE RETURN OF THE LIVING DEAD (1985)

Dans le grenier, des films de série B, devenus cultes pour les fans du genre.

Il existe certains films qui a l'origine était de la série B, avant de sortir du lot, et atterrir comme films cultes. A l'exemple d'un certains Terminator qui, sans le savoir était pourtant un film de série B qui a tellement cartonné dans les festivals que des distributeurs ce le sont arraché, a une époque ou Arnold Schwarzennegger commençait a être connu grâce a Conan. C'est le cas, de façon plus confidentiel de ce The Return of the Living Dead, qui, pure produit de série B, a portant bien été exploité en France, en 1986. Datant de l'année précédente, le film faisait parti de toutes ces séries de films issues des productions indépendantes, dont l'un des plus célèbre est évidemment Troma, dont on a déjà abordé l'existence ici. Mais évidemment, en France le film est passé totalement inaperçu, non sans connaître une deuxième jeunesse en vidéo. Car le succès de ce film sera essentiellement du à la vidéo, qui permettra à la maison de production originale de ce faire beaucoup d'argent avec un film qui avait coûté 4 millions de dollars à l'époque, et qui en rapportera presque 3 fois plus. Une franchise était né, et qui circulera entre différentes mains durant plusieurs années, puisque 5 films se succéderont jusqu'en 2005. Ce qui avait de ce film une originalité, c'est qu'il intégrait dans le genre "mort vivant", le ton de la comédie. Clairement assumé comme ne se prenant pas au sérieux, ce film réalisé par Dan O'Bannon, devint très rapidement une référence, du fait de ne pas avoir copier les films de Romero, et inventé une nouveau concept. Car dans ce film, les zombies sont en réalité le résultat d'une contamination par des produits chimiques, qui réanime les morts, et qui ensuite on besoin de manger, surtout, des cerveaux. L'histoire tournant essentiellement sur des personnages qui sont évidemment exposé les uns après les autres a un produit toxique, et qui se réfugie dans une morgue, après que deux d'entre eux, est été exposé a un gaz qui c'est échappé d'une cuve, caché au fond d'une remise, et dans laquelle ont été enfermé en réalité des sujets expérimentaux de l'armée. La réalisation reste évidemment  l'image des séries B tous comme le jeu des acteurs, volontairement surfait, et caricatural. Les films qui suivront seront par contre plus dans un ton dramatique, faisant presque perdre un peu l'intérêt de la franchise. Les films n'ayant un liens que minime ente eux, puisque concernant des personnages différents. 
Directed byDan O'Bannon
Produced byTom Fox
Graham Henderson
Screenplay byDan O'Bannon
Story byRudy Ricci
John A. Russo
Russell Streiner
Starring
Music byMatt Clifford
Francis Haines
CinematographyJules Brenner
Edited byRobert Gordon
Production
company
Hemdale Film Corporation
A Greenberg Brothers Partnership
Distributed byOrion Pictures
Release dates
  • August 16, 1985
Running time
91 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$4 million
Box office$14,237,880

mardi 21 juin 2016

NIGHTWATCHING (2007)

Dans le grenier, des films qui se voulaient grands mais qui finirent, petits.

Peter Greenaway est connu pour être un réalisateur esthétique avec des thèmes tout aussi complexes, qu'il est rare que ses films soient des films genre "grand public". Et il le prouve avec ce film de 2007, "Nightwatching", sur la genèse du plus fameux tableaux de Rembrandt, La Ronde de Nuit, qui représente les Mousquetaires d'Amsterdam dans un portrait de groupe. Un portrait dont l'artiste se souvient après un cauchemar, et qui fut sujet a bien des polémiques, en faisant une oeuvre maîtresse dans la carrière du peintre, mais aussi le début de sa chute. Mais voilas, trop académique pour le grand public, le film passera totalement inaperçus, alors qu'il était quand même soutenu par une production européenne et non des moindres, donnant aussi accès au réalisateur pour la réalisation de documentaire autour de l'oeuvre du peintre et de sa carrière. Sur une musique de Wlodek Pawlik, le film fut présenté au festival de Venise sans pour autant attiré les exploitants, alors que le film s'affichait déjà dans une série de films destinés par le réalisateur aux grands artistes allemands de la période classique. L'occasion pourtant de retrouve l'acteur britannique Martin Freeman dont la carrière c'est envolé depuis sa présence dans le rôle titre du Hobbit de Peter Jackson, et de la série Sherlock Holmes au coté de Benedict Cumberbatch.
Directed byPeter Greenaway
Produced byKees Kasander
Written byPeter Greenaway
StarringMartin Freeman
Emily Holmes
Michael Teigen
Christopher Britton
Music byWłodek Pawlik
CinematographyReinier van Brummelen
Distributed byContentFilm International
Running time
134 min.
CountryCanada/France/Germany/Poland
Netherlands/United Kingdom
LanguageEnglish

NIGHT OF THE TWISTERS (1996)

Dans le grenier, des films d'ouragans, qui fonçaient sur nous....

