Les films du grenier n'est pas un blog de critique cinématographique mais plutôt une vitrine de films connus ou méconnus, d'expériences filmiques, d'anecdotes, de mise en avant de genres issus du cinéma commercial, d'auteur, indépendant, comme des série B, série Z, de la VOD, ou d'un lointain passé. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des films, devenus cultes, ou complètement oubliés, dans la mesure de leurs disponibilités sur Youtube, ou ailleurs. Raison pour laquelle sur le nombre de post, certains n'ont plus le film disponible du fait de sa suppression du net.

samedi 11 juillet 2015

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (2008)

Dans le grenier, des films qu'on attendait avec impatience, et qui finalement, ont déçu tous le monde. 

Nous sommes en 2008, et l'un des films évènementiel de l'année sort sur les écrans, le quatrième Indiana Jones, presque 20 ans après la Dernière Croisade. Un film très attendu, malgré le fait que certaines langues fourchues, brocardèrent déjà le film, du fait de l'âge non négligeable d'Harrison Ford, qui avait à cette époque 66 ans. Puis arriva le film, avec tous le flux médiatique, et marketing qu'il impliqua, avec un calendrier de sortie extrêmement serrer pour enrayer les copies pirates qui ont néanmoins circulé sur le web en moins de 24 heures, après les premières séances mondiales en europe (on ce souviendra pour les connaisseurs de la pression concernant la surveillance des premières séances, qui n'ont pas empêcher un screener de circulé sur une copie qui tournait dans un cinéma d'une célèbre enseigne française, qui value très rapidement un courrier des avocats américains de Lucasfilm et Paramount, dont les termes furent pour ainsi dire, assez directes et dissuasif). Et puis ce fut la descente. Majoritairement, le public n'adhéra pas à cette vision qu'eurent Lucas et Spielberg, sur un Indiana Jones qui ce voulait dans la plus pure tradition des films de série B des années 50, comme le voulait le producteur et le réalisateur dès l'origine de création du personnage. Sauf que là ou les précédents films avaient eu ce charme d'effets spéciaux d'époque, d'humour décalé, ou l'aventure trouvait son sens propre cinématographiquement parlant, cet "Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" abordait un thème de fond complètement galvaudé et cliché pour le profane. Intégré l'archéologue a une histoire d'extraterrestre, s'en était trop. De plus, il était un souhait de tester la notoriété de Shia LaBeouf pour potentiellement lancer une autre franchise ultérieurement. Mais l'acteur, déjà trop présent a cette époque dans d'autres productions, en fait des tonnes, et ne fait qu'une caricature au lieu de tenter de créer un personage sur lequel on aurait pu miser à l'avenir. Une des raisons sans doute, du refus de John Ryhs Davis de reprendre son rôle de "Salah", ou de l'acteur Jonathan Ke Quan, de faire une apparition dans son personnage de "demi lune", du fait d'un scénario trop opportuniste. Même si le film fut néanmoins un succès commercial incontestable, et un moment sympathique de retrouver le personnage, il n'en sera pas moins victime d'une atmosphère pesante d'une fin de règne politique, qui obligea quelques modifications d'ordres morales et patriotiques, auxquels le réalisateur et le producteur durent ce plié, pour ne pas ce prendre un PG13, et garder le film à sa vocation populaire et familiale. Erreur stratégique dans le scénario, ou impératif commerciaux, le fait est que le film sera très vite classifié comme le pire de la série. Mieux que cela, on sent parfois un Harrison Ford peu convaincu et peu motivé. Il n'en reste pas moins des regrets évidents, d'avoir voulu faire trop grand, à défaut d'un retour aux fondamentaux (l'idée d'un scénario autour de l'"atlantide", intronisé par le jeu, avait été un temps envisagé comme base scénaristique). Et du coup, d'avoir voulu sans doute ratisser large en oubliant les fans de la première heure, très vite enclin a en vouloir à Lucas, trop avide d'avoir voulu faire du business, plutot que du cinéma. Mais il est clair que l'équipe a semble t-il clairement compris le message, au point d'envisager un cinquième opus. Sauf que le temps presse car à l'heure actuelle, Harrison Ford entame ses 70 ans, et au vu du calendrier de Spielberg, et de la taule de Lucas avec son Red Tails, on ne pourra ce contenté que de ce quatrième opus en guise de clôture d'une franchise. Mais depuis, le temps a coulé, et Lucasfilm est passer entre les mains de Disney, qui ne va pas laisser s'éteindre la franchise, en lançant le projet de faire remonter le temps au personnage, et lui faire de nouveau connaître de nouvelles aventures, avant les années 30, avec sans doute, Chris Pratt pour remplacer Harrison Ford, sans que ce dernier ne face une apparition en tant qu'Indiana vieux, pour intronisé ses aventures, comme cela avait été déjà fait dans les premiers montages de la série télé des années 90. Quand a ce 4ème opus, il restera quand même dans la série, avec quelques scènes cultes, mais globalement, décrié par la critique comme par le public, qui a s'attandaient sans doute a quelque chose de plus approprié dans la ligne des trois premiers films.


Directed bySteven Spielberg
Produced byFrank Marshall
Screenplay byDavid Koepp
Story byGeorge Lucas
Jeff Nathanson
Starring
Music byJohn Williams
CinematographyJanusz Kamiński
Edited byMichael Kahn
Production
company
Distributed byParamount Pictures
Release dates
Running time
119 minutes[1]
CountryUnited States
LanguageEnglish
Budget$185 million
Box office$786.6 million

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire