Dans le grenier, de l'espion, du vrai, du dur.
Connaissez vous Carl Hamilton ? Non ? Et pourtant le personnage est devenu populaire en Suède, pays d'origine de cette adaptation du roman de Jan Guillou, qui nous fait suivre un agent des services secrets Suédois, dans différentes missions, sans être un James Bond avec tous les gadgets et tous les tralalas. Non, Hamilton est un agent secret, déjà adapter à la télévision comme au cinéma, qui c'est offert en 2012, pas moins de 2 films en guise de cure de jouvence. "Hamilton Dans l'intérêt de l'Etat", réaliser par Kathrine Windfeld, et "Hamilton Détention Secrète", réaliser par Tobias Falk. Les deux films sont indépendant l'un de l'autre et ne sont pas des suites, contant deux histoires différentes. L'une, sur un complot tentant de visé à déstabilisé le gouvernement suédois, au prise avec une mission raté dans laquelle est incriminé notre agent, et qui plus est des implications de milices privées. L'autre, une affaire d'enlèvement de la fille d'une procureur chargé de l'anti terrorisme, mais faute des ravisseurs, Hamilton est le parrain de cette petite fille dont il fera tous pour la retrouver, non sans menacer les intérêts de certains services secrets étrangers. De l'action, dans ses deux films que vous n'avez pas vu, et ne verrez pas dans vos salles. Et pour cause car ces deux films ont pour toile de fond les dérives de services paramilitaires privés (visiblement ciblé comme étant américain) et les combines et accords passer avec ceux que l'on est censé combattre (un islamiste que la Suède veut traiter en justice, mais semble t-il protéger par la France pour des raisons économiques) jouant de double jeux et d'hypocrisie au sein des services secrets. Un personnage qui est loin de son homologue britannique, si ce n'est d'avoir perdu des êtres chers, et étant parfois sans pitié, sans non plus être intouchable et insensible. Interpréter par Mikael Persbrandt, l'acteur tiens en effet son personnage, au point de rempiler pour un troisième film qui devrait sortir en 2016 sous le titre "Hamilton : au service de sa majesté" , après avoir jouer son rôle de Beorn, dans The Hobbit qui est l'une de ses rares incursions dans un cinéma anglo saxon, du fait d'une carrière déjà bien remplie entre cinéma et théâtre.
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