Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

mercredi 30 juillet 2025

ONE CUT OF THE DEAD (2017)

 

ONE CUT OF THE DEAD est un film japonais réalisé par Shin'ichirō Ueda, datant de 2017.
L'Histoire d'un tournage d'un petit film de zombie, qui tourne à la catastrophe quand la réalité rattrape la fiction. Mais en fait, il y a un tournage épique, dans le tournage !
Idée originale faite avec trois francs six sous, qui à été une petite découverte dans une multitude de festivale. Un film qui a réussit a construire sa notoriété sur un concept imaginatif et cadencer à la mesure d'un film documentaire. Devenu tellement viral, que ce film connaîtra une remake français sous la houlette de Michel Hazanavicius, beaucoup moins qualitatif que son original.

SALOUM (2021)

 

SALOUM est un film sénégalais réalisé par Jean Luc Herbulot, datant de 2021 avec Roger Sallah, Evelyne Ily Juhen, Bruno Henry, et Marielle Salmier.
L'Histoire d'un trio de mercenaires qui après un coup en Guinée Bissau pour dépouiller un baron de la drogue de lingos d'or, se retrouvent accidentellement coincé à cause d'une avarie avec leur avion, près de Saloum, région côtière du Sénégal. Là, ils tombent sur un camp de vacances atypique et eco responsable, ou ils vont tenter de se fondre en espérant de quoi réparer leur avion. Mais la situation va vite prendre une tournure différente quand l'un de nos trois mercenaires va révéler son lien très particulier avec Saloum.
Sans doute le film africain qui va faire le tour du monde, tant sa réalisation, son montage, sa maîtrise d'une réalisation impeccable, en fait un film digne représentant d'un cinéma africain qui n'a plus rien à envier à ses pères. Une histoire fantastique traiter avec intelligence, sans prétention, juste par le charisme de ses personnages et de leurs interprètes. Un film à voir surtout pour découvrir Yann Gael, qu'on retrouvera dans "1899" très prochainement sur nos écrans.

VAINCRE OU MOURIR (2023)

 

VAINCRE OU MOURIR est un film français co-réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, datant de 2023. avec Hugo Becker et Rod Parado, et Jean Hugue Anglade.
L'Histoire d'un ex officier de marine, François Athanase Charette de La Contrie, qui malgré son côté désabusé vis à vis de la révolution, sera incité à prendre le commandement d'une révolte contre la république, qui pour satisfaire ses besoins en homme pour vaincre les ennemis de l'extérieur, oblige la conscription même de jeunes adolescent. Injustice, mépris envers le peuple, les vendéens commencent alors une guerre contre cette république qui n'à de liberté que le nom. Nous sommes en 1793, et ainsi commence l'inssurrection de la Vendée, ou "Charette" deviendra fin stratège et placera son nom dans l'histoire.
Un film évidemment qui n'est pas passé inaperçu, non pas pour sa qualité mais par la polémique que des organismes et gens de "gauche" ont immédiatement étiquetés de film "d'extrême droite", de facho. Alors qu'en réalité, ce film conte bel et bien un chapitre certes très "ennuyeux" dans la perception et l'histoire de la révolution française, mais qui pourtant fait état aussi de son vrai visage. Celui d'une terreur, du sang qui à été versé pour elle à l'encontre de gens, sujets du roi, de la France, qui ont été massacrés pour leurs convictions, leurs bords, leurs principes. Autrement un film qui peu sembler épique, il ne l'est pas, du fait de faire avec ses moyens. Et en cela le résultat reste à la hauteur, même si en effet, dans la narration, dans le style, on sent parfois le côté étriqué du budget, par des plans, des subterfuges, des cadrages qui tentent de donner l'illusion. Petit budget en grande partie issu d'une toute nouvelle maison de production, filiale de Puy du Fou qui porte également le même nom. Et c'est justement là qu'est né le reproche et la critique acerbe contre ce film, en plus du fait d'être co-produite et distribuer par Studio Canal, la maison Bolloré tant décriée aujourd'hui par une gauche en mal être. Cette même gauche, comme aussi une droite complexée qui à tailler un short idéologique et non critique, cinématographiquement parlant. Oui le film joue l'histoire de la France, dans un chapitre encore très timidement abordé par les historiens. Oui, c'est un genre qui manque de plus en plus dans le cinéma français parce que prônant évidemment des personnages, des périodes, que certaines idéologies actuelles veulent effacer, transformer, édulcorer, ré écrire, ou plus simplement oublier, voir jeter la honte sur ceux qui en dirait du bien ! Et c'est certaine de cette presse, éditoriaux, sites spécialisés qui se sont ridiculiser à descendre en flèche, alors que le film avec seulement 188 copie en France (en ordre d'idée le Astérix Empire du Milieu fut exploiter à plus de 700 copies) réussit à faire aussi bien que n'importe quelle oeuvre d'auteurs ou film étrangers exploiter à même échelle, poussant le distributeur à augmenter le nombre de copies la seconde semaine d'exploitation, permettant au film de dépasser les 100 000 entrée, et faire ravaler leurs haines aux critiques "gauchistes" qui furent très idéologiquement "obligés" de descendre le film à ce point.

