Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

lundi 27 février 2017

KRULL (1983)

Dans le grenier, des films connus, pour les avertis du genre, mais perdu, pour les jeunes générations.

Si les jeunes générations connaissent "Retour vers le Futur", ou encore "Rambo", peu connaissent d'autres films qui on marqué nos mémoires. "Krull" fait parti de ces films qui ont été réalisé en pleine période "heroic fantasy", intronisé par le "Conan" de DeLaurentis. Bon nombre de production de seconde zone, dite de "série B" voir "Z" s'étaient lancé dans le créneau. Mais "Krull" était pour l'époque un projet ambitieux. Coproduction américano britannique, c'est a un vétéran qu'on confiera la tâche de réalisé ce conte qui reprend plus ou moins le principe d'une princesse, destiné a un prince, mais qui se fait enlevé par un méchant, et dont le jeune prince va devoir partir en quête pour tenté de la sauvé, non sans le coup de main de quelques valeureux braves rencontré sur le chemins. Une histoire relativement médiévale dans le concept, mais qui est adapté dans un univers fantastique, ou le méchant est une bête venu de l'espace, et ou on se bat a coup d'épée comme de lance laser, avec un cyclope, et une dague magique, sans oublié le magicien de service. Sorti en 1983, sous la direction de Peter Yates, le film avait déjà l'avantage d'avoir une assez bonne équipe de concepteur artistique, qui permettront au film d'avoir un visuel pas inintéressant pour l'époque. Au casting, Ken Marshall, un jeune acteur qui a cette époque avait le vent en poupe du fait d'être aussi la star d'une série télé sur "Marco Polo" qui tournait un peu partout dans les télés européennes. Deux autres acteurs, moins connus à l'époque, faisaient aussi parti du casting. Robbie Coltrane, plus connu désormais pour son rôle d'Hagrid dans les Harry Potter, et un certain Liam Neeson, déjà en bonne voie d'être connu du fait d'avoir déjà fait son apparition dans l'Excalibur de Borman, et quelques années après, dans le Darkman de Raimi. Mais étrangement, ce film va avoir du mal a percé, tant sur le marché britannique qu'européen. Son exploitation aux USA ne sera pas mieux, si bien que ce film, plutôt ambitieux pour l'époque, finira sur la paille. Un budget de plus de 40 millions de dollars, qui n'en rapportera à peine 17. Ce qui va par contre sauvé le film, sera le marché de la vidéo, ou là, le film finira par se faire connaître et reconnaître, comme l'un des classiques du genre des années 80. Même si aujourd'hui, on peu lui trouvé des défauts, il n'en reste pas moins un film qui a donner des inspirations non négligeables pour d'autres films par la suite. De plus, la bande originale avait été composé par James Horner, qui commençait déjà a être une pointure. Aujourd'hui encore, "Krull" est source d'inspiration pour bon nombre de productions qui essaye de créer des univers fantastiques totalement originaux.
Directed byPeter Yates
Produced byRon Silverman
Written byStanford Sherman
Starring
Music byJames Horner
CinematographyPeter Suschitzky
Edited byRay Lovejoy
Production
company
Barclays Mercantile Industrial Finance
Distributed byColumbia Pictures
Release date
  • 29 July 1983 (United States)
  • 27 December 1983(United Kingdom)
Running time
121 minutes
CountryUnited Kingdom
United States
LanguageEnglish
Budget$47,000,000
Box office$16,519,463

dimanche 26 février 2017

THE GUNMAN (2015)

Dans le grenier, des films qui aurait pu plaire, mais qui sont passé aussi vite qu'ils sont venu.

