Dans le grenier, des personnages cultes pour avertis.
On le sait, le cinéma espagnol aime les personnages atypiques, qui plus est excessifs, au sang chaud, et osant tous. Il n'en fallait pas plus pour que Santiago Segura transpose au cinéma son propre personnage, Torrente, dont il est à la fois l'auteur, le réalisateur, et l'interprète. Torrente, c'est le cliché du flic ripoux, grossier, racistes, mal élevé, rustre, et vulgaire. Alcoolique, il n'en reste pas moins frustré de n'avoir pu finir sa carrière en beauté. Ce qui va le décider à faire tomber un réseau de trafic de drogue, avec une équipé des plus improvisé. Son voisin, d'adolescents amateurs de jeux de rôle, et d'une serveuse du restaurant ou ce trouve le chef du réseau. On est là dans une comédie, qui pourrait être à la limite du trash, tant le personnage est pousser à l'extrême de cette caricature qui pousse à l'extrême de cliché de ce flic d'un autre age, d'une époque révolue, mais dont les méthodes à l'ancienne semble parfois être une bonne réponse à la violence de la société d'aujourd'hui. Un film qui par son ton décalé a été un énorme succès en Espagne, et poussera son créateur a en faire des suites, après ce premier volet qui date de 1998.
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