THE KILLER (2023)

 

THE KILLER est un film américain réalisé par David Fincher, datant de 2023 avec Michael Fassbender, Charles Parnell, Kerry O'Malley, Sala Baker, Sophie Charlotte, et Tilda Swinton.
L'Histoire d'un tueur professionnel méthodique, froid et sans état d'âme, qui sur un contrat, par malchance, rate sa cible. Mais le fait d'avir raté sa cible, au moment de retrouver son refuge, deux personnes semblent avoir voulu le liquidé, mais à défaut d'être chez lui, s'en sont prit a son amie. Il n'en fallait pas plus pour faire quelques entorses à ses propres règles ....
Sans doute ici un retour fracassant de David Fincher avec ce thriller qui nous ramène au source du réalisateur, et de son Seven froid, sombre, cruel. Mener par un Michael Fassbender qui porte son rôle avec brio, The Killer renoue avec l'ambiance cher à Fincher, non sans laisser planer en fond quelques critiques acerbes de la société actuel, sur les manques de repères, le manque de règle, à tel point qu'on finit par savourer ces moments ou le tueur devient impassible, jusqu'à même appliquer le principe, de ne rien laisser traîner derrière lui. Aucune confiance, aucune pitié, pour finalement préserver son propre cocon, sachant que même une fois le travail terminer, il ne sera qu'un répit avant que la réalité ne le rattrape. Du bon David Fincher comme on en avait pas vu depuis Zodiac. A noter que le film est une adaptation d'une BD signée du français Alexis "Matz" Nolent

CIVIL WAR (2024)

 



CIVIL WAR est un film américain réalisé par Alex Garland, datant de 2024 avec Kirsten Dunst, Wagner Moura, Cailee Spaeny, Stephen McKinley Henderson, Sonoya Mizuno, Nick Offerman et Jesse Plemons.