Sean Penn peut il continuer a faire recette ? La question reste posé tant ce "The Gunman" réalisé par Pierre Morel n'aura pas eut la même chance qu'un autre film du réalisateur, "Taken". Pourtant, il y avait de la production derrière, (Française, Britannique, Américaine et Espagnol), avec du casting non négligeable autour de Penn. Mais cette histoire d'un agent infiltré, vétéran des Black Ops, qui foire une exécution d'un haut responsable congolais, et qui va devenir une proie a son tour, n'a semble t-il pas intéressé  le public, tant français qu'américain. Même si son première week end aux USA le mettait en 4ème position du box office, son parcours a été plus de furtif. Dommage car le film reste dans une traditions d'action de la nouvelle génération de réalisateurs français lancés par Europa (Luc Besson) et qui ont su parfois conquérir les box office des deux cotés de l'atlantique. Un projet qui était pourtant de bonne augure car même les très "compliqué" Sean Penn avait été emballé par son scénario. D'autant plus que face a Penn, on retrouvait aussi un Javier Barden toujours aussi juste. Un film qui n'a pas eut le succès qu'il mérite mais qui peu encore être intéressant a voir, à l'occasion.

Trailer
Directed byPierre Morel
Produced by
Screenplay by
Based onThe Prone Gunman
by Jean-Patrick Manchette
Starring
Music byMarco Beltrami
CinematographyFlavio Martinez Labiano
Edited byFrédéric Thoraval
Production
companies
Distributed byOpen Road Films
Release date
  • February 16, 2015(London)
  • March 20, 2015(United States)
  • June 24, 2015 (France)
Running time
115 minutes[1]
Country
  • United States
  • United Kingdom
  • Spain
  • France
LanguageEnglish
Budget$40 million
Box office$24.2 million

OUTCAST (2014)

Dans le grenier, des films de co production expérimentale mais sans plus.

Depuis quelques années maintenant, le cinéma d'Hollywood se rapproche de plus en plus des producteurs chinois. Et il n'est plus rare de voir des films, avec des "guest stars" américaine ou tout du moins anglophone, dans des productions qui respire plus la touche chinoise qu'une touche américaine. Ce "Outcast" traduit par "Croisade" en Français, est une coproduction américano canadienne et chinoise, avec aussi une production française, Canal+ pour renforcé le petit coté international de la production. Mais cette histoire de deux croisés perdu dans la Chine médiévale, qui vont finir par se retrouver après s'être perdu de vu, grâce a un jeune garçon et sa soeur, qui en réalité, n'est autre que l'héritier du trône de l'Empire. Mais le fait de prendre deux vedettes comme Nicolas Cage et Hayden Christensen pour internationalisé le casting, ne suffira pas a promouvoir le film. Du coup, même avec un budget de 25 millions de dollars, le film ne percera pas. Même en France, StudioCanal trouvera difficilement acheteur. Du coup, le film ne se fera connaître que par la vidéo et la VOD, et permettra aux spectateurs d'avoir conscience d'avoir évité de gâché 10 euros le ticket. Car si les moyens sont là, le scénario lui ne tiens pas la route et offre un spectacle pitoyable, avec en plus un Nicolas Cage qui n'apparaîtra que dans les 30 dernières minutes du film.

Trailer
Directed byNick Powell
Produced by
Written byJames Dormer
Starring
Music byGuillaume Roussel
CinematographyJoel Ransom
Edited by
  • Olivier Gourlay
  • Nicolas Trembasiewicz
Production
companies
  • Canal+
  • Media Max Productions
  • Notorious Films
  • 22h22
Distributed by
Release date
  • September 22, 2014(Beijing premiere)
  • February 6, 2015(United States)
  • April 3, 2015 (China)
Running time
99 minutes[1]
Country
  • United States
  • China
  • Canada
LanguageEnglish
Budget$25 million
Box office$4.8 million

DOG SOLDIERS (2002)

Dans le grenier, des films du genre, "on a tenté le bidule mais bon...." !

Il faut le dire, Neil Marshall est aujourd'hui un réalisateur heureux. Non content d'avoir pu réalisé des épisodes de séries, il s'est quand même offert des épisodes de Game Of Thrones, Black Sails, Hannibal, ou récemment Westworld. Mais avant cela, le cinéma lui a quand même mené la vie rude. Et c'est sans doute avec beaucoup d'optimisme qu'il s'était attelé a réalisé en 2002 ce "Dog Soldiers", une histoire de bataillon en pleine Ecosse, largué pour un entrainement, qui va tourner au cauchemar face a des monstres, des sortes de mutants mi homme, mi chien, sauvages a souhait. Si le décors naturel de l'Ecosse offre de quoi s'éclaté en matière de plans et de lumières, le scénario lui, va évidemment ne pas être simple a vendre. Pourtant, le film arrivera a faire son petit bonhomme de chemin, sans non plus cassé la baraque des box offices, s'offrant une recette limité, mais suffisante pour amortir le coût. Mais les cinéphiles se seront consolé par le fait que le réalisateur s'est amusé a faire quelques clin d'oeil a d'autres films, comme Matrix, Evil Dead, ou même l'auteur H.G. Wells.

Directed byNeil Marshall
Produced byBrian Patrick O'Toole
Christopher Figg
Tom Reeve
David E. Allen
Written byNeil Marshall
StarringSean Pertwee
Kevin McKidd
Emma Cleasby
Liam Cunningham
Music byMark Thomas
CinematographySam McCurdy
Edited byNeil Marshall
Distributed byPathé
Release date
10 May 2002
Running time
105 minutes
CountryUnited Kingdom
LanguageEnglish
Box office£3.2 million

THE SHERIFF AND THE SATELLITE KID (1979)

Dans le grenier, des films improbables mais pourtant.....

Petit détour vers l'Italie ou évidemment, dans les années 70, l'influence du cinéma américain sera évidente. Au point que bon nombre d'acteurs changeront même leurs noms d'artistes pour faire plus "ricains". Et c'est le cas de l'une des deux stars de l'époque, avec Carlo Pedersoli qui, comme Mario Girotti, son comparse de toujours, connurent la gloire sous les noms de Bud Spencer et Terence Hill. Et ici, c'est Bud Spencer qui fait la tête d'affiche pour ce "Un Shérif et l'extraterrestre", film italien de 1979, réalisé par Michele Lupo, qui nous conte la rencontre improbable entre un extraterrestre évidemment recherché par l'armée et des scientifiques, et un shérif débonnaire d'une petite bourgade de Géorgie, qui pourtant est le dernier a croire aux petits hommes vert. Une comédie dans la plus pure tradition de ce que le cinéma italien faisait, s'en s'embarrassé de la langue du fait d'être tourner en anglais, car pour les connaisseurs, il était encore une tradition dans les année 70, de faire de la post synchro, du fait de ne pas faire de prise de son directe durant les tournage. Mais c'est une tradition qui c'est plus ou moins perdue du fait justement que le cinéma italien voulait aussi s'exporté aux USA. Mais pour ce film, pas vraiment de chance de tiré son épingle du jeu, car évidemment, dans un style qui est bien loin de convaincre les distributeurs américains. Néanmoins, en Europe, ces films étaient encore visibles durant un temps, et trouva même des salles en France (du fait qu'avec la France, le cinéma italien faisait aussi pas mal de coproductions). Mais on reviendra sur ces films plusieurs fois dans les films du grenier, plus particulièrement sur les séries de Bud Spencer et Terence Hill.
Directed byMichele Lupo
Produced byElio Scardamaglia
Francesco Scardamaglia
Marcello Fondato
Written byMarcello Fondato
Francesco Scardamaglia
StarringBud Spencer
Cary Guffey
Raimund Harmstorf
Joe Bugner
CinematographyFranco Di Giacomo
Release date
  • 1979
Running time
95 minutes
CountryItaly
LanguageItalian, English

DAMNATION ALLEY (1977)

Dans le grenier, des classiques d'une époque, mais oubliés par la suite.