Et encore un petit film catastrophe qui empreinte évidemment le route tracé d'un autre film plus commercial, du nom de Twister. Tradition oblige aux USA, de voir très souvent des productions indépendantes faire du plagiat ou profité d'une tendance pour faire aussi leurs produits. Voici donc "Night of the Twisters", datant de 1996, réalisé par Timothy Bond, et qui fut produit à l'origine pour une chaîne du câble américaine, "The Family Channel" racheté bien des années plus tard pour devenir FreeForm. Mais comme beaucoup de films produits pour la télévision, ils furent par la suite exploiter en vidéo. Ici, on retrouve évidemment les mêmes ingrédients : un drame dans une famille, une petite ville un peu isolé, une menace dans la tranquillité de tous, et on suit par la suite le parcours de plusieurs personnages qui vont être confronté a une terrible suite de tornades meurtrières. Du grand classique pour film catastrophe, qui nous confèrent parfois qu'une fois qu'on en a vu un, on les a tous vu.

Directed byTimothy Bond
Produced byMichael Lambermont
Stephen Roloff
Sean Ryerson
Written bySam Graham
Chris Hubbell
Based onNight of the Twisters
by Ivy Ruckman
StarringDevon Sawa
Amos Crawley
John Schneider
Lori Hallier
Laura Bertram
David Ferry
Music byLawrence Shragge
CinematographyPeter Benison
Edited byGary L. Smith
Production
company
Distributed byThe Family Channel
Release dates
February 11, 1996
Running time
92 minutes
CountryCanada
United States
LanguageEnglish

BRAVE NEW WORLD (1980)

Dans le grenier, du culte en adaptation télévisée.

Les films du grenier, c'est aussi des films produits pour la télévision, qui parfois ont été aussi exploité à l'international en salle. Mais ce "Brave New World" n'est pas la seule adaptation du fameux roman d'Aldous Huxley, l'autre auteur visionnaire a qui on assimile souvent l'oeuvre a celle de George Orwell. Nous sommes en 1980 et c'est sur commande de la NBC qu'est réalisé ce téléfilm par Burt Brinckerhoff, pour Universal Television. Etrange dans ce sens ou cette histoire est plus un exposé d'une société dystopique ou, après un désastre cataclysmique, les résidus de la civilisation ont été séparé en deux. L'élite, issue pour la plupart de création in vitro, et les sauvages, les résidus de l'ancien monde, servant pour la plupart de matière première a la haute société aseptisée jusqu'a ne plus enseigné l'histoire des origines de leurs civilisations, de leurs origines humaines. Mais comme toutes perfections, il y a un moment des failles, et c'est pas un personnage que les choses vont commencer a mal tourné. Un adaptation d'une oeuvre qui en a inspiré beaucoup d'autre, comme par exemple L'Age de Cristal, qui a été beaucoup plus inspiré qu'on ne le croit par l'oeuvre de Huxley, lorsqu'on a l'occasion de voir cette adaptation ultérieure au film de Michael Anderson, datant lui, de 1976. Evidemment, ce film est complexe et possède des fonds politiques que le public américain n'a pas perçu comme tels à l'époque. Trop vulgarisé diront les uns, trop conceptuel diront les autres, le fait est que le sujet a toujours attiré, au point qu'une autre version télévisé, ainsi qu'une série furent réalisées en 1998 avec Leonard Nimoy, et en 1999. Evidemment, cette version a plutot mal vieillit, comme la copie d'origine ci dessous.


NATURE VOLCANO UNLEASHED (2005)

Dans le grenier, des films catastrophes à la pelle.

On ne compte plus maintenant le nombre de films issus des productions indépendantes qui traitent de sujet liés a des catastrophes naturelles. En grande partie des films a petit budget, aux effets spéciaux approximatif, et a la direction d'acteur tout aussi improbable que ne le sont les crédibilités des scénarios. Mais parce que justement se sont des productions a moindre coût, elles sont très prolifiques pour les réseaux streaming et vidéos peer to peer. Et en voici un exemple supplémentaire dans les films du grenier avec ce "Volcano", aka "The Volcano Disaster", aka  "Volcano: Nature Unleashed" ou encore "Nature Unleashed: Volcano", qui n'est autre qu'un film bulgare, coproduit par une société de américaine, canadienne et britannique, réalisé par Mark Roper, et datant de 2005. Un film qui très vite ressemble a une relecture d'un certain "Pic de Dante" et "Volcano", en mixant un peu des deux. Une histoire d'un scientifique qui perd un être cher dans une expédition au dessus d'un volcan, et que l'on retrouve quelques temps plus tard pour aidé un petit village en Italie, menacé par un volcan soit disant éteint, avec quelques ramification d'ordre affectives dans le lots. Bref, chiant a mourir, avec en plus une réalisation qui ressemble plus a un film datant des années 90 que du milieu des années 2000. Un film qui de toutes les manières, était déjà destiné a la vidéo, sans qu'on sache réellement combien il a pu être vendu pour amortir un budget, même minime.