L'histoire dans un futur proche, de Lee Smith, une journaliste de guerre qui couvre une guerre civile aux USA, qui a vu la secession de la Californie et du Texas, contre l'état fédéral détenu par un président devenu dictatorial. Si la plupart des états se sont déclaré neutre, Washington DC semble ne plus avoir suffisamment de force pour protéger le président en place, qui proclame que la victoire est proche. Une jeune journaliste, Jessie, échappe de peu à un attentat grâce à Lee. Après un breefing à l'hôtel, Lee et son équipe, décide de fonçer à Washington pour tenter de décrocher une dernière interview du président. La jeune Jessie réussit a s'incrémenté dans l'équipe. Mais la route ne va pas être sans être confronté à des problèmes de factions rivales, de groupes de résistances civiles ou de fous de la gâchette, prêt à assouvir leurs opinions par profit de la situation de chaos du pays.
On attendait ce film au tournant et finalement, le film nous fait suivre une équipe de journaliste sur fond de guerre civile. La fameuse guerre civile ne sert que de toile de fond, ni plus ni moins et de fait, elle n'est pas l'actrice principale du film, mais plutôt cette équipée qui dans leurs trajets, nous expose en effet au travers et conflits d'intérêt qu'apporte le déséquilibre de l'union. Si le film ne précise pas vraiment le contexte politique, il exacerbe bien les différents qui sont ceux déjà de la société américaine, et cette possibilité que des états fassent secession un jour contre l'état fédéral. Même si dans le film Garland fait exprès de mettre en alliance deux états qui logiquement sont totalement antagonistes. Finalement si le spectateur s'attend à un grand spectacle, il va être déçu car en réalité Civil War est plus un road trip juché d'embuches dramatiques et terribles qui ne sont pas sans trouver des inspirations qui sont celles, déjà de ce pays énormément fracturés dans sa population. Et enfin, Garland pose aussi dans son film se postulat : le déclin de la démocratie, parce oisiveté et ignorance d'un peuple qui s'est laisser aller à une complaisance pour ne pas voir la chute même de sa propre démocratie dans ses institutions. Changer les règles du jeu pour permettre à une caste de finalement garder le pouvoir.

LATE NIGHT WITH THE DEVIL (2024)

 

LATE NIGHT WITH THE DEVIL est un film américano australo saoudien réalisé par Colin et Cameron Cairnes, datant de 2024 avec David Dastmalchian, Laura Gordon, Ian Bliss, Fayssal Bazzi, Ingrid Torelli, Rhys Auteri, Georgina Haig et Josh Quong Tart.
L'Histoire de la dernière émission déclassée de 1977 de "Night Owls with Jack Delroy", concurrente directe de l'émission du célèbre Johnny Carson. Une émission qui devait relancer le programme, alors en déclin depuis quelques saisons et au bord de l'arrêt définitif. Pour cette émission, Jack Delroy profite d'Halloween pour faire une émission spéciale, mais qui va mal tournée.
Superbe petit film en huit clot, ou l'on ne s'ennuie pas, tant évidemment on attend le moment ou.... Une mise en scène efficace qui nous immerge littéralement dans les années 70 et qui ne laisse pas de temps mort dans ce programme fictif d'un show américain dans le concept des Late Show. Le film fut diffusé uniquement aux USA, Australie et GB, et de l'avoeu des réalisateurs, utilise quelques plans qui ont été entièrement générée par une IA.

mardi 29 juillet 2025

L'EMPIRE (2024)

 

L'EMPIRE est un film italo germano belge réalisé par Bruno Dumont, datant de 2024, avec Lyna Khoudri, Anamaria Vartolomei, Camille Cottin et Fabrice Luchini.
L'Histoire dans le nord de la France, sur la côte d'Opale, d'un bébé qui s'avère être au cœur d'une guerre entre deux forces extraterrestres : le Bien et le Mal. Des aliens sont envoyés sur terre prenant l'apparence d'êtres humains, un camp souhaitant tuer l'enfant, et l'autre, le protéger. Leur quête les mèneront à s'interroger sur la nature de l'homme.
Un film qu'il faut digérer, voir se préparer avant. Car ici, le film est évidemment à la hauteur de son budget. Mais à la limite, lorsqu'on accepte le concept, ça passe. Mais le fait de prendre des acteurs non professionnels, et d'avoir un jeu d'acteur on va dire littéralement approximatif, je le dis honnêtement.... faut aimer ! Car autant j'avais apprécier La Loute, mais je ne suis pas fan de l'univers de Dumont. Disons qu'on peut considérer cela comme "expérimentale" ou "avant-gardiste" mais personnellement, je n'accroche pas.

DESTINATION FINALE : BLOODLINES (2025)

 

DESTINATION FINALE : BLOODLINES est un film américain réalisé par Zach Lipovsky et Adam Stein datant de 2025 avec Kaitlyn Santa Juana, Teo Briones, Richard Harmon, Owen Patrick Joyner, Anna Lore, Brec Bassinger, et Tony Todd.