Prenez une petite star comme George Peppard, qui sera beaucoup plus célèbre quelques années plus tard pour son rôle d'Hannibal dans "A-Team", la série télé traduite en France par "l'Agence tous Risque". Mettez le avec un petit jeune qui lui aussi va finir par se faire connaître dans une série télé, "Airwolf", traduit en France par "Supercopter". Et vous avez les deux acteurs principaux de ce film post apocalyptique, "Damnation Alley", datant de 1977, exploité en France sous le titre de "Les Survivants de la fin du Monde". Réalisé par Jack Smight, l'histoire nous faisait suivre un duo de militaire, dans une base de lancement de missile, qui a peine ont ils pris leurs tours de service, qu'une flotte de missiles se dirige droit sur les USA. La guerre nucléaire est déclarée, et comme ils ont été entraîné à cette situation, ils exécutent le lancement de leurs séries de missile. Comme tous le personnel de cette base souterraine, chacun sait qu'ils ont perdu une femme, un fils, une famille, des amis, car la plupart des grandes villes ont été touchée. Restant cloîtré, notre équipe seront les rares, durant deux ans,  avec un autre sergent, a sortir dehors, loin d'un personnel de plus en plus à cran. Mais un accident fait exploser la base. Major Denton devient alors le plus haut gradé, et décide de partir, avec deux véhicules qui sont des véhicules tout terrain expérimentaux, que Denton a bichonné tout ce temps. Embarquant les derniers survivants, il décide d'aller dans l'état de New York, là où apparemment, il y a un signal radio qui émet encore. Un périple qui ne sera pas sans danger car les radiations, on amener des modifications sur la faune, assez impressionnant. Un fil finalement notable pour l'époque, surtout avec un véhicule qui avait été conçu spécialement pour le film et qui fut tout autant la vedette que les acteurs, dont parmi eux, la française Dominique Sanda qui comme certains acteurs français s'essayait au cinéma américain. Mais le film va être un gouffre financier. Pas seulement pour son véhicule, mais aussi parce que les producteurs voulurent exploité le film avec un format sonore un peu spéciale, l'ancêtre du "surround". Ce qui fit grimper un peu plus le budget, alors que bon nombre de cinéma a cet époque, n'étaient pas équipés. Tant aussi le scénario fut assez brocardé pour ses incohérences, et une direction d'acteurs plus que mitigé. Du coup, le film sera un échec commercial qui ne fera même pas la moitié de son budget initial, en recette. Même sa distribution en vidéo dans différents formats ne suffira pas. Damnation Alley reste néanmoins un classique du genre post apocalyptique, malgré ses lacunes.

VO 

VF
Directed byJack Smight
Produced by
  • Jerome M. Zeitman
  • Paul Maslansky
Screenplay by
Based onDamnation Alley
by Roger Zelazny
Starring
Music byJerry Goldsmith
CinematographyHarry Stradling, Jr.
Edited byFrank J. Urioste
Distributed by20th Century Fox
Release date
  • October 21, 1977
Running time
91 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$8 million[2]
Box office$4 million (US/Canada)

samedi 25 février 2017

THE DAY AFTER (1983)



Dans le grenier, des films devenus films, après avoir été téléfilms.

Si "The Day After" était le titre original du film de Roland Emmerich, avant de devenir "The Day After Tomorrow "c'est parce que ce titre était déjà prit. En effet, "Le Jour d'Après" fut à l'origine un téléfilm produit pour la chaîne américaine ABC et qui fut diffusé le 20 novembre 1983. Un téléfilm qui fit une telle audience (prêt de 100 millions de téléspectateurs), que les producteurs décidèrent d'étendre la carrière de cette production, en lui donnant une envergure de film cinéma,  pour pouvoir l'exploiter en salle à l'international. Ainsi donc, en 1984 les salles de cinéma françaises recevaient ce film qui nous contait une situation de crise sur Berlin, qui va tourné rapidement en conflit. Et c'est à Salt Lake City, et dans ces alentours que nous suivons plusieurs personnages qui vont devoir affronté et survivre a leurs niveaux, a une attaque nucléaire et ses conséquences. Un film qui avait fait sensation à l'époque, et qui rentrait dans la série de ces films qui voulaient faire peur, sur l'éventualité d'une troisième guerre mondiale, et sur l'issue ou fatalement il n'y aurait ni vainqueur ni vaincu. A l'époque, la presse spécialisée avait décrit le film comme ayant été réalisé en prenant en compte un certain réalisme des conséquences d'une attaque nucléaire. Evidemment, par la suite, la détente, la fin de l'URSS a relégué ce film au placard. Mais aujourd'hui, même si ses effets spéciaux restent évidemment à la mesure du budget d'un téléfilm, le scénario lui, redevient parfaitement d'actualité, au vu de ce qui se passe de nos jours dans des contextes différents (puisque dans l'histoire de ce film, c'est évidemment une guerre qui né entre l'URSS et les USA et ses alliés). Un film a voir ou a revoir, faisant abstraction évidemment de la qualité artistique et visuelle, même si dans les techniques, certains faits sont encore vrai de nos jours. Ici, je vous offre les deux versions, originale et française.
VF


VO

Written byEdward Hume
Directed byNicholas Meyer
StarringJason Robards
JoBeth Williams
Steve Guttenberg
John Cullum
John Lithgow
Amy Madigan
Theme music composerDavid Raksin
Virgil Thomson
Country of originUnited States
Original language(s)English

MOON 44 (1990)

Dans le grenier, des films que même leurs réalisateurs préfèrent oublié.


Nous sommes en 1990, et c'est le quatrième film d'un certain Roland Emmerich qui pointe son nez dans les rayons videos. Car ce "Moon 44", n'a pas franchement trouvé preneur à l'international, du fait que le réalisateur n'avait pas bénéficié comme ses films précédents, d'une coproduction américaine. Du coup, son exploitation fut limité au marché allemand, son pays d'origine, avant d'être directement exploité en vidéo sur le marché américain. Pourtant doté d'un casting anglophone, et entièrement tourné en anglais, ce film de science fiction devait nous emmener en 2038, dans une lutte entre des corporations qui ont la main mise sur l'exploitation de ressources, devenues rares sur Terre. Mais un conflit né entre certaines compagnies, dont sur "Moon 44", les robots et deux navettes, ont disparus et amène les responsables a recruté un ancien militaire, qui devra se mêler a des prisonniers pour maintenir l'exploitation à niveau, en étant instruit au pilotage pour palier aux transferts, mais aussi assurer la sécurité contre des attaques. Mais les choses ne vont pas se passer sans encombre. Bref, un film qui n'est pas sans rappeler "Outland", dont nous avons déjà parlé dans ce blog. Sauf que le budget est limité, et en 1990 il reste encore difficile de donner le change visuellement avec des moyens insuffisant. Du coup, c'est matraquage par la critique, estimant le film comme décousu, mal monté, et avec une narration clairement désordonné. Pourtant le casting avait été choisi judicieusement par Emmerich avec des têtes de second rôle connu et reconnu autour d'un Michael Paré qui était déjà en phase de descente dans sa carrière. Le film aura quand même une seconde carrière quand Emmerich explosera le box office avec son Stargate, permettant a certains distributeurs vidéos de ré édité ce "Moon 44", qui subira évidemment un relooking de son packaging pour compenser son contenu. 

TRAILER


V.F.
Directed byRoland Emmerich
Produced by
  • Roland Emmerich
  • Dean Heyde
Screenplay by
  • P. J. Mitchell
  • Dean Heyde
  • Oliver Eberle
  • Roland Emmerich[1]
Story byRoland Emmerich
Starring
Music byJoel Goldsmith
CinematographyKarl Walter Lindenlaub
Edited byTomy Wigand
Production
company
Distributed by
  • Kinowelt Home Entertainment[1]
Release date
  • February 15, 1990
Running time
99 minutes
CountryGermany
LanguageEnglish
Budget$15 million

jeudi 23 février 2017

LE LAC DES MORTS VIVANTS (1981)

Dans le grenier, des films ou l'on osait, avec les moyens du bord.