L'Histoire de Stefani qui depuis quelques temps n'arrive pas à dormir suite au même cauchemar. Mais dans ce cauchemar, elle y voit sa grand mère. Curieuse, elle revient dans le cocon familiale ou elle va tout faire pour retrouver sa grand mère, devenue quelque peu persona non grata dans sa propre famille. La raison ? Ce qui justement est relaté dans le cauchemar. La mort. Sa grand mère a pu sauver des tonnes de gens par le passer lors d'une catastrophe évité. Mais elle a déjouer la mort. Et la mort ne s'avoue pas vaincu. Et la famille de Stefani est désormais exposer à un cycle immuable.


Retour de la franchise des années 2000 qui avait eu son petit succès au cours de 5 films qui firent cette pirouette de toujours trouver des liens d'une histoire à une autre. Bloodlines est dans cette esprit puisque l'on revient à la source. Mais évidemment, ce 6ème film tente de séduire un nouveau public jeune dans son concept pour espérer relancer la franchise. Mais le problème c'est que la logique scénaristique ne laisse pas de surprise puisque dans la série on retrouve en général la même ligne conductrice. Le film tirera quand même son épingle du jeu avec un parcours en salle plutôt honorable qui ne laisse aucun doute qu'on ne va pas s'arrêter là. A noter que ce sera la dernière apparition de l'acteur Tony Todd qui reprenait ici son rôle ou déjà en 2024 il tirait sa révérence se sachant condamné par la maladie.


Bande Annonce : https://youtu.be/UWMzKXsY9A4?si=JAXunIqiNZl0ewfe

jeudi 10 juillet 2025

MIRA (2022)


 


MIRA est un film de fiction catastrophe russe, réalisé par Dmitry Kiselyov datant de 2022 avec Veronika Ustimova et Anatoliy Beliy.
L'Histoire d'une jeune fille, Mira, qui suite à un drame, a quelques difficultés a être sociable, même avec sa propre mère, et son beau père. Son petit frère dont c'est l'anniversaire est évidemment le centre du monde, alors que sa mère attend un autre heureux événement. Mais le père biologique de Mira, lui, se trouve dans la station spatiale russe en orbite autour de la Terre. Son père reste en contact souvent avec sa fille. Mais aujourd'hui est un jour particulier. Car le père de Mira va tenter de l'avertir qu'une catastrophe importante est sur le point d'arriver. Des météorites vont s'abattre sur l'ensemble de la région ou se trouve Mira.....
Alors, oui, je sais, c'est un film russe mais le cinéma est il responsable des événements ? Non. Même si certains boycottent désormais ce cinéma, il n'en reste pas moins productif. Et c'est l'année dernière qu'est sortir le gros morceau des films catastrophes russes, avec ce Mira (Titre anglais "The Lost Signal). L'histoire se base sur les valeurs de la famille, la survie, l'entente, la solidarité, ou certains y verront une forme de "patriotisme masqué". Mais au delà de l'histoire certes assez rocambolesque, ce film démontre qu'en matière de films catastrophe, le cinéma russe sait tout autant faire le spectacle. Surtout quand le réalisateur aime a s'amuser avec des plans séquences qui en réalité n'en sont pas dans la technique, mais l'illusion est plus ou moins là pour ne faire suivre cette jeune fille dans un parcours évidemment de survie, avec quasiment les ingrédients qui sont ceux souvent de ce genre. Evidemment, sa sortie en salle à l'internationale est quasiment passer aux oubliettes, même si certaines critiques ont reconnues un travail émérite et démontrant que le cinéma russe peut parfaitement jouer la concurrence avec les américains. A la seule différence c'est qu'évidemment, la Russie ne joue pas dans la cour de la diversité qui s'impose en tout et pour tout dans le cinéma occidental d'une manière globale.