Il ne faut pas croire, mais dans les années 60, 70 et 80, le cinéma français s'est bien essayé au cinéma de genre, même si financièrement, aucune production d'envergure n'a jamais véritablement investit dans du fantastique ou de la science fiction. Même si on reconnaît que quelques films ont néanmoins marqué (Malevil, Le Prix du Danger, ou encore le Dernier Combat) la plupart du temps, ce sont des productions de série B qui se sont attelé a donné dans le vampire, le monstre, le gore, le zombie. Pourtant les américains n'ont rien inventé car on se souvient que le cinéma fantastique et le gore en particulier, s'est beaucoup inspiré de ce que l'on appel "le Grand Guignol", c'est à dire du spectacle pour adulte, car jouant sur les peurs, le macabre, sur souvent un ton léger. Et c'est dans cette tradition que certains réalisateurs français ne se sont pas laisser abattre a vouloir perpétuer au cinéma français, le genre fantastique, voir gore. Parmi eux, Jean Rollin, connu pour avoir dés les années 60, donné dans le genre vampire et zombie, dans des productions parfois sans le sou, ou dans des co productions européennes, comme ce "Le Lac des Morts Vivants", qui date de 1981, co réalisé avec Julian de Lasema, sous production franco espagnole. On est ici dans la période ou les séries B de genre français commencent a déclinée et ce film en sera sans doute l'un des derniers tenants d'un genre qui ne subsistera pas à la crise du milieu des années 80 dans l'univers cinématographique français. L'histoire tourne autour d'un petit village dans les années 50, ou une série de meurtre de jeune femmes perturbent la quiétude de la bourgade. Le maire et une journaliste, tentent d'élucidé ce mystère qui tourne aussi autour d'un lac, appeler "le lac des maudits", faisant références a des rites durant l'inquisition. Mais en réalité, le lac renferme un lourd tribu : des soldats allemands de la seconde guerre mondiale y sont resté, à l'état de zombies. Evidemment, on peu se dire que çà va giclé, avec du zombie, mais on est quand même avec un budget limité donc on ne peu pas tous claqué dans des effets spéciaux, qui dans ce film vont évidemment faire cruellement défaut. La narration a elle aussi a souffrir de son époque, doublé d'un montage disparate, mais qui était une façon de faire dans ce genre de production petit budget. Résultat, un film culte pour les uns, un navet pour les autres, qui reste a ce jour l'un des rares films qui reste encore visible d'une époque révolue, ou le cinéma français, avait aussi ses films de zombies. 
 
Directed by
Produced byDaniel Lesoeur
Written by
  • Julián Esteban
  • Marius Lesoeur
Starring
Music byDaniel White
CinematographyMax Monteillet
Production
company
  • J.E. Films
  • Eurociné
Distributed byEurociné
Release date
  • May 13, 1981 (France)
Running time
90 minutes
Country
  • Spain
  • France

samedi 18 février 2017

EMBRYO (1976)

Dans le grenier, des films devenu inconnus, avec pourtant des thématiques encore utilisé dans le cinéma aujourd'hui.

"Embryo" était dans cette perspective scientifique qui reste et restera d'actualité, encore plus aujourd'hui que jamais. L'histoire nous amène au drame d'un scientifique, qui par accident, écrase le chien familiale. Alors va venir l'idée d'essayer d'accéléré ses expériences en tentant de créer un clone, mais en accélérant son processus de croissance. L'expérience fonctionne. Le temps est venu de passé a l'expérience sur un humain. Et c'est un embryon qui en l'espace de quelques semaines va devenir une jeune femme. Mais très vite, ce professeur va s'apercevoir que quelques troubles psychiques qui vont en faire une femme dangereuse. De ce scénario, évidemment on a tous en tête un film qui reprenait plus ou moins la même thématique, ou plus simplement quand l'humain se met a jouer a dieu, en voulant défié les lois de la nature. Une histoire qui peu évidemment s'étendre a de l'intelligence artificielle, a un hybride, a un extraterrestre.... Du coup cela redonne a "Embryo" ses lettres de noblesse, mais pas sa réputation. Réalisé par Ralph Nelson, et datant de 1976, le film a notoirement mal vieillit de sa réalisation et de son concept artistique. Mais de ce fait, le thème lui, reste viable au combien. Particularité pour ce film, en matière de droit, sa compagnie de production et de distribution qui en détenait les copyright, a fait faillite, et son catalogue a été décrété de bien public. Depuis 2014, ce film est devenu libre de droit.
Directed byRalph Nelson
Produced byAnita Doohan
Arnold H. Orgolini
Written byAnita Doohan
Jack W. Thomas
StarringRock Hudson
Barbara Carrera
Diane Ladd
Roddy McDowall
Music byGil Melle
CinematographyFred J. Koenekamp
Edited byJohn A. Martinelli
Production
company
Plura Service Company
Sandy Howard Productions
Distributed byCine Artists Pictures
Release date
  • May 21, 1976(United States)
Running time
104 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish

vendredi 17 février 2017

DREAMSCAPE (1984)

Dans le grenier, des petits films qui eurent leurs succès mais qui avec le temps, ont finit par disparaître.

Nous sommes en 1984, grand cru pour la SF et le fantastique. A l'affiche, "Dreamscape" qui dans son affiche, est clairement inspiré de celle d'"Indiana Jone et le Temple Maudit" dont le lien est encore plus accentué du fait d'y trouver aussi l'actrice Kate Capshaw, qui avait tourné ce film juste derrière celui de Spielberg, avec qui elle était déjà en couple. Autant dire, une aubaine commercial pour la production du fait d'avoir pu sortir le film après l'Indiana Jones, bénéficiant alors d'une notoriété et non des moindres. Pourtant, le héro de ce film, c'est Alex Gardner, interprété par Dennis Quaid, qui a dés sa jeunesse certain talent psychic, dont celui de pouvoir rentré dans les rêves ou cauchemars. Ayant fuit a son adolescence et utilisant ses dons a son profit, il sera néanmoins récupéré par le centre ou il était pensionnaire, même si son amitié avec le professeur Notvotny aurait du le maintenir en place. Mais Notvotny va amadoué Alex, qui se laissera tenté de resté, juste pour aidé un enfant qui souffre d'insomnie chronique, a cause de cauchemar. Mais il y a quelque part un homme qui souffre de cauchemar, lui aussi. Et peut être les recherches de Notvony pourrait l'aidé. Cet homme n'est autre que le président des USA. Et au centre, il y a un autre jeune homme doté aussi du même talent qu'Alex, mais dont l'immaturité et la méchanceté n'ont d'égaux que la manipulation dont il fera l'objet pour tenter de tuer le président, dans son cauchemar. Le film aura un petit succès, du aussi a des effets spéciaux relativement soignés pour l'époque, et surtout pour une production relativement modeste, dirigé de main de maître par Joseph Ruben. Puis étrangement, "Dreamscape" n'aura pas la même notoriété que certains films de son envergure, et disparaîtra des mémoires. Pourtant, le film sera souvent ré édité, en VHS comme en DVD. Un film ignoré, qu'il serait intéressant de découvrir ou redécouvrir.
Directed byJoseph Ruben
Produced byChuck Russell
Bruce Cohn Curtis
Screenplay byDavid Loughery
Chuck Russell
Joseph Ruben
Story byDavid Loughery
Roger Zelazny
Starring
Music byMaurice Jarre
CinematographyBrian Tufano
Edited byLorenzo DeStefano
Richard Halsey
Production
company
Zupnik-Curtis Enterprises
Distributed by20th Century Fox
Release date
  • August 15, 1984
Running time
99 minutes
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$6 million
Box office$